Ahmed Sambi veut nier ses aveux de fraude électorale et porter plainte en France. Il est tellement obsédé par le pouvoir et les honneurs...
Ahmed Sambi veut nier ses aveux de fraude électorale et porter plainte en France.
Il est tellement obsédé par le pouvoir et les honneurs de la «Ripoux-blique» qu'il ne recule devant aucune honte, ni forfaiture.
Après avoir constaté l'ampleur la lame de fond faite de désapprobation et de malédiction envers sa trahison envers le peuple comorien, quand il admit devant Mohamed Saïd Fazul les ordres qu'il a donnés pour frauder les élections présidentielles de 2010 pour que la victoire de ce dernier soit attribuée à Ikililou Dhoinine, Ahmed Sambi se sait en sursis et sur la sellette, surtout à un moment où il envisage une candidature présidentielle très controversée pour 2016. Sentant donc que la divulgation de sa confession, qui devait rester secrète, a produit l'effet d'une bombe thermonucléaire, il a décidé de porter plainte contre le site www.lemohelien.com, qui a été le premier à diffuser ses aveux sur la fraude, qui n'a jamais manqué de fustiger ses méthodes criminelles à la tête de l'État comorien (2006-2011), et qui s'oppose catégoriquement à toute candidature venant de lui en 2016 pour le poste de chef de l'État, puisque cette élection n'est...
...ouverte au niveau présidentiel qu'à nos frères et sœurs de la Grande-Comore. Aujourd'hui, se sachant encore plus méprisé par le peuple comorien, le plus grand Tartuffe de toute l'Histoire des Comores cherche une occasion pour en finir avec un site Internet qui a toujours dénoncé ses turpitudes et ses méfaits.
Dès lors, dans l'attente très sympathique de la convocation, qu'on dit imminente, a été entrepris un grand travail de collecte et collationnement de documents qui vont permettre de démontrer qu'il y a eu une fraude électorale immense et éhontée a commencé, et ces documents démontreront que le Président Ahmed Sambi était au courant de tout et qu'il en était le chef d'orchestre. De plus, des témoignages écrits et certifiés seront produits pour prouver que devant Mohamed Saïd Fazul, le maître-tricheur a bel et bien reconnu la fraude qu'il a organisée, piétinant la Loi de Dieu et celle des hommes, alors qu'il se dit un «homme de Dieu».
Comme la reconnaissance de cette fraude est le sujet qui passionne et énerve le plus les Comoriens actuellement, le statut de «religieux» qu'affiche l'«Ayatollah» du mensonge et de la fraude en a pris un sale coup, un coup mortel, et il cherche à se venger.
En réalité, Ahmed Sambi a la mémoire courte car même l'Ambassadeur de France à Moroni, à l'époque Luc Hallade, avait dénoncé cette fraude, provoquant une crise de plus dans les relations passionnelles entre les Comores et la France, alors que les Comoriens honnêtes et sérieux vomissaient le gouvernement Ahmed Sambi et souhaitaient le voir quitter la scène politique dans les meilleurs délais. À l'époque, Achiraf Ben Cheikh, le ministre d'État chargé des Élections, avait déclaré sur les ondes de RFI que la fraude était tellement immense qu'il n'y avait même pas eu d'élections à Anjouan au deuxième tour. Le 26 décembre 2010, jour du 2ème tour, les élections commencèrent par une fraude gigantesque, qui fut annoncée à la première heure par la presse internationale, et ladite fraude avait eu lieu notamment dans la région de Mirontsy et ailleurs, à Anjouan. Des caciques de la défunte Majorité présidentielle reconnaissent que les procès-verbaux des élections étaient déjà remplis et signés à Moroni, avant d'être acheminés vers les bureaux de vote et être retournés à Moroni. Des assesseurs reconnaissent avoir été «achetés» par l'argent de l'État, alors qu'Ahmed Sambi était Président de la République.
Ahmed Sambi, contorsionniste hors-pair, peut arguer du fait qu'il n'a pas reconnu la fraude devant Mohamed Saïd Fazul. Il est attendu sur ce terrain, et il aura une belle surprise, sur laquelle il n'est pas nécessaire de s'étendre pour l'instant. Sur les affaires de l'État comorien, cet homme-là n'a pas le droit de changer de discours au gré des changements d'interlocuteurs. D'ailleurs, ça sera plainte contre plainte, car bientôt, une requête, déjà prête, sera déposée à Moroni, suite aux aveux de l'ancien dictateur sur la fraude électorale de 2010. Ce dimanche 1er décembre 2013, à Paris, a lieu une importante réunion sur la suite juridique, judiciaire et juridictionnelle à donner à la reconnaissance par Ahmed Sambi de la fraude électorale de 2010. Des actions sont aussi envisagées contre le cimentier de Mtwara (Tanzanie) et autres corrupteurs et corrompus de la «Ripoux-blique»
En tout état de cause, la plainte d'Ahmed Sambi ne va pas tempérer la virulence et la réalité de la dénonciation des turpitudes d'un homme qui a mis les Comores par terre et qui croit que les Comoriens sont tellement désespérés qu'ils vont, pour la deuxième fois, lui donner le Bon Dieu sans confession. Le slogan qu'on va désormais adopter à l'égard de cet homme qui déteste tant les Comores et les Comoriens doit associer sa bande de malfaiteurs, et se décliner sous «Moufou!», «Vous êtes morts!».
Par ARM
© www.lemohelien.com – Dimanche 1er décembre 2013.