Après les fausses notes dans la diplomatie, le radotage à la Mosquée de Djoiezi Au secours! À l'aide! Il faut sauver le soldat ...
Au secours! À l'aide! Il faut sauver le soldat Mohamed Bakri Ben Charif Abdoulfattah, malheureux premier chef de la diplomatie de l'ère Ikililou Dhoinine, brutalement tombé du tomatier le 13 juillet 2013, lors du remaniement ministériel que tout le monde connaît. Son «cousinage» avec la Première Dame, qui était sa véritable chef et interlocutrice, sa fidélité larmoyante, obséquieuse et obsessionnelle envers le chef de l'État, ses protections supposées à Paris et son arabophonie ne l'ont pas sauvé de la dégringolade gouvernementale. Après avoir reçu de fausses promesses de la part du chef de l'État sur sa volonté de le maintenir en place même en cas de remaniement ministériel, il a non seulement été débarqué du ministère des Relations extérieures, qui lui permettait de voyager aux quatre coins du monde, mais en plus, il a subi le...
déshonneur et l'humiliation d'avoir été remplacé à la tête de la moribonde diplomatie comorienne par le Docteur El Anrif Saïd Hassane, alors Conseiller politique à l'Ambassade des Comores à Paris, qui était son accompagnateur lors de ses escapades parisiennes. Piqué au vif par ce qu'il considère être une trahison, un manque de savoir-vivre et de bonnes manières de la part du chef de l'État, il refusa de se rendre à la cérémonie passation de services avec le Docteur El Anrif Saïd Hassane, une première mondiale, et se barricada dans la résidence qui lui avait été attribuée quand il sévissait à la tête de la pathétique diplomatie comorienne.
Désormais replié à Djoiezi, Mohéli, où on lui reproche à mort le fait de n'avoir recruté aucun cadre de la ville au temps de sa splendeur diplomatique dorénavant révolue, il passe son temps entre les pleurnicheries larmoyantes, accusant le chef de l'État de «trahison» pour l'avoir chassé du ministère des Relations extérieures, et les radotages à la Mosquée principale de Djoiezi, où il inquiète la population par sa propension à commencer la direction de la prière – il est devenu ou redevenu Imam – par une Sourate (Chapitre du Coran) plus courte pour en finir par une Sourate plus longue, alors qu'on commence la prière de la Sourate la plus longue vers la plus courte. Méchantes langues comme d'habitude, les Djoieziens se rendent par centaines à la Mosquée pour se rendre compte par eux-mêmes de la «chose». Pour la plupart des gens qui le voient officier ainsi, cette façon de conduire la prière ne peut être due qu'à un coup de soleil consécutif à son limogeage à la fois brutal et manquant de charité et d'humanité. À l'heure qu'il est, on ne sait pas si l'affaire relève de Dieu et de la théologie, de la Science politique ou de la psychiatrie. En tout cas, c'est une affaire à suivre de près…
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