(Moroni le 1er octobre 2013). Depuis quelques jours, la question de l’interprétation de la durée du mandat des députés a fait son appari...
(Moroni le 1er octobre 2013).
Depuis quelques jours, la question de l’interprétation de la durée du mandat des députés a fait son apparition sur la scène publique. Les médias en ont fait un sujet de débat et des responsables politiques ont estimé devoir s’exprimer sur le sujet.
Tous les responsables politiques doivent avoir à l’esprit que la stabilité qui prévaut aujourd’hui résulte notamment du respect de notre constitution qui a été élaborée au prix de difficultés considérables.
Il est inconcevable de prétendre trouver une issue aux questions posées en dehors de ladite constitution sous peine d’engager notre pays dans une nouvelle aventure avec les conséquences dramatiques qui peuvent en découler. Notre devoir à tous est donc de rester au mieux dans l’esprit de la loi fondamentale et d’éviter de lui faire dire des désidératas catégoriels.
Cela étant, nous devons admettre qu’il persiste une vraie confusion dans l’interprétation du mandat des députés actuels entre ceux qui estiment qu’il arrive à terme en avril 2014 et ceux qui croient qu’il s’achève en avril 2015. Pour sortir de cet imbroglio, il est souhaitable que le chef de l’Etat, garant des institutions, se saisisse de cette question et convie, autour d’une table, les grands élus et la classe politique pour en discuter dans la sérénité.
Ahmed Ali ,
Directeur de cabinet du gouverneur de Ngazidja
Depuis quelques jours, la question de l’interprétation de la durée du mandat des députés a fait son apparition sur la scène publique. Les médias en ont fait un sujet de débat et des responsables politiques ont estimé devoir s’exprimer sur le sujet.
Tous les responsables politiques doivent avoir à l’esprit que la stabilité qui prévaut aujourd’hui résulte notamment du respect de notre constitution qui a été élaborée au prix de difficultés considérables.
Il est inconcevable de prétendre trouver une issue aux questions posées en dehors de ladite constitution sous peine d’engager notre pays dans une nouvelle aventure avec les conséquences dramatiques qui peuvent en découler. Notre devoir à tous est donc de rester au mieux dans l’esprit de la loi fondamentale et d’éviter de lui faire dire des désidératas catégoriels.
Cela étant, nous devons admettre qu’il persiste une vraie confusion dans l’interprétation du mandat des députés actuels entre ceux qui estiment qu’il arrive à terme en avril 2014 et ceux qui croient qu’il s’achève en avril 2015. Pour sortir de cet imbroglio, il est souhaitable que le chef de l’Etat, garant des institutions, se saisisse de cette question et convie, autour d’une table, les grands élus et la classe politique pour en discuter dans la sérénité.
Ahmed Ali ,
Directeur de cabinet du gouverneur de Ngazidja