Depuis plus d'un an, le régime illégitime et illégal d'Ikililou Dhoinine multiplie les sorties de route avec une forte intempéran...
Depuis plus d'un an, le régime illégitime et illégal d'Ikililou Dhoinine multiplie les sorties de route avec une forte intempérance qualifiable de dangereuse et périlleuse, après avoir grillé tous les feux de signalisation, qui étaient restés bloqués au rouge, au nom du principe de précaution, fixant les limites à ne pas franchir dans le cadre strict du respect des règles démocratiques dans un État de Droit. Le régime politique d'Ikililou Dhoinine a jugé bon de se débarrasser sans embarras de tous les habits propres à un dirigeant d'une République démocratique, pour enfiler la tenue d'apparat du parfait dictateur ubuesque, afin d'incarner l'autoritarisme. Il est pratiquement à la fin de son mandat présidentiel, une fin que les Comoriens ne vont pas regretter. De toute manière, la radicalisation du dictateur presque «fréquentable» de naguère est une option certainement dictée par son incapacité à occuper la fonction pour laquelle il est complètement hébété, à la ramasse, dépassé par les événements qu'il n'est même pas en mesure de contrôler.
Dès lors, une véritable chape de plomb s'est abattue sur le processus «démocratique» ou plutôt sur le processus de démocratisation qui était initié depuis le début des années 1990 par le Président Saïd Mohamed Djohar, au lendemain de l'expulsion du dernier contingent des mercenaires de Robert «Bob» Denard, au prix d'âpres négociations, menées sans concession, ni compromis. Aujourd'hui, on se rend compte qu'Ikililou Dhoinine est comme saisi par la pathologie de la fièvre aphteuse, une pathologie caractérisée par une volonté d'enrichissement compulsif et ultrarapide, opérant un virage à 200 degrés, au point de posséder la moitié des terres agricoles de Mohéli. Il possède tout à Mohéli, ou presque.
Depuis toujours je n'ai jamais cessé de dénoncer les déficiences et les carences que le nouveau locataire de Beït-Salam démontrait dans l'exercice de sa fonction. Ces carences ont la redoutable habitude de s'illustrer par des incohérences multiples et variées, par de grosses et grossières erreurs de jugement, par un manque total de vision politique claire, par une absence totale du sens de l'État, par la déficience d'une pertinence stratégique, et aussi par l'absence d'un cap défini, avec des objectifs fixés pour conduite des affaires de l'État aux Comores. Ikililou Dhoinine présente toutes les tares, tous les vices rédhibitoires: il est trop brouillon, trop dispersé, et se caractérise trop de cafouillages, d'improvisations. Ce sont là autant de preuves qui démontrent que dès le départ, l'homme n'était pas à sa place. Le costume était taillé trop grand pour lui et le demeure. Et jamais, il n'a réussi à trouver ses marques.
En effet, dès les premiers pas timides et hésitants de son début de mandat présidentiel, quand il ne se passait rien au sommet de l'État, on entendait une mouche voler et on se demandait s'il n'allait finir par jeter l'éponge et sauver la face et en même temps que la présidence tournante mohélienne, plutôt que de la saborder et se faire harakiri. Mais, voilà qu'il pense avoir trouvé la solution à ses problèmes de structure mentale politique et à sa grave panne de gouvernance et de manque d'inspiration, en procédant à une danse de chaises musicales restée improductive. Le samedi 13 juillet 2013, quand il remania ce qui lui tient lieu de gouvernement, après avoir, le 12 octobre 2012, intronisé Hamada Madi Boléro, en le nommant Directeur de son Cabinet chargé de la Défense, notre inégalable Président national a jeté le masque de fer, ou plutôt son «masque d'humaniste sur une tête de conquistador» (Pierre-François Gonidec).
Sa vraie nature est dévoilée. Il s'est lâché complètement dès que Hamada Madi Boléro est entré en fonction le 12 octobre 2012. Ceci est d'autant plus vrai que ce cher Hamada Madi Boléro n'est pas arrivé à Beït-Salam les mains vides, mais avec le plus encombrant des colis, le plus empoisonné des cadeaux, puisqu'il ramena dans ses valises l'ancien chef de la junte, le putschiste multirécidiviste, son complice de tous les mauvais et sales coups, un Azali Assoumani reconverti en Conseiller très spécial pour Président en totale perdition et en mal d'inspiration, le Président entouré de génies maléfiques. Azali Assoumani n'est-il pas l'ami intime du chef séparatiste Mohamed Abdou Madi dit «Mjamaoué», aux côtés de qui il adore se faire photographier?
