Les femmes enceintes qui ronflent ont plus de risques d’accoucher par césarienne et de donner naissance à des bébés plus petits, révèle une ...
Les femmes enceintes qui ronflent ont plus de risques d’accoucher par césarienne et de donner naissance à des bébés plus petits, révèle une étude.
Ronfler n’est pas bon pour le futur bébé. Une vaste étude de l’université du Michigan publiée dans la revue scientifique Sleep établit un lien entre des ronflements de la mère et la santé du futur bébé. Les chercheurs ont découvert en effet que ronfler deux à trois nuits par semaine augmente le risque de subir une césarienne et de bébé de plus faible poids.
Les femmes qui ronflaient avant et pendant la grossesse se sont avérées le plus à risque. Elles avaient 65 % de risques en plus d’avoir un bébé plus petit que la normale. Elles doublaient également leur probabilité de subir une césarienne à l’accouchement.
Les femmes dont les ronflements sont apparus uniquement pendant la grossesse étaient aussi plus à risque que celles qui ne ronflent pas.
L’étude a porté sur 1 673 femmes enceintes dont 35 % ont rapporté ronfler de façon habituelle pendant la grossesse. Elles ont été interrogées sur leurs éventuels ronflements et leur fréquence. Les données sur l’accouchement ainsi que leur mode de vie (alcool, alimentation, tabac…) ont été pris en compte.
Mieux repérer les troubles respiratoires pendant la grossesse
Selon les experts, la survenue de ronflements pendant la grossesse peut parfois signaler des problèmes de santé plus graves chez la mère qui pourrait souffrir par exemple d’apnée du sommeil, de problèmes respiratoires due à une moindre oxygénation du sang pendant la nuit, une hypertension artérielle ou encore une pré-éclampsie.
Quant à l’impact sur le poids de l’enfant, les chercheurs suggèrent que les ronflements pourraient déclencher une inflammation qui affecterait le placenta.
Pour le Dr louise O’Brien, auteure de l’étude, ces résultats soulignent l’importance de "mieux repérer les troubles respiratoires pendant la grossesse" qui pourraient entraîner des complications à l’accouchement ou pour le bébé.
Par Emilie Cailleau| topsante.com
Ronfler n’est pas bon pour le futur bébé. Une vaste étude de l’université du Michigan publiée dans la revue scientifique Sleep établit un lien entre des ronflements de la mère et la santé du futur bébé. Les chercheurs ont découvert en effet que ronfler deux à trois nuits par semaine augmente le risque de subir une césarienne et de bébé de plus faible poids.
Les femmes qui ronflaient avant et pendant la grossesse se sont avérées le plus à risque. Elles avaient 65 % de risques en plus d’avoir un bébé plus petit que la normale. Elles doublaient également leur probabilité de subir une césarienne à l’accouchement.
Les femmes dont les ronflements sont apparus uniquement pendant la grossesse étaient aussi plus à risque que celles qui ne ronflent pas.
L’étude a porté sur 1 673 femmes enceintes dont 35 % ont rapporté ronfler de façon habituelle pendant la grossesse. Elles ont été interrogées sur leurs éventuels ronflements et leur fréquence. Les données sur l’accouchement ainsi que leur mode de vie (alcool, alimentation, tabac…) ont été pris en compte.
Mieux repérer les troubles respiratoires pendant la grossesse
Selon les experts, la survenue de ronflements pendant la grossesse peut parfois signaler des problèmes de santé plus graves chez la mère qui pourrait souffrir par exemple d’apnée du sommeil, de problèmes respiratoires due à une moindre oxygénation du sang pendant la nuit, une hypertension artérielle ou encore une pré-éclampsie.
Quant à l’impact sur le poids de l’enfant, les chercheurs suggèrent que les ronflements pourraient déclencher une inflammation qui affecterait le placenta.
Pour le Dr louise O’Brien, auteure de l’étude, ces résultats soulignent l’importance de "mieux repérer les troubles respiratoires pendant la grossesse" qui pourraient entraîner des complications à l’accouchement ou pour le bébé.
Par Emilie Cailleau| topsante.com