J’arrive à m’étonner de trouver encore aujourd’hui les ressources intellectuelles et politiques nécessaires pour écrire et relater les péri...
J’arrive à m’étonner de trouver encore aujourd’hui les ressources intellectuelles et politiques nécessaires pour écrire et relater les péripéties rocambolesques du régime politique en place à Moroni. Vaut-il encore la peine qu’on parle de lui? On ne peut pas ne pas en parler car le pays est à vau-l’eau. Il est devenu un bateau fou. C’est, en réalité, partagé entre rire et colère provoqués par cette insanité qu’est le régime politique d’Ikililou Dhoinine, après avoir appris l’épisode scandaleux qui s’est déroulé dans les locaux de l’Ambassade des Comores en Arabie-Saoudite, j’avoue, que le dégoût qui m’envahi m’a poussé à réagir. Je me résigne donc à reprendre la plume. Je pense que l’opinion publique comorienne et internationale est dans un besoin indispensable de se rassurer qu’il y a des opinions différentes et des voix divergentes, qui n’approuvent pas ce qui se passe sur la sphère politique comorienne, au sommet de l’État, sans me pourfendre d’un «tous des pourris!», qui serait définitif et sans appel. Même si je l’avoue, la tentation doit être énorme et elle serait plutôt justifiée et légitime dans des nombreux cas. Donc, évitons le silence car les dictatures les plus hideuses se nourrissent toujours des conspirations du silence.
C’est donc à mon corps défendant et sur appel du devoir patriotique que je décide de livrer mon sentiment sur les derniers événements qui continuent d’obscurcir l’environnement politique national, tel un épais rideau de brouillard qui s’abat sur le pays. En parler, c’est donner du relief à un régime politique qui n’en vaut pas la peine, qui ne mérite pas qu’on lui accorde de l’importance car, mon intime conviction me pousse à croire que ce régime politique n’est ni plus, ni moins qu’un furoncle de l’Histoire qui, avec le temps, finira par exploser et répandre sa puanteur sur ses promoteurs et acteurs vivant du Mal et dans le Mal.
Il s’agissait donc de ne pas mordre à l’hameçon, en lui consacrant du temps et de l’énergie, tout en évitant de lui accorder le temps et la liberté de nous enterrer vivants, de nous tuer de faim, de soif, dans les ténèbres, sans réagir, sans exprimer une désapprobation légitime et bruyante à son égard. Il compte sur notre silence complice, mais nous lui offrirons notre légitime et bruyante indignation. Sinon, comment expliquer que, malgré toutes les mises en garde, les dénonciations fleuves et quotidiennes sur tous les dossiers chauds sur lesquels ce régime politique se trouve embourbé, précédé d’une traînée de poudre sulfureuse, Ikililou Dhoinine a décidé de mépriser les Comoriens et à les ruiner, en méprisant royalement toutes les doléances du peuple comorien.
Ce Président ose braver tous les interdits, défier tous les défenseurs du Droit, narguer et vampiriser la Justice, en violant toutes les règles de la procédure pénale, toutes les normes morales, pour libérer, contre toute attente, l’ennemi public n°1, le plus grand voyou de la République comorienne de tous les temps, l’homme par qui le scandale le plus dévastateur de l’Histoire de notre jeune nation est arrivé avec la douceur d’une tempête tropicale: Abou Achirafi Ali Bacar. En l’occurrence, il est l’homme de la mise en vente aux enchères publiques, dans un marché parallèle et personnel, mais avec la complicité d’Ahmed Sambi et d’Ikililou Dhoinine, sur la place publique moyen-orientale, de la citoyenneté nationale comorienne, devenue une vulgaire «citoyenneté économique». Au grand dam des patriotes sincères que comptent les Comores, ce voyou notoire est relâché sur ordre d’Ikililou Dhoinine pour 8 millions de francs comoriens, alors qu’il en a volé plus de 8 milliards, «nets d’impôts» et échappant à tout contrôle étatique. Tout cela est fait dans les conditions les plus opaques, les plus scandaleuses au monde, sans tenir compte du climat de violence et du ressentiment prédominant actuellement aux Comores, quelques heures seulement après la révolte de nos élèves des Lycées et Collèges. Cela ressemble fort à de la provocation et de l’irresponsabilité, et il s’agit de la provocation et de l’irresponsabilité. Toujours est-il qu’il y a un vrai questionnement sur la lucidité et la capacité de discernement des gouvernants comoriens, particulièrement du Président en exercice, Ikililou Dhoinine. Cet homme ne répond à aucune logique politique et étatique, faisant preuve d’une inconscience et d’une insouciance qui font penser à une personne souffrant et développant des symptômes d’une schizophrénie aiguë et d’auto-flagellation, sans se reprocher la moindre faute éthique, morale et professionnelle.
