Mohamed Bacar ne s’approchera pas du président Ikililou Dhoinine

Droit de réponse: A M’hadji et consort, Dhoihirou réagit Dans une lettre publiée le 13 Février 2014 par Mohamed Ali Mhadji soi-disant ...

Droit de réponse: A M’hadji et consort, Dhoihirou réagit

Dans une lettre publiée le 13 Février 2014 par Mohamed Ali Mhadji soi-disant oncle paternel du Président Mohamed Bacar, lettre intitulée «mise au point» à un article publié par Dhoihirou Halidi ancien Directeur de Cabinet du Président Bacar, un article en réponse à certains propos de Jaffar Salim ancien Ministre d’Anjouan, Dhoihirou Halidi remonte de nouveau aux créneaux. Interpellé par l’opinion Comorienne et plus particulièrement celle des Anjouanais témoins de l’histoire de l’Ile de la dernière décennie, Dhoihirou s’exprime.

      

Pour vous dire vrai, je n’ai pas du tout compris la mise au point de Mohamed Ali Mhadji. D’où ma première réaction c’est une indignation à l’endroit de celui à qui je n’ai nullement destiné un quelconque message. La seconde réaction, j’ai eu à m’adresser à Jaffar Salim ancien Ministre de l’intérieur de Mohamed Bacar en ma qualité d’ancien Ministre et ancien Directeur de Cabinet du Président Bacar. C’est avec lui que nous avons des comptes à rendre aux Anjouanais, aux Comoriens, concernant la gestion de chacun de nous aux Côtés de Mohamed Bacar de 2002 à 2008, comme le veut la règle dans pareilles circonstances.

Et c’est ce que j’ai rappelé à Jaffar Salim pour qu’il organise ses archives, et ce n’est surtout pas un écart de langage sauf s’il y a des craintes au niveau de Mohamed Ali Mhadji compagnon de Jaffar Salim pour des transactions éventuelles en cours pour des étouffements de bilan avec les Autorités en place.

Pour ce qui concerne sa revendication de l’incarnation des positions politiques véritables de Mohamed Bacar en sa qualité de parent biologique, citant même que Mohamed Bacar pactise avec lui et son groupe en direct par téléphone depuis le Bénin ; je suis certain de mieux connaitre politiquement Mohamed Bacar que quiconque et l’histoire en jugera de la confiance qu’il a eu à m’accorder et qu’il continue encore présentement à le faire:

Mohamed Bacar s’est toujours tenu loin de la politique de mélange de genre. Des membres de sa famille ont eu des responsabilités, c’est beaucoup plus techniques suivant leurs références universitaires et non des responsabilités politiques au nom d’une affiliation biologique.

Me concernant, il est clairement noté que j’ai eu à jouir de sa confiance tout au long de son parcours politique: Ministres tout au long de son mandat et ensuite Directeur de Cabinet; à ne pas perdre de vue que face à l’intransigeance de Sambi, Ikililou et équipe pour faire démissionner Bacar au moment du déroulement de la présidentielle de l’Ile de 2007, la confiance de Mohamed Bacar pour son intérim n’a été porté ni, à Mohamed Ali Mhadji qui se revendique parent biologique, ni à l’actuel compagnon de Mhadji, Jaffar Salim à l’époque ministre de l’Intérieur d’Anjouan. D’où, ni Mohamed Ali Mhadji, ni Jaffar Salim ne peuvent défier la confiance que m’accorde le Président Mohamed Bacar, et ne puissent dénoter le rejet du président Bacar pour ce qui est du mélange de genre.


Pourl a création d’un Parti politique sous la houlette de Jaffar Salim et l’implication de certains éléments du Pouvoir actuel ; je dirai et dans tous les cas je l’affirme, que Mohamed Bacar n’est du tout pas un adepte du mélange de genre. Ceux qui ont accouché la problématique du mélange de genre en ont tiré les conséquences des attitudes des uns et des autres. Mohamed Bacar n’est du tout pas concerné par le Parti de Mohamed Ali Mhadji et Jaffar Salim en cours de constitution. Et si par hasard, quiconque, pour cause de liens biologiques, il se hasardera à jouer au chat et à la souris, il y aura réactions politico – juridiques.


Pour lerapprochement avec le Président Ikililou que Mohamed Bacar aurait chargé à Mohamed Ali Mhadji et Jaffar Salim ; il n’en est rien de toutes ces rumeurs conçues pour des intérêts personnels. Il est établi que Mohamed Bacar ne s’approchera pas d’Ikililou qui fut acteur et complice aux côtés de Sambi pour toutes les humiliations et autres crimes perpétrés à l’encontre des Anjouanais.


Mohamed Bacar estime que la paix ne peut provenir d’Ikililou qui continue sur les pas de Sambi. Ikililou ne peut être un partenaire fiable pour Mohamed Bacar et c’est l’ancien Directeur de Cabinet de Mohamed Bacar et intérimaire de 2007 qui assume ces propos.


Puisque Mhadji propose que les comoriens passent l’éponge comme en 2001 avec l’Accord de Fomboni en fermant les yeux sur le passé, les évènements de 2007 – 2008 ;Je dirais que j’appartiens à un groupement Anjouanais de réflexion, le FARP qui a exprimé sa position dont je souscris et je m’y reconnais à travers un mémorandum adressé à la Communauté Internationale dans le courant de ce mois de février.

    

Pour rétablir la situation en Union des Comores et réparer les dégâts malveillants de Sambi et les manquements de l’ex-Médiateur de l’UA, le Mozambicain Francisco Madeira, le FARP a soumet 4 sollicitations: un Procès type Vérité – réparations pour éclairer le monde sur ce qui serait réellement passé aux Comores en 2008, voir depuis l’indépendance en 1975 ; la convocation d’une table ronde devant corriger les imperfections de l’Accord de Fomboni et réparer les injonctions constitutionnelles unilatérales de Sambi; proclamer la fin du mandat d’Ikililou en Mai 2014 correspondant à la fin du 1^er round de la Tournante aux Comores ; et la convocation d’élections générales en Mai 2014:nationales et insulaires.

Je terminerai par un message à mes amis: Il ne devait plus être question de réconciliations sans coupables, ni victimes. Que les responsables politiques de notre Pays assument leurs bilans de gestion pour des assises de demain.

Dhoihirou Halidi