Les services secrets israéliens (Mossad), élaborent avec l'Arabie saoudite un plan de crise pour attaquer l'Iran, écrit lundi le ...
Les services secrets israéliens (Mossad), élaborent avec l'Arabie saoudite un plan de crise pour attaquer l'Iran, écrit lundi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
Selon la presse, cette stratégie commune sera mise en œuvre si l'accord qui devrait être signé cette semaine à Genève ne satisfaisait pas Tel-Aviv et Riyad, tous les deux préoccupés par le problème nucléaire iranien.
Les experts y voient surtout une tentative d'influer sur le déroulement des négociations entre les six médiateurs et Téhéran.
"Deux anciens ennemi s'allient contre Téhéran", titre le Sunday Times. Israël et l'Arabie saoudite sont persuadés que les négociations internationales, qui ressemblent plutôt à une politique de pacification de l’"agresseur", ne freineront pas le programme nucléaire iranien.
Selon le Sunday Times, Riyad a déjà accepté d'ouvrir son espace aérien aux Israéliens s'ils décidaient d'attaquer l'Iran. Ce nouvel "allié" de Tel-Aviv serait même prêt à aller bien plus loin en matière de soutien tactique en lui fournissant des hélicoptères de sauvetage, des avions de ravitaillement et des drones. "Les Saoudiens sont furieux et sont prêts à mettre à disposition d'Israël toute aide nécessaire", a déclaré à la revue une source diplomatique.
Les observateurs de la région confirment que l'alliance israélo-saoudienne n'est pas un mythe.
"Il y a certainement beaucoup de discussions entre les deux pays en coulisses et des scénarios plausibles prévoyant un certain niveau de coopération entre les renseignements et dans le secteur opérationnel, explique Teodor Karassik de l'Institut d'analyse militaire au Moyen-Orient (INEGMA). Mais je ne pense pas qu’un scénario concret soit viable. Aucune préparation militaire n’est en cours. Le Conseil de coopération des Etats arabes du Golfe (CCG) est simplement en négociations avec Israël pour définir leur réaction aux décisions et accords du groupe 5+1.
Toutes ces informations n'ont rien d'un scoop. Alexandre Ignatenko, président de l'Institut de religion et de politique, écrivait il y a trois ans qu'un consensus israélo-saoudien se formait au Moyen-Orient au sujet de l'Iran. Les Saoudiens voudraient se défaire de l'Iran par le biais des Israéliens, de la même manière qu’ils 'avaient fait par le biais des Américains avec l'Irak de Saddam Hussein. L'expert avait mentionné à plusieurs reprises des accords secrets entre l'Arabie saoudite et Israël dans le cadre desquels les Saoudiens promettaient de mettre leur territoire à disposition si Israël décidait de bombarder les sites nucléaires iraniens. Dans ce sens, l'Iran serait capable de "réconcilier" Israël et les Arabes.
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou entreprend de grands efforts diplomatiques pour tenter d'empêcher un accord entre les six médiateurs et l'Iran à des conditions qu'il estime trop souples et représentant une menace pour l'Etat juif. Ainsi, le président français François Hollande s'est rendu hier en Israël et mercredi Netanyahou rencontrera le président russe Vladimir Poutine à Moscou. Cependant dans l'ensemble, les dispositions des observateurs en prévision d'un nouveau cycle de négociations à Genève sont plutôt optimistes. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré que les six médiateurs et l'Iran étaient proches d'un accord et qu'il ne fallait pas laisser passer cette chance. "A l'heure actuelle, il n'existe aucun différend fondamental sur les questions pratiques", a déclaré le ministre. Par RIA Novosti
Selon la presse, cette stratégie commune sera mise en œuvre si l'accord qui devrait être signé cette semaine à Genève ne satisfaisait pas Tel-Aviv et Riyad, tous les deux préoccupés par le problème nucléaire iranien.
Les experts y voient surtout une tentative d'influer sur le déroulement des négociations entre les six médiateurs et Téhéran.
"Deux anciens ennemi s'allient contre Téhéran", titre le Sunday Times. Israël et l'Arabie saoudite sont persuadés que les négociations internationales, qui ressemblent plutôt à une politique de pacification de l’"agresseur", ne freineront pas le programme nucléaire iranien.
Selon le Sunday Times, Riyad a déjà accepté d'ouvrir son espace aérien aux Israéliens s'ils décidaient d'attaquer l'Iran. Ce nouvel "allié" de Tel-Aviv serait même prêt à aller bien plus loin en matière de soutien tactique en lui fournissant des hélicoptères de sauvetage, des avions de ravitaillement et des drones. "Les Saoudiens sont furieux et sont prêts à mettre à disposition d'Israël toute aide nécessaire", a déclaré à la revue une source diplomatique.
Les observateurs de la région confirment que l'alliance israélo-saoudienne n'est pas un mythe.
"Il y a certainement beaucoup de discussions entre les deux pays en coulisses et des scénarios plausibles prévoyant un certain niveau de coopération entre les renseignements et dans le secteur opérationnel, explique Teodor Karassik de l'Institut d'analyse militaire au Moyen-Orient (INEGMA). Mais je ne pense pas qu’un scénario concret soit viable. Aucune préparation militaire n’est en cours. Le Conseil de coopération des Etats arabes du Golfe (CCG) est simplement en négociations avec Israël pour définir leur réaction aux décisions et accords du groupe 5+1.
Toutes ces informations n'ont rien d'un scoop. Alexandre Ignatenko, président de l'Institut de religion et de politique, écrivait il y a trois ans qu'un consensus israélo-saoudien se formait au Moyen-Orient au sujet de l'Iran. Les Saoudiens voudraient se défaire de l'Iran par le biais des Israéliens, de la même manière qu’ils 'avaient fait par le biais des Américains avec l'Irak de Saddam Hussein. L'expert avait mentionné à plusieurs reprises des accords secrets entre l'Arabie saoudite et Israël dans le cadre desquels les Saoudiens promettaient de mettre leur territoire à disposition si Israël décidait de bombarder les sites nucléaires iraniens. Dans ce sens, l'Iran serait capable de "réconcilier" Israël et les Arabes.
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou entreprend de grands efforts diplomatiques pour tenter d'empêcher un accord entre les six médiateurs et l'Iran à des conditions qu'il estime trop souples et représentant une menace pour l'Etat juif. Ainsi, le président français François Hollande s'est rendu hier en Israël et mercredi Netanyahou rencontrera le président russe Vladimir Poutine à Moscou. Cependant dans l'ensemble, les dispositions des observateurs en prévision d'un nouveau cycle de négociations à Genève sont plutôt optimistes. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré que les six médiateurs et l'Iran étaient proches d'un accord et qu'il ne fallait pas laisser passer cette chance. "A l'heure actuelle, il n'existe aucun différend fondamental sur les questions pratiques", a déclaré le ministre. Par RIA Novosti