Il est vrai que les conseilleurs ne sont pas les payeurs. Les deux complices lui ont apporté leur «savoir-faire», dans le seul domaine où ils ont de l'«expertise» et une réelle capacité de «transfert de technologie»: grand banditisme, liquidation des bijoux de famille et trafic d'influence. En la matière, leur nom vaut la meilleure des cautions. Les deux architectes émérites du chaos se partagèrent les rôles, l'un occupant le poste de ministre de la répression, et de l'autoritarisme, dans le pur style de l'Union soviétique de l'ère Joseph Staline où Hamada Madi Boléro a été conçu politiquement et formaté, pendant que son alter ego,connu pour sa capacité à se cacher sous les tables de l'Ambassade de France à Moroni, quand le Président Saïd Mohamed Djohar se faisait déporter sur l'île de la Réunion. Ce même Azali Assoumani joue à l'homme de l'ombre, au fantôme qui arpente, la nuit tombée, les allées sombres du Palais de Beït-Salam, pour prodiguer ses conseils de mauvais génie à un Président frappé de myopie, cécité et autisme, un Président qui s'entête à vouloir piloter le vaisseau amiral en pleine tempête, une tempête dont il n'est pas étranger.
C'est un homme qui est aux antipodes de sa mission régalienne, qui a fini par tronquer ses habits de Président de la République pour devenir le chef d'une pègre composée d'une bande de faussaires et de trafiquants qui opèrent sous la couverture de l'État complice. C'est un petit monde secret, mais un secret de Polichinelle. Il est à la tête d'une grosse activité mafieuse très lucrative, qui a amassé une coquette somme générée par de multiples et prospères activités illicites, fondées sur des malversations financières initiées sous l'ancien régime. C'est une énorme toile d'araignée, avec des multiples ramifications sur le plan national et international. C'est un gros paquet cadeau empoisonné jonché de pièges mortels, semés partout par Ahmed Sambi à l'encontre de son dauphin et successeur désigné, avec l'esprit machiavélique consistant à le conduire droit à la faute politique, en lui refilant la patate chaude, qu'il n'a pas oublié de lui servir dans tous les plats, avec l'intime conviction d'un échec probable qui ferait de lui le seul recours, l'homme providentiel et sauveur de son clan mafieux.
Plus étonnante encore est la sortie médiatique tapageuse et tonitruante de Hamada Madi Boléro qui, à partir d'une «analyse» sommaire, superficielle et ciblée, s'est permis de porter des accusations graves, scandaleuses et humiliantes à l'encontre d'un de nos pères fondateurs en l'occurrence, de feu le Docteur Saïd Mohamed Cheikh, paix à son âme, un monument de l'Histoire récente de notre pays, celui qui a osé prononcer devant l'Assemblé nationale française la fameuse phrase qui fait date en déclarant haut et fort devant l'ensemble de ses collègues parlementaires français de l'époque que le dossier des Comores est sans tache. Peut-on en dire autant aujourd'hui? Le Docteur Saïd Mohamed Cheikh et son frère Son Excellence le Prince Saïd Ibrahim sont les 2 pères fondateurs de la nation comorienne, les deux figures de commandeurs, tutélaires, à mes yeux, les deux colonnes de marbre qui constituent les fondations de la nation. Ce sont deux monstres sacrés de la politique comorienne, deux géants de notre Histoire commune, qui tous les deux ont payé de leur vie leur amour incommensurable pour la patrie, pendant que d'autres ont fait le choix de la collaboration et de la soumission pour garantir leurs intérêts propres, au détriment de l'intérêt général. S'en prendre à un des deux, c'est porter atteinte à la nation et à son honneur. S'y aventurer, c'est s'exposer à la vindicte populaire et mériter de subir le châtiment populaire d'être puni par lapidation pour outrage à la nation.