Il était inimaginable que le régime politique d’Ikililou Dhoinine entreprenne la démarche suicidaire et mette en liberté un homme qui aurait dû finir ses jours derrière les barreaux d’une prison de haute sécurité, et sans possibilité de libération, pour tous les dégâts moraux, politiques et sécuritaires qu’il a engendrés du fait de sa cupidité, de son goût prononcé pour l’appât du gain facile et de son aventurisme démesuré. Ceci expliquant cela, le chantage exercé par le «El Tchitcho comorien» sur le régime politique actuel doit peser de tout son poids pour le pousser à la faute qui, à mes yeux, est l’irréparable erreur mortelle de la libération de l’ancien Directeur de la Sécurité nationale. C’est une bavure judiciaire gravée dans le marbre et qui restera à jamais la plus grosse ânerie de la présidence d’Ikililou Dhoinine. Après tout, vous me direz que ça ne sera qu’une «vétille» de plus parmi tant d’autres. C’est une affaire dont on n’a pas fini d’entendre parler, tellement les retombées à court et à moyen termes auront des répercussions au-delà de nos frontières nationales, à l’ère du terrorisme international et des trafics de tous genres.
Quant à l’événement malheureux dont notre ambassade en Arabie saoudite a été le théâtre ces dernières heures, vous comprendrez que je m’abstiens de faire tout commentaire. Je laisse le soin au Président Ikililou Dhoinine d’en tirer toutes les conséquences éthiques et morales de cette affaire, à l’échelle nationale et internationale. La question qui mérite d’être posée au vu et au su de toute cette mascarade au sommet de l’État est: combien de temps encore le peuple comorien peut accepter et tolérer que notre pays soit traîné dans la fange par des hommes qui ne jouissent d’aucune légitimité et qui inscrivent, depuis 3 ans, leur action dans l’illégalité et l’illégitimité les plus totales, les plus fangeuses? Le temps est venu de débarrasser le pays de toute cette voyoucratie qui n’a de cesse d’humilier notre République et d’offenser, par les actes posés quotidiennement, notre peuple. Cela est une priorité nationale. Un Front républicain doit se constituer pour mener à bien cette mission, qui relève du devoir sacré.
Par Kamal Abdallah,
Porte-parole du Collectif pour la Défense de la Démocratie aux Comores
© www.lemohelien.com – Mercredi 12 janvier 2014.
C’est donc à mon corps défendant et sur appel du devoir patriotique que je décide de livrer mon sentiment sur les derniers événements qui continuent d’obscurcir l’environnement politique national, tel un épais rideau de brouillard qui s’abat sur le pays. En parler, c’est donner du relief à un régime politique qui n’en vaut pas la peine, qui ne mérite pas qu’on lui accorde de l’importance car, mon intime conviction me pousse à croire que ce régime politique n’est ni plus, ni moins qu’un furoncle de l’Histoire qui, avec le temps, finira par exploser et répandre sa puanteur sur ses promoteurs et acteurs vivant du Mal et dans le Mal.
Il s’agissait donc de ne pas mordre à l’hameçon, en lui consacrant du temps et de l’énergie, tout en évitant de lui accorder le temps et la liberté de nous enterrer vivants, de nous tuer de faim, de soif, dans les ténèbres, sans réagir, sans exprimer une désapprobation légitime et bruyante à son égard. Il compte sur notre silence complice, mais nous lui offrirons notre légitime et bruyante indignation. Sinon, comment expliquer que, malgré toutes les mises en garde, les dénonciations fleuves et quotidiennes sur tous les dossiers chauds sur lesquels ce régime politique se trouve embourbé, précédé d’une traînée de poudre sulfureuse, Ikililou Dhoinine a décidé de mépriser les Comoriens et à les ruiner, en méprisant royalement toutes les doléances du peuple comorien.
