En achetant le silence de la presse par des billets de banques, Mamadou contrôle pratiquement la presse comorienne. Vous allez comprendre...
En achetant le silence de la presse par des billets de banques, Mamadou contrôle pratiquement la presse comorienne. Vous allez comprendre tout de suite que cela n'a rien d'un fantasme mais allons par étape.
Dans les médias privés, Mohamed Ali Soilihi a développé des publireportages «La lettre économique» qui rapportent beaucoup de sous, une aubaine, pour une presse qui peine à boucler ses fins de mois. Dans un pays où s'acheter un journal est un luxe, la presse n'a pas les moyens de refuser l'argent du puissant ministre des Finances. La Gazette, Albilad ou encore Le nouvel Observateur se pourlèchent les babines en attendant la fameuse lettre économique, elle vaut 200 000 francs par publication.
Prenons un exemple éloquent : Dans l'affaire des détournements présumés de la redevance des bateaux battants pavillons comoriens, plusieurs noms ont été cités dont celui qui revenait souvent ZOUBEIR AHMED SOUFIANE. Il aurait perçu dans son compte personnel quelques 100 millions de francs venant d'Akram Sheikh alors gestionnaire des pavillons comoriens. Un média privé avait dénoncé ce crime économique et avait poussé à la démission le ministre des Transports Rastami Mouhidine. Pourtant, le ministre des Finances de 2008, qui n'est autre que MAMADOU, qui avait ordonné à Akram de verser ces fonds dans le compte de ZOUBEIR a été curieusement épargné. En d'autres termes, les complices ont été dénoncés et dénigrés mais pas l'auteur. J'ai appris que le quotidien privé "indépendant" a choisi de fermer sa gueule pour préserver sa principale source d'argent, estimé à 800 000 francs par mois, l'équivalent de la masse salariale. Les exemples sont légions et Mamadou marche dans la presse comme dans un tapis rouge.
A l'Office de la radio et de la télévision des Comores (ORTC), Mamadou n'a pas besoin de donner des consignes. Son ancien Directeur de cabinet, Soilih Mohamed Soilih (Sms) veille à ce qu'on ne touche pas un cheveu de «l'artiste» comme il le surnomme. Le vice-président Fouad Mohadji qui a critiqué publiquement des contrats signés par Mamadou en a fait les frais: «Je suis systématiquement censuré par l'Ortc» se plaignait le V-P Fouad, tel un citoyen lambda.
Je vous ai laissé le gros morceau pour la fin : Al-watwan bien sûr. Ici, il n'y a pas de comparaison possible. Le quotidien financé à 100% par l'Etat est composé d'une équipe, certes, difficilement contrôlable. Mais Mamadou connait un moyen pour les faire plier : Ce moyen c'est évidement le budget. Il est de 100 millions de francs annuel dont une partie est versée dans les salaires et une autre pour soutenir le coût exorbitant auprès de l'imprimerie Grafica. Mamadou verse sadiquement au compte-gouttes cette subvention mettant le journal dans une position ambiguë et précaire. Dans ces conditions, CRITIQUER les Finances dans le canard de l'Etat n'est pas aussi spontané et l'on s'étouffe en faisant semblant d'écrire. Entre temps, la lettre économique apparaît «gratuitement» dans Al-Watwan Quotidien tous les mercredis comme pour montrer qui est le Boss et les autres se terrent.
J'aimerais rappeler à MAMADOU une phrase qui n'est peut-être plus d'actualité d'un grand journaliste comorien dans une grande interview qui disait: «Parfois on a même l'impression que ces gens (le ministère des Finances) confondent l'argent que le contribuable comorien met à la disposition des médias et, de manière générale, de l'information avec l'argent qui sortirait de leur propre poche et, donc, de l'argent qui doit servir à leur cirer les pompes».
Et aujourd'hui on nous dit de cirer les chaussures de Mamadou, pour qu'il exécute le budget! ça va pas ou quoi?
Dans les médias privés, Mohamed Ali Soilihi a développé des publireportages «La lettre économique» qui rapportent beaucoup de sous, une aubaine, pour une presse qui peine à boucler ses fins de mois. Dans un pays où s'acheter un journal est un luxe, la presse n'a pas les moyens de refuser l'argent du puissant ministre des Finances. La Gazette, Albilad ou encore Le nouvel Observateur se pourlèchent les babines en attendant la fameuse lettre économique, elle vaut 200 000 francs par publication.
Prenons un exemple éloquent : Dans l'affaire des détournements présumés de la redevance des bateaux battants pavillons comoriens, plusieurs noms ont été cités dont celui qui revenait souvent ZOUBEIR AHMED SOUFIANE. Il aurait perçu dans son compte personnel quelques 100 millions de francs venant d'Akram Sheikh alors gestionnaire des pavillons comoriens. Un média privé avait dénoncé ce crime économique et avait poussé à la démission le ministre des Transports Rastami Mouhidine. Pourtant, le ministre des Finances de 2008, qui n'est autre que MAMADOU, qui avait ordonné à Akram de verser ces fonds dans le compte de ZOUBEIR a été curieusement épargné. En d'autres termes, les complices ont été dénoncés et dénigrés mais pas l'auteur. J'ai appris que le quotidien privé "indépendant" a choisi de fermer sa gueule pour préserver sa principale source d'argent, estimé à 800 000 francs par mois, l'équivalent de la masse salariale. Les exemples sont légions et Mamadou marche dans la presse comme dans un tapis rouge.
A l'Office de la radio et de la télévision des Comores (ORTC), Mamadou n'a pas besoin de donner des consignes. Son ancien Directeur de cabinet, Soilih Mohamed Soilih (Sms) veille à ce qu'on ne touche pas un cheveu de «l'artiste» comme il le surnomme. Le vice-président Fouad Mohadji qui a critiqué publiquement des contrats signés par Mamadou en a fait les frais: «Je suis systématiquement censuré par l'Ortc» se plaignait le V-P Fouad, tel un citoyen lambda.
Je vous ai laissé le gros morceau pour la fin : Al-watwan bien sûr. Ici, il n'y a pas de comparaison possible. Le quotidien financé à 100% par l'Etat est composé d'une équipe, certes, difficilement contrôlable. Mais Mamadou connait un moyen pour les faire plier : Ce moyen c'est évidement le budget. Il est de 100 millions de francs annuel dont une partie est versée dans les salaires et une autre pour soutenir le coût exorbitant auprès de l'imprimerie Grafica. Mamadou verse sadiquement au compte-gouttes cette subvention mettant le journal dans une position ambiguë et précaire. Dans ces conditions, CRITIQUER les Finances dans le canard de l'Etat n'est pas aussi spontané et l'on s'étouffe en faisant semblant d'écrire. Entre temps, la lettre économique apparaît «gratuitement» dans Al-Watwan Quotidien tous les mercredis comme pour montrer qui est le Boss et les autres se terrent.
J'aimerais rappeler à MAMADOU une phrase qui n'est peut-être plus d'actualité d'un grand journaliste comorien dans une grande interview qui disait: «Parfois on a même l'impression que ces gens (le ministère des Finances) confondent l'argent que le contribuable comorien met à la disposition des médias et, de manière générale, de l'information avec l'argent qui sortirait de leur propre poche et, donc, de l'argent qui doit servir à leur cirer les pompes».
Et aujourd'hui on nous dit de cirer les chaussures de Mamadou, pour qu'il exécute le budget! ça va pas ou quoi?
Par Toyb Ahmed
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