UNION DES COMORES Unité – Solidarité - Développement ________ Ile Autonome de Ndzuwani ----------- ALLOCUTION de Son Excellen...
UNION DES COMORES
Unité – Solidarité - Développement
________
Ile Autonome de Ndzuwani
-----------
ALLOCUTION
de Son Excellence Anissi Chamsidine
Gouverneur de l’Ile Autonome de Ndzuwani
à l’occasion de la cérémonie de célébration de la libération de l’Ile de Ndzuwani
Mutsamudu, le 25 mars 2014
الحمد لله رب العالمين
والصلاة والسلام على اشرف الانبياء والمرسلين
نبينا محمد وعلى آله وصحبه أجمعين أما بعد
Excellence Monsieur le Président de la République,
Messieurs le Vice - Président,
Monsieur Mohamed Ahmed Abdallah Sambi, ancien Président de la République
Monsieur le Gouverneur de l’Île Autonome de Ngazidja,
Madame et Messieurs les Ministres,
Monsieur le Directeur de Cabinet du Président de la République, chargé de la Défense,
Monsieur le Représentant de l’Union Africaine en Union des Comores ;
Monsieur le Représentant du Système des Nations - Unies en Union des Comores,
Messieurs les Ambassadeurs, de la Tanzanie, du Soudan, de la Lybie, de l’Arabie Saoudite ;
Monsieur le Président du Conseil de l’île de Mohéli ;
Monsieur le Président du Conseil de l’Ile de Ndzuwani,
Mesdames, Messieurs les membres de l’Exécutif de Ndzuwani ;
Mesdames et Messieurs les élus,
Monsieur le Chef d’Etat-major de l’Armée Nationale de Développement,
Mesdames, Messieurs les Représentants des organisations de la société civile
Mesdames et Messieurs, en vos titres et qualités respectifs,
Honorable assistance,
السلام عليكم ورحمة الله وبركاته
Qu’il
me soit permis, tout d’abord, d’exprimer au nom de toute la population
anjouanaise, de l’Exécutif de Ndzuwani, de ses élus et en mon nom
personnel, toute notre gratitude au Président de la République, Son
Excellence Dr Ikililou Dhoinine qui, depuis qu’il a été élu à la
magistrature suprême de notre pays, a pris part à la célébration de
l’anniversaire de la libération de l’Ile Autonome de Ndzuwani mais qui,
pour des raisons d’agenda, est représenté ici cette fois par le
Vice-Président Chargé du Ministère de l’Aménagement du territoire.
Permettez-moi
ensuite de vous souhaiter à tous, une chaleureuse bienvenue à Ndzuwani «
la Perle des Comores » ! et vous dire combien je suis heureux de vous y
accueillir, pour qu’ensemble, nous commémorions pour la sixième fois, à Mutsamudu, cette journée historique.
Excellence Monsieur le Président de la République,
Honorable Assistance,
Le 25 mars est une date importante de l’histoire récente de notre pays.
En
effet, le 25 mars 2008, l'intervention militaire baptisée « Opération
Démocratie aux Comores » est venue mettre un terme à la rébellion contre
l’Etat, déclenchée, par ceux-là même qui étaient sensés incarner
l'autorité et l'autonomie de l'Ile, à partir du 2 mai 2007, avec
l’attaque à l’arme lourde de la Présidence de l’Union à Hombo par les
Forces de Gendarmerie Anjouanaise (FGA).
Je
me rappelle encore, il était plus précisément 14H30, je me trouvais au
bureau avec le Président par Intérim désigné, Monsieur Houmadi Kaambi,
lorsque le premier obus est tombé. C’est dire qu’on aurait pu ne pas
être là avec vous aujourd’hui.
Cet
acte barbare, suivi de l’interdiction du Président Sambi à se poser à
Ndzuwani, le 5 juin de la même année, allaient définitivement verser
l’Exécutif de Ndzuwani de l’époque dans l’illégalité, pour devenir
ainsi, un pouvoir rebelle.
Le
25 mars 2008 marquait, en même temps, la fin de onze années d’errements
qui avaient soustrait Ndzuwani de son giron naturel et mis la
République en péril.
C'est pourquoi, en ce jour de commémoration, je voudrais tout d'abord, rendre grâce à Allah, Le Tout-Puissant.