Quelle inexplicable toile nous tissons quand nous nous exerçons aux mensonges? Comment peut-on rendre le Docteur Saïd Mohamed Cheikh responsable de la perte de Mayotte à partir du transfert de la capitale à la Grande-Comore? C'est faire preuve d'une méconnaissance totale de la géostratégie mondiale de la manière selon laquelle est faite la répartition des tâches pour le contrôle de la circulation maritime et de la sécurisation du trafic relatif aux transports de l'or noir pour les besoins des grandes puissances de ce monde contemporaine pour lequel les Comores ont été victimes et continuent de l'être avec la complicité des hommes comme Hamada Madi Boléro, recroquevillé sur ses intérêts illicites. C'est tout simplement de la petite politique politicienne et la preuve de la naïveté primaire et de l'incapacité notoire de faire une «analyse» approfondie des raisons réelles de l'annexion de Mayotte.
Même au stade actuel, il y a encore des hommes prétendument politiques qui sont dans le déni de la réalité, incapables d'admettre les vérités qui se dressent devant eux, au fronton de l'Histoire. Les dés étaient pipés, car la 5ème puissance du monde avait jeté son dévolu sur une partie intégrante de notre territoire national pour y mener à bien ce sinistre dessein. Il était impératif de déménager la capitale de l'archipel et l'éloigner de Mayotte pour ne pas compliquer le processus d'annexion. Une stratégie implacable était pensée depuis des lustres pour aboutir à cet objectif essentiel dictée par la géostratégie en faveur de l'ancienne puissance coloniale, dans la logique de partage des zones d'influences et de contrôle.
Monsieur Hamada Madi Boléro, sachez que vous ne boxez pas dans la même catégorie que le Docteur Saïd Mohamed Cheikh, un niveau politique que vous n'atteindrez jamais. Après tout, comment un délinquant politique, un voyou de la République, petit agent infiltré à la solde des forces occultes, petit esprit à l'appétit de l'ogre, pouvait se permettre de se frotter au Docteur Saïd Mohamed Cheikh, en tentant de se décharger de ses responsabilités, en voulant justifier l'injustifiable, alors que c'est bien lui et son chef durant leur régime de corrompus qui ont ouvert toutes les vannes et qui ont déroulé le tapis rouge pour faciliter l'accès à la départementalisation d'une partie intégrante de notre territoire et voilà qu'aujourd'hui les grandes manœuvres ont commencé. On cherche à jeter la faute sur les morts pour discréditer leur conscience patriotique apaisée et sereine, avec le sentiment du devoir accompli. Mais, nous sommes les témoins vivants de notre Histoire commune et de la mémoire collective. Nous nous souvenons et vivrons suffisamment longtemps pour vous rappeler aujourd'hui comme demain et chaque fois qu'il sera nécessaire et avec l'espoir immense que l'Histoire vous jugera pour haute trahison et vous infligera la sentence que vous méritez. Sans trembler, l'Histoire est seul juge.
Par Kamal Abdallah
Porte-parole du Collectif pour la Défense de la Démocratie aux Comores
© www.lemohelien.com – Samedi 29 mars 2014.
Dès lors, une véritable chape de plomb s'est abattue sur le processus «démocratique» ou plutôt sur le processus de démocratisation qui était initié depuis le début des années 1990 par le Président Saïd Mohamed Djohar, au lendemain de l'expulsion du dernier contingent des mercenaires de Robert «Bob» Denard, au prix d'âpres négociations, menées sans concession, ni compromis. Aujourd'hui, on se rend compte qu'Ikililou Dhoinine est comme saisi par la pathologie de la fièvre aphteuse, une pathologie caractérisée par une volonté d'enrichissement compulsif et ultrarapide, opérant un virage à 200 degrés, au point de posséder la moitié des terres agricoles de Mohéli. Il possède tout à Mohéli, ou presque.
Depuis toujours je n'ai jamais cessé de dénoncer les déficiences et les carences que le nouveau locataire de Beït-Salam démontrait dans l'exercice de sa fonction. Ces carences ont la redoutable habitude de s'illustrer par des incohérences multiples et variées, par de grosses et grossières erreurs de jugement, par un manque total de vision politique claire, par une absence totale du sens de l'État, par la déficience d'une pertinence stratégique, et aussi par l'absence d'un cap défini, avec des objectifs fixés pour conduite des affaires de l'État aux Comores. Ikililou Dhoinine présente toutes les tares, tous les vices rédhibitoires: il est trop brouillon, trop dispersé, et se caractérise trop de cafouillages, d'improvisations. Ce sont là autant de preuves qui démontrent que dès le départ, l'homme n'était pas à sa place. Le costume était taillé trop grand pour lui et le demeure. Et jamais, il n'a réussi à trouver ses marques.
