S’il y a une chanson, une expression plus entendue aux Comores ça serait bien celle-ci : « votre correspondant n’est pas joignable », deva...
S’il y a une chanson, une expression plus entendue aux Comores ça serait bien celle-ci : « votre correspondant n’est pas joignable », devançant de loin l’hymne national en nombre d’écoute par jour et par personne. Chacun de nous entend cette expression au moins cinq fois par jour. Au grand matin, quand on veut dire bonjour à ta maman qui habite au village, tu tombes automatiquement sur la voix douce de cette dame payée pour répéter cette expression «votre correspondant n’est pas joignable». Telle est la marche de cette grande société d’Etat appelée Comores télécom, l’unique société qui gère les communications du pays via la téléphonie mobile. A l’espace de dix ans (10 ans), Comores télécom a passé du 1G au 2G puis il y a deux semaines à la 3G, c’est-à-dire de troisième génération mais le problème de réseaux persiste et devient aujourd’hui plus que jamais une de ses flambeaux. Y a-t-il des ingénieurs en réseaux et en électronique dans ce labyrinthe ?
Habitué quand même à ces maladresses à répétition, le citoyen lambda ne sait où et en vers qui réclamer ses droits vis- à- vis de Comores télécom. Vache à lait de grands dignitaires de l’Etat, cette société connait depuis belles lurettes d’énormes détournements de fonds mais ni les présidents qui ce sont succédés dans ce pays, ni les ministres de tutelles ne se sont jamais posés la moindre question du devenir de cette coquille vide et encombrante société qui est à la solde de tous les délinquants économiques de notre pays.
La privatisation des Comores télécom, reste pour la majeure partie de gens la seule solution, sinon l’unique remède pour sauver ce navire qui prend l’eau de partout et qui risque de sombrer faute d’un sérieux et expérimenté commandant.
Partout dans le monde les règles changent et les verrous sautent. Mais aux Comores rien ne change et rien ne bouge. Quand on dit que le monde est devenu aujourd’hui un petit village à cause des nouvelles techniques de l’information et des communications (NTIC), ici chez nous, c’est la vie de l’homme de la caverne vivant au rythme de la lumière du soleil et celle de la lune qui persiste.
L’eau est une religion
La société d’eau et de l’électricité affiche quant à elle les mêmes handicaps voire même pire que Comores Télécom. Avec les nouveaux dirigeants de la Mamwé, on est dans la prolongation de l’impuissance. Nombre de ses reformes sont dictées à la hâte, donc non productives. C’est vrai que l’on peut parler de duperie, j’assume ce mot. « La cascade de nominations à des postes importants d’obligés du palais », incompétents et mal intentionnés comme disait Laurend Mauduit fait de notre pays une vraie république des copains. Comment qualifier donc cette médiocrité des services de ces deux sociétés d’Etat ? Médiocrité, oui c’est le bon mot.
Comment sortir le pays de ces deux pièges sinon de ces deux bourbiers: l’énergie et les télécom afin de relancer l’économie