C’est Lui, qui a permis la libération de Ndzuwani, par la force, certes, mais sans effusion de sang.
C’est
Lui, qui a fait du retour de l'Ile dans les institutions du pays, un
nouveau départ pour l'Union des Comores, un symbole de l'unité
nationale, de la souveraineté de l'Etat et de la solidarité africaine et
internationale.
Excellence Monsieur le Président de la République,
Honorable Assistance,
En
ce sixième anniversaire du débarquement de Ndzuwani, désormais inscrit
dans la mémoire collective des Comoriens, comme une journée de liberté
retrouvée et de réjouissance, je voudrais rendre hommage à qui de droit.
Je
félicite, en premier, le Centre de Commandement de « l’opération
Démocratie aux Comores » qui était composé de la Tanzanie, du Soudan et
de l’Etat - Major Comorien et représenté ici par le Général Igiti
Daniel, qui a bien voulu faire le déplacement de Tanzanie pour répondre à
notre invitation. Ahsanté Saana Mon Général !
Je
veux saluer l’Armée Nationale de Développement, ses Officiers,
Sous-Officiers et hommes du rang, ainsi que l’ensemble des civils qui
les ont épaulés. Ils font notre fierté, pour avoir su se montrer à la
hauteur de leur mission et honorer la patrie.
La
participation, sans réserve, des officiers d’origine anjouanaise à
cette opération militaire qui pourrait mettre en péril leurs propres
familles est un exemple de patriotisme et de dévouement qui mérite
d’être mentionné. Cet acte de patriotisme témoigne de la maturité de
notre armée.
J’associe
à cet hommage, les soldats de l’Armée de la Construction Nationale de
Tanzanie, ce pays frère et voisin qui s’est toujours associé à la
défense de l’indépendance des Comores, de l’intégrité de son territoire
et de l’unité de son peuple.
Je
n’oublie pas les soldats des Forces Armées Soudanaises, qui ont
largement contribué au succès de l’opération « Démocratie aux Comores ».
Cette
célébration est aussi le lieu de renouveler au Président de la
République Unie de Tanzanie, notre frère Jakaya Mrisho Kikwete et le
Président Omar El Bachir de la République du Soudan, ainsi que leurs
peuples respectifs, qui nous ont apporté la plus grande aide qu’on
puisse donner à un frère : celui de mettre ses enfants à son service, au
péril de leur vie.
A
ce propos, je vous invite à vous joindre à nous, à la fin de cette
cérémonie, pour prier et rendre un hommage particulier et posthume à la
mémoire du soldat X de la sixième Compagnie de l’Armée Tanzanienne qui a
perdu la vie en service commandé, au cours de l’opération.
Excellence Monsieur le Président de la République,
Mesdames et Messieurs,
Le
débarquement de Ndzuwani, a été un succès également parce que des pays
amis, la France, les Etats-Unis d’Amérique, le Maroc, le Sénégal, la
Lybie et l’Iran ont apporté leur assistance logistique et stratégique à
notre pays. Qu’ils trouvent ici le renouvellement de notre gratitude.
Permettez-moi de lire ici une citation de l’époque : « Je
veux saisir cette occasion en or pour rallier ceux qui, jusqu'à
présent, n'ont pas compris notre position. Nous avons en effet besoin du
plus large soutien diplomatique possible. Toutefois, et je le précise,
il ne s'agit pas de discuter de la nécessité ou non d'intervenir à
Ndzuwani. Dans tous les cas, nous interviendrons à Ndzuwani, soit
pacifiquement, soit par la force. Mais nous souhaiterions le soutien de
tous » ; fin de citation.
Cette
déclaration résume, l’engagement et la détermination de son auteur,
l’ancien Président de l’Union des Comores, Son Excellence Ahmed Abdallah
Mohamed SAMBI, qui a mis son charisme et toute sa force de persuasion
au service de la cause nationale et orienté toute la diplomatie de notre
pays en faveur de la libération de l’île de Ndzuwani. Monsieur le
Président, soyez-en à nouveau remercié et qu’Allah vous récompense.