En effet, dès les premiers pas timides et hésitants de son début de mandat présidentiel, quand il ne se passait rien au sommet de l'État, on entendait une mouche voler et on se demandait s'il n'allait finir par jeter l'éponge et sauver la face et en même temps que la présidence tournante mohélienne, plutôt que de la saborder et se faire harakiri. Mais, voilà qu'il pense avoir trouvé la solution à ses problèmes de structure mentale politique et à sa grave panne de gouvernance et de manque d'inspiration, en procédant à une danse de chaises musicales restée improductive. Le samedi 13 juillet 2013, quand il remania ce qui lui tient lieu de gouvernement, après avoir, le 12 octobre 2012, intronisé Hamada Madi Boléro, en le nommant Directeur de son Cabinet chargé de la Défense, notre inégalable Président national a jeté le masque de fer, ou plutôt son «masque d'humaniste sur une tête de conquistador» (Pierre-François Gonidec).
Sa vraie nature est dévoilée. Il s'est lâché complètement dès que Hamada Madi Boléro est entré en fonction le 12 octobre 2012. Ceci est d'autant plus vrai que ce cher Hamada Madi Boléro n'est pas arrivé à Beït-Salam les mains vides, mais avec le plus encombrant des colis, le plus empoisonné des cadeaux, puisqu'il ramena dans ses valises l'ancien chef de la junte, le putschiste multirécidiviste, son complice de tous les mauvais et sales coups, un Azali Assoumani reconverti en Conseiller très spécial pour Président en totale perdition et en mal d'inspiration, le Président entouré de génies maléfiques. Azali Assoumani n'est-il pas l'ami intime du chef séparatiste Mohamed Abdou Madi dit «Mjamaoué», aux côtés de qui il adore se faire photographier?
Il est vrai que les conseilleurs ne sont pas les payeurs. Les deux complices lui ont apporté leur «savoir-faire», dans le seul domaine où ils ont de l'«expertise» et une réelle capacité de «transfert de technologie»: grand banditisme, liquidation des bijoux de famille et trafic d'influence. En la matière, leur nom vaut la meilleure des cautions. Les deux architectes émérites du chaos se partagèrent les rôles, l'un occupant le poste de ministre de la répression, et de l'autoritarisme, dans le pur style de l'Union soviétique de l'ère Joseph Staline où Hamada Madi Boléro a été conçu politiquement et formaté, pendant que son alter ego,connu pour sa capacité à se cacher sous les tables de l'Ambassade de France à Moroni, quand le Président Saïd Mohamed Djohar se faisait déporter sur l'île de la Réunion. Ce même Azali Assoumani joue à l'homme de l'ombre, au fantôme qui arpente, la nuit tombée, les allées sombres du Palais de Beït-Salam, pour prodiguer ses conseils de mauvais génie à un Président frappé de myopie, cécité et autisme, un Président qui s'entête à vouloir piloter le vaisseau amiral en pleine tempête, une tempête dont il n'est pas étranger.
C'est un homme qui est aux antipodes de sa mission régalienne, qui a fini par tronquer ses habits de Président de la République pour devenir le chef d'une pègre composée d'une bande de faussaires et de trafiquants qui opèrent sous la couverture de l'État complice. C'est un petit monde secret, mais un secret de Polichinelle. Il est à la tête d'une grosse activité mafieuse très lucrative, qui a amassé une coquette somme générée par de multiples et prospères activités illicites, fondées sur des malversations financières initiées sous l'ancien régime. C'est une énorme toile d'araignée, avec des multiples ramifications sur le plan national et international. C'est un gros paquet cadeau empoisonné jonché de pièges mortels, semés partout par Ahmed Sambi à l'encontre de son dauphin et successeur désigné, avec l'esprit machiavélique consistant à le conduire droit à la faute politique, en lui refilant la patate chaude, qu'il n'a pas oublié de lui servir dans tous les plats, avec l'intime conviction d'un échec probable qui ferait de lui le seul recours, l'homme providentiel et sauveur de son clan mafieux.