Ce Président ose braver tous les interdits, défier tous les défenseurs du Droit, narguer et vampiriser la Justice, en violant toutes les règles de la procédure pénale, toutes les normes morales, pour libérer, contre toute attente, l’ennemi public n°1, le plus grand voyou de la République comorienne de tous les temps, l’homme par qui le scandale le plus dévastateur de l’Histoire de notre jeune nation est arrivé avec la douceur d’une tempête tropicale: Abou Achirafi Ali Bacar. En l’occurrence, il est l’homme de la mise en vente aux enchères publiques, dans un marché parallèle et personnel, mais avec la complicité d’Ahmed Sambi et d’Ikililou Dhoinine, sur la place publique moyen-orientale, de la citoyenneté nationale comorienne, devenue une vulgaire «citoyenneté économique». Au grand dam des patriotes sincères que comptent les Comores, ce voyou notoire est relâché sur ordre d’Ikililou Dhoinine pour 8 millions de francs comoriens, alors qu’il en a volé plus de 8 milliards, «nets d’impôts» et échappant à tout contrôle étatique. Tout cela est fait dans les conditions les plus opaques, les plus scandaleuses au monde, sans tenir compte du climat de violence et du ressentiment prédominant actuellement aux Comores, quelques heures seulement après la révolte de nos élèves des Lycées et Collèges. Cela ressemble fort à de la provocation et de l’irresponsabilité, et il s’agit de la provocation et de l’irresponsabilité. Toujours est-il qu’il y a un vrai questionnement sur la lucidité et la capacité de discernement des gouvernants comoriens, particulièrement du Président en exercice, Ikililou Dhoinine. Cet homme ne répond à aucune logique politique et étatique, faisant preuve d’une inconscience et d’une insouciance qui font penser à une personne souffrant et développant des symptômes d’une schizophrénie aiguë et d’auto-flagellation, sans se reprocher la moindre faute éthique, morale et professionnelle.
Il était inimaginable que le régime politique d’Ikililou Dhoinine entreprenne la démarche suicidaire et mette en liberté un homme qui aurait dû finir ses jours derrière les barreaux d’une prison de haute sécurité, et sans possibilité de libération, pour tous les dégâts moraux, politiques et sécuritaires qu’il a engendrés du fait de sa cupidité, de son goût prononcé pour l’appât du gain facile et de son aventurisme démesuré. Ceci expliquant cela, le chantage exercé par le «El Tchitcho comorien» sur le régime politique actuel doit peser de tout son poids pour le pousser à la faute qui, à mes yeux, est l’irréparable erreur mortelle de la libération de l’ancien Directeur de la Sécurité nationale. C’est une bavure judiciaire gravée dans le marbre et qui restera à jamais la plus grosse ânerie de la présidence d’Ikililou Dhoinine. Après tout, vous me direz que ça ne sera qu’une «vétille» de plus parmi tant d’autres. C’est une affaire dont on n’a pas fini d’entendre parler, tellement les retombées à court et à moyen termes auront des répercussions au-delà de nos frontières nationales, à l’ère du terrorisme international et des trafics de tous genres.
Quant à l’événement malheureux dont notre ambassade en Arabie saoudite a été le théâtre ces dernières heures, vous comprendrez que je m’abstiens de faire tout commentaire. Je laisse le soin au Président Ikililou Dhoinine d’en tirer toutes les conséquences éthiques et morales de cette affaire, à l’échelle nationale et internationale. La question qui mérite d’être posée au vu et au su de toute cette mascarade au sommet de l’État est: combien de temps encore le peuple comorien peut accepter et tolérer que notre pays soit traîné dans la fange par des hommes qui ne jouissent d’aucune légitimité et qui inscrivent, depuis 3 ans, leur action dans l’illégalité et l’illégitimité les plus totales, les plus fangeuses? Le temps est venu de débarrasser le pays de toute cette voyoucratie qui n’a de cesse d’humilier notre République et d’offenser, par les actes posés quotidiennement, notre peuple. Cela est une priorité nationale. Un Front républicain doit se constituer pour mener à bien cette mission, qui relève du devoir sacré.
Par Kamal Abdallah,
Porte-parole du Collectif pour la Défense de la Démocratie aux Comores
© www.lemohelien.com – Mercredi 12 janvier 2014.