A Madagascar, le président Hery Rajaonarimampianina affirme ses pouvoirs, et temporise sur la nomination du Premier ministre. Il a notamment...
A Madagascar, le président Hery Rajaonarimampianina affirme ses pouvoirs, et temporise sur la nomination du Premier ministre. Il a notamment constaté « l'expiration du mandat de la Haute Cour constitutionelle » (HCC) qui avait émis un « avis » donnant au parti d'Andry Rajoelina l'exclusivité de la nomination du Premier ministre.
Pour Sylvain Ranjalahy, directeur éditorial du quotidien L'Express, l'équation est simple : changer la Haute Cour constitutionelle était le seul moyen pour Hery Rajaonarimampianina de ne pas se faire avaler par le Mapar.
L'éditorialiste poursuit : « Le parti d'Andry Rajoelina menace de recourir à la HCC, pour protester contre l'élimination de son candidat au poste de Premier ministre. Comme la Cour ne peut pas se déjuger, elle a déjà dit que c'était au Mapar de nommer le Premier ministre, le président a préféré constater la fin de son mandat qui expirait en 2010
pour la changer ».
Deux scénarios, désormais, se dessinent, concernant la nomination du Premier ministre. Le premier officiel : le président malgache appelle à la concertation et ses proches veulent un dialogue entre tous les partis de l'Assemblée. Le second, une hypothèse de Sylvain Ranjalahy : la nouvelle HCC statuera sur un Premier ministre, nommé par la coalition qui a la majorité absolue à l'Assemblée nationale. Depuis deux jours, les députés pro-Rajaonarimampianina, de la plateforme PMP, revendiquent les deux tiers de cette Assemblée nationale. Par RFI
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