En
présidant cette cérémonie, les années passées et en se faisant
hautement représenter cette année, le Président de la République, Son
Excellence Dr IKILILOU Dhoinine, qui incarne la Nation, donne la mesure
de cette commémoration. Nous écouterons tout à l’heure son message mais
dores-et-déjà, son engagement vis-à-vis de cet événement, dit de la
manière la plus éloquente au peuple comorien, de ne pas oublier.
Ne
pas oublier, pour que plus jamais aucun Comorien ne songe à replonger
ce pays qui nous a vus naitre et que nous aimons, dans les ténèbres de
ce mal absolu : le séparatisme.
Ne
pas oublier que le 25 mars est une fête nationale qui a vocation à être
fêtée sur l'ensemble du territoire national, d’autant que sans les iles
de Ngazidja et de Mwali, il n’y aurait pu y avoir ni accueil des
réfugiés et des blessés, ni préparation et ni réussite de la libération
de Ndzuwani.
Ainsi,
nous devons cultiver, préserver jalousement et transmettre aux
générations futures le sens de l’unité nationale et de la solidarité des
filles et fils de ce pays, qui s’est exprimée à cette occasion. C’est
le ciment même de la cohésion nationale.
Aussi,
devons-nous élever le mérite et le dévouement à la Nation, le travail,
la compétence et la probité, comme principaux critères du patriotisme.
A
l’inverse, nous devons faire barrage au chauvinisme insulaire, à la
haine de l’autre, à la rancune, au népotisme et au séparatisme, qui sont
une menace pour la paix et la stabilité retrouvées dans notre pays.
C’est
pourquoi, je voudrais, en ce jour de commémoration, appeler l’ensemble
de mes compatriotes, à commencer par celui à qui nous avons confié le
destin de notre pays, le Président de la République, Son Excellence Dr
IKILILOU Dhoinine, à son Gouvernement et à l’ensemble des patriotes
Comoriens, à concentrer tous nos efforts et toute notre énergie, sur le
renforcement de la cohésion nationale et en faire le vecteur de l’unité
nationale.
C’est
ainsi que nous parviendrons à consolider la paix et la stabilité afin
de favoriser la réussite des initiatives et des projets de développement
que nous avons lancées dans le pays.
Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi
alors de renouveler mon appel lancé du haut de cette même tribune
l’année dernière, en faveur de la réinsertion socio-professionnelle des
ex-FGA et de leurs familles.
Six
ans après, il n’est pas dans l’intérêt de la Nation de continuer à les
marginaliser en raison de leur passé social, professionnel ou politique.
Nous
avons besoin d’eux et de tous, filles et fils de ce pays, pour
reconstruire Ndzuwani. Nous avons besoin de tous, pour construire
l’Union des Comores.
Faut-il
rappeler, que cet appel est resté lettre morte alors même que le
Directeur de Cabinet en Charge de la Défense, avait pris le même jour et
ici même, l’engagement de trouver une solution rapide à la question ?
Excellence Monsieur le Président de la République,
Mesdames et Messieurs,
J’ai
eu, ces dernières semaines, à afficher une position claire, nette et
franche en faveur du parachèvement de la réconciliation nationale.
Je
voudrais aujourd’hui, au delà des spéculations et en ma qualité de
Gouverneur de l'île Autonome de Ndzuwani, appeler à un dialogue inclusif
et à une réconciliation nationale basée sur la vérité et la justice.
Ceux
qui me connaissent savent que je suis aux antipodes des thèses
séparatistes hier comme aujourd’hui et que j’ai farouchement combattu
l’arme à la main, depuis les « incursions de Ndzuwani » jusqu’au
débarquement, les hommes de main du pouvoir séparatiste, qui
commettaient des exactions contre la population anjouanaise mettant en
péril, l’unité nationale et la souveraineté des Comores.
Je
voudrais ainsi modérer les ardeurs belliqueuses et polémiques des
nouveaux convertis qui, hier s’opposaient au débarquement ou, de leurs
salons, se contentaient de suivre les événements à la télévision.
Toutefois,
en tant que responsable de cette ile, dans le cadre de la Constitution
et de l’autonomie des iles, je sais aussi que des familles espèrent se
réunir et retrouver leurs proches de retour d’exil.
Je sais également que des dizaines d'ex-FGA attendent et espèrent pouvoir mener une vie normale de citoyens.
J’estime
alors qu’il faut leur donner leur chance et pardonner ceux qui veulent
se repentir, dans un cadre national transparent, loin des calculs
politiciens et des intrigues électoralistes.
