Madagascar recule au 148e rang mondial sur 189 pays dans la facilitation de faire des Affaires selon le rapport «Doing business 2014 » (DB20...
Madagascar recule au 148e rang mondial sur 189 pays dans la facilitation de faire des Affaires selon le rapport «Doing business 2014 » (DB2014) de la Banque mondiale et de la Société financière internationale (SFI).
Classée au 144e dans le rapport de DB2013, Madagascar a reculé de 4 places dans le nouveau rapport de la BM selon lequel les pays sont classés en fonction de la facilité d'y faire des affaires, de 1 à 189, dont la première place indique le plus haut niveau de facilité et un environnement réglementaire propice aux opérations commerciales.
Les domaines où Madagascar a eu de progrès dans ce rapport concernent l'obtention de prêts 180e (+2 places), les paiements des impôts 61e (+11 places) et le commerce transfrontalier 115e (+ 6 places).
Selon le DB2014, Madagascar a facilité le paiement des impôts par les contribuables et les entreprises à un coût moindre avec l' utilisation du système de paiement en ligne. En ce qui concerne le commerce transfrontalier, ce domaine a été plus facile par le déploiement d'une plate-forme en ligne reliant les opérateurs du commerce avec les autorités publics impliqués dans le processus d'échange et de dédouanement.
Cependant, aucune réforme et même des reculs ont été constatés par la BM et la SFI dans les domaines de la création d'entreprise 29è (-12 places) ; l'octroi de permis de construire 157è (-7 places) ; le raccordement à l'électricité 187è ; le transfert de propriété 155è (-7 places) ; la protection des investisseurs 68è (- 1 place) ; l'exécution des contrats 160è (-2 places) et le règlement de l'insolvabilité 157è (-5 places).
Notons que Doing Business est une analyse des réglementations d' une économie qui ont un impact sur les entreprises au cours de leur cycle de vie. Le rapport ne mesure pas tous les aspects de l' environnement réglementaire qui sont importants pour les entreprises et les investisseurs et ne prend pas non plus en compte la sécurité, la stabilité macroéconomique, la corruption, le niveau de formation ou la robustesse des systèmes financiers. Fi
COMMENTAIRES