Plus étonnante encore est la sortie médiatique tapageuse et tonitruante de Hamada Madi Boléro qui, à partir d'une «analyse» sommaire, superficielle et ciblée, s'est permis de porter des accusations graves, scandaleuses et humiliantes à l'encontre d'un de nos pères fondateurs en l'occurrence, de feu le Docteur Saïd Mohamed Cheikh, paix à son âme, un monument de l'Histoire récente de notre pays, celui qui a osé prononcer devant l'Assemblé nationale française la fameuse phrase qui fait date en déclarant haut et fort devant l'ensemble de ses collègues parlementaires français de l'époque que le dossier des Comores est sans tache. Peut-on en dire autant aujourd'hui? Le Docteur Saïd Mohamed Cheikh et son frère Son Excellence le Prince Saïd Ibrahim sont les 2 pères fondateurs de la nation comorienne, les deux figures de commandeurs, tutélaires, à mes yeux, les deux colonnes de marbre qui constituent les fondations de la nation. Ce sont deux monstres sacrés de la politique comorienne, deux géants de notre Histoire commune, qui tous les deux ont payé de leur vie leur amour incommensurable pour la patrie, pendant que d'autres ont fait le choix de la collaboration et de la soumission pour garantir leurs intérêts propres, au détriment de l'intérêt général. S'en prendre à un des deux, c'est porter atteinte à la nation et à son honneur. S'y aventurer, c'est s'exposer à la vindicte populaire et mériter de subir le châtiment populaire d'être puni par lapidation pour outrage à la nation.
Quelle inexplicable toile nous tissons quand nous nous exerçons aux mensonges? Comment peut-on rendre le Docteur Saïd Mohamed Cheikh responsable de la perte de Mayotte à partir du transfert de la capitale à la Grande-Comore? C'est faire preuve d'une méconnaissance totale de la géostratégie mondiale de la manière selon laquelle est faite la répartition des tâches pour le contrôle de la circulation maritime et de la sécurisation du trafic relatif aux transports de l'or noir pour les besoins des grandes puissances de ce monde contemporaine pour lequel les Comores ont été victimes et continuent de l'être avec la complicité des hommes comme Hamada Madi Boléro, recroquevillé sur ses intérêts illicites. C'est tout simplement de la petite politique politicienne et la preuve de la naïveté primaire et de l'incapacité notoire de faire une «analyse» approfondie des raisons réelles de l'annexion de Mayotte.
Même au stade actuel, il y a encore des hommes prétendument politiques qui sont dans le déni de la réalité, incapables d'admettre les vérités qui se dressent devant eux, au fronton de l'Histoire. Les dés étaient pipés, car la 5ème puissance du monde avait jeté son dévolu sur une partie intégrante de notre territoire national pour y mener à bien ce sinistre dessein. Il était impératif de déménager la capitale de l'archipel et l'éloigner de Mayotte pour ne pas compliquer le processus d'annexion. Une stratégie implacable était pensée depuis des lustres pour aboutir à cet objectif essentiel dictée par la géostratégie en faveur de l'ancienne puissance coloniale, dans la logique de partage des zones d'influences et de contrôle.
Monsieur Hamada Madi Boléro, sachez que vous ne boxez pas dans la même catégorie que le Docteur Saïd Mohamed Cheikh, un niveau politique que vous n'atteindrez jamais. Après tout, comment un délinquant politique, un voyou de la République, petit agent infiltré à la solde des forces occultes, petit esprit à l'appétit de l'ogre, pouvait se permettre de se frotter au Docteur Saïd Mohamed Cheikh, en tentant de se décharger de ses responsabilités, en voulant justifier l'injustifiable, alors que c'est bien lui et son chef durant leur régime de corrompus qui ont ouvert toutes les vannes et qui ont déroulé le tapis rouge pour faciliter l'accès à la départementalisation d'une partie intégrante de notre territoire et voilà qu'aujourd'hui les grandes manœuvres ont commencé. On cherche à jeter la faute sur les morts pour discréditer leur conscience patriotique apaisée et sereine, avec le sentiment du devoir accompli. Mais, nous sommes les témoins vivants de notre Histoire commune et de la mémoire collective. Nous nous souvenons et vivrons suffisamment longtemps pour vous rappeler aujourd'hui comme demain et chaque fois qu'il sera nécessaire et avec l'espoir immense que l'Histoire vous jugera pour haute trahison et vous infligera la sentence que vous méritez. Sans trembler, l'Histoire est seul juge.
Par Kamal Abdallah
Porte-parole du Collectif pour la Défense de la Démocratie aux Comores
© www.lemohelien.com – Samedi 29 mars 2014.