Ainsi,
je le dis haut et fort ici, il n’y a pas, et il n'y aura pas de
négociations entre des représentants des séparatistes déchus et le
Gouverneur Anissi Chamsidine.
C’est
dans un processus officiel et un cadre national concerté avec
l’implication de nos partenaires internationaux, des partis politiques,
de la société civile, de la justice et de l'AND, que les choses doivent
se trancher.
L’exigence
de transparence, de vérité et de justice, que j’ai exprimée ici-même
l’année dernière, je l’ai à nouveau proposée à Son Excellence Dr
IKILILOU Dhoinine et au Gouvernement de l'Union.
En effet, c’est au Chef de l’Etat,
symbole de l’Unité nationale, garant de l’intangibilité des frontières
et de la souveraineté de l’Union, arbitre et modérateur du
fonctionnement régulier de ses institutions, de conduirece
processus en associant nos partenaires de la Communauté internationale
en vue de parachever la réconciliation nationale et consolider la paix
et la stabilité retrouvées dans le pays.
Je remercie ainsi Son Excellence le Chef de l'Etat en qui j’ai trouvé, à ce sujet, une oreille attentive.
Je
remercie également le Représentant de l'Union Africaine en Union des
Comores, l’Ambassadeur Mourad Taiati, que j’ai informé de la
proposition, pour la compréhension de notre démarche et la promptitude
avec laquelle, il s’est toujours saisi de nos problèmes dès qu’il s’agit
de l’Unité et de l’intégrité nationales.
Je
reste convaincu, qu’ensemble, nous parviendrons à éviter les méfaits de
ceux qui veulent instrumentaliser les ex-FGA en vue de déstabiliser le
pays.
Je
reste également persuadé, que c’est par la transparence, la concorde
nationale, la Justice et le pardon que nous consoliderons la paix et la
stabilité qui constituent le socle sur lequel, nous pourrons bâtir le
développement de notre pays et promouvoir le bien-être de son peuple.
Monsieur le Président de la République,
Mesdames et Messieurs,
Le
dialogue national doit être maintenu avec toutes les couches
socioprofessionnelles et politiques, et avec toutes les générations.
C’est
pourquoi, pour y contribuer, nous avons assigné à la Radio numérique
dont l’île Autonome de Ndzuwani vient de se doter, malgré ses maigres
moyens financiers, le rôle d’informer, distraire, mais surtout éduquer
et prôner la cohésion sociale et l’Unité nationale.
Il
est alors nécessaire que le gouvernement central soutienne cet outil de
communication et l’aide à se développer jusqu’à ce qu’il devienne une
véritable Radiotélévision au service des comoriens et de la démocratie.
Excellence, Monsieur le Président
Honorable assistance
Le
7 janvier 2007, une Charte Africaine de la démocratie, des élections et
de la Gouvernance est adoptée à Addis-Abeba. Cette charte établit un
lien direct entre la démocratie et la paix. En son article 13, elle
invite les Etats à prendre « des mesures pour établir et maintenir un
dialogue politique et social, ainsi que la transparence et la confiance
entre les dirigeants politiques et les populations, en vue de consolider
la paix et la démocratie ».
L’Union
des Comores a signé cette Charte en 2010, mais ne l’a toujours pas
ratifié alors même qu’elle est entrée en vigueur le 15 février 2012.
Je
lance donc un appel auprès du Chef de l’Etat de bien vouloir saisir
l’Assemblée de l’Union pour sa ratification. Cela marquera sans doute la
volonté de notre pays à s’inscrire durablement dans la démocratie
moderne.
Excellence Monsieur le Vice-Président,
Je
voudrais, à travers vous, en ce jour de commémoration de l’unité et de
l’intégrité retrouvée de notre pays, m’adresser au Président de la
République, comme je l’ai toujours fait en toute sincérité, pour lui
redire que nous comptons sur lui et que nous attendons beaucoup de sa
part, pour resserrer nos rangs.
Nos
espoirs sont grands, de le voir œuvrer davantage et sans exclusive, en
faveur du rapprochement des personnalités politiques, en particulier
ceux qui ont œuvré pour la stabilité et favorisé la continuité au
sommet de l’Etat.
