La baraka de Mouigni Baraka, inimitable Gouverneur de Grande-Comore. Un boulimique d'argent facile, «Mouigni». «Mouigui», c'est M...
La baraka de Mouigni Baraka, inimitable Gouverneur de Grande-Comore.
Un boulimique d'argent facile, «Mouigni». «Mouigui», c'est Mouigni Baraka, Gouverneur de la Grande-Comore, atteint par une inextinguible baraka quand il s'agit d'argent facile, et passé maître dans l'enrichissement non pas rapide, mais carrément supersonique et qui répète à tous ceux dont il croise la route: «L'argent n'a pas d'odeur, la misère, si». Alors, comme la misère a l'odeur qui peut se transformer en puanteur, il préfère avoir de l'argent, beaucoup d'argent, que celui soit celui de la Douane des Comores, où il a beaucoup fait parler de lui, et pas en bien, ou celui du Gouvernorat de la Grande-Comore, une île qu'il met en coupe réglée depuis son installation sur les lieux en mai 2011. Et, là, il ne s'agit même pas de ses pitoyables Assises de la Diaspora, de 2012 à Dunkerque, qui ont éclusé 160.000 euros ou 80 millions de francs comoriens. De la pure folie furieuse.
L'ancien gabelou devenu très riche, et élu Gouverneur grâce au soutien de Mohamed Daoud dit «Kiki», devenu son meilleur ennemi aujourd'hui, est un homme très pressé, très pressé de s'en mettre plein les poches. Le samedi 21 septembre 2013, il se lança dans une pitoyable opération de distribution de fournitures gratuites aux élèves de la Grande-Comore, à grands renforts publicitaires. Il a investi dans l'opération 30 millions de francs comoriens, mais en demanda et obtint 109 millions au Gouvernorat de la Grande-Comore. Pour lui-même. N'est-il pas le Gouverneur de l'île? Ne peut-il pas obtenir ce qu'il veut des agents qu'il a lui-même nommés? Et, ce n'est pas fini: la conception des cahiers est une opération de marketing politique, destinée à faire la propagande de Monsieur le Gouverneur, qui veut être élu Président de la République en 2016.
Comme il sait que l'élection présidentielle de 2016 sera une belle débauche d'argent sale, il a trouvé une parade: il «gratte» partout. Rien n'est de trop pour lui quand il s'agit de se faire de l'argent. Pour cela, il n'hésite pas à aider tel à obtenir un passeport de service et un visa d'entrée en France moyennant 3 millions de francs comoriens la personne. Les «bénéficiaires» de ses fameuses «largesses administratives et consulaires» ne sont même pas fonctionnaires au Gouvernorat de la Grande-Comore, mais juste des Comoriens qui veulent partir ailleurs, fatigués par le désordre et la misère créés par le grandiose Ikililou Dhoinine aux Comores. Mais, la mise à l'écart du garçon maudit de la Sûreté nationale, l'inimitable Abi Amri Ali Bacar, n'affecte en rien son business. Il ne reste plus qu'à lui souhaiter très bonne continuation, tout en lui disant que rien n'est gagné pour 2016, et que de l'argent sale ne fait nécessairement une bonne élection.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Jeudi 31 octobre 2013.