Alors,
en se tendant la main pour l’exemple, en dépassant leurs différends –
si tenté qu’il en est - et en nous montrant le chemin, lui et son
prédécesseur, l’ancien Président A.A. Mohamed SAMBI ici présent, ils
donneront à nouveau de l’espoir aux comoriens qui les ont vus œuvrer
ensemble et qui croient tellement en leur action commune.
Je
suis reconnaissant envers le Chef de l’Etat pour l’esprit de
collaboration et l’estime réciproque qu’il a su instaurer dans ses
relations avec les exécutifs des iles.
Je
lui saurais gré toutefois de veiller à les pérenniser et de refuser la
démarche de ceux qui veulent imposer aux Gouverneurs, la mise au pas.
Je
ne veux pas accepter le choix cornélien et impossible qu’on veut
m’imposer : celui de choisir entre mon passé encore récent et le
présent ; celui d’opter ou pour mon pays ou pour mon ile d’origine. Je
refuse le choix entre mon père et mon frère.
Ce n’est pas de cette manière que nous devons concevoir et conduire la politique.
Je
sais que Son Excellence Dr IKILILOU Dhoinine a suffisamment montré ses
capacités à rassembler et à concilier pour ne pas laisser persister
cette situation.
Excellence Monsieur le Président de la République,
Honorable assistance,
Je me sens l’obligation morale d’évoquer ici la dureté des conditions de vie des Anjouanais.
Vous
me permettrez alors de parler de la pénurie d’électricité qui frappe
Ndzuwani ces dernières semaines, comme nous n’en avons jamais vu! Cette
pénurie sans précédant, n’affecte pas que les ménages. Elle a gravement
affaibli notre économie. Les administrations ne peuvent plus
travailler. Les entreprises ont cessé leurs activités ; les commerçants
ne vendent plus rien. Car les familles ne consomment plus, faute
d’électricité. Or, comme vous le savez, un pays sans énergie est un pays
qui se meurt.
Nous
nous réjouissons, cependant, que le Président de la République ait
pris, bras-le corps, ce grand problème dès son investiture. Je remercie
l’appui technique et financier qui vient d’être octroyé à l’EDA. Nous
remercions également les efforts du Ministère de l’Energie et ceux de
notre diplomatie pour la mobilisation de nos partenaires, notamment la
Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement autour de cet
enjeu. Dans cet élan national et comme je l’ai dit à Sima le samedi
dernier, je reste convaincu que l’option pour les énergies
renouvelables, notamment l’hydro-électricité à Ndzuwani, reste la
meilleure option pour assurer notre sécurité énergétique et soutenir le
développement durable de notre pays.
Par
ailleurs, je me demande si nous ne devrions pas aller encore plus loin
dans ce chantier : le statut et la gestion de nos sociétés d’Etat
doivent-ils continuer à être les mêmes ? Je pense que non. Je pense
qu’il est temps que nous examinions sérieusement la question à travers
une réflexion nationale en vue d’aboutir à une refondation complète qui
obligera ces établissements publics à atteindre leur vocation,
c’est-à-dire servir de façon satisfaisante leurs usagers et soutenir
l’économie du pays
Voilà,
Mesdames et Messieurs, honorable assistance, le plus beau service que
nous puissions rendre à ce beau pays qui est le nôtre
Excellence Monsieur le Président de la République,
Honorable Assistance,
Je
voudrais pour terminer mon allocution, renouveler mes salutations les
plus chaleureuses et mes remerciements aux représentants des pays amis
et des institutions partenaires de notre pays pour leur présence à
cette cérémonie.
Je
remercie également l’ensemble de cette assistance, ainsi que toutes
celles et tous ceux qui sont ici avec nous, physiquement, par la pensée
ou à travers la radio.
Je
termine en adressant mes félicitations chaleureuses aux Anjouanaises et
aux Anjouanais, pour avoir compris le sens de cette commémoration et
pour leur mobilisation à cet effet.
Je félicite enfin, les organisateurs de cette belle cérémonie.
Merci Monsieur le Président de la République.
Merci Monsieur l’ancien Président de la République
Vive Ndzuwani dans la paix !
Vive la Nation comorienne dans l’unité, la réconciliation et la prospérité !
Que Dieu bénisse Ndzuwani et les Comores.
Je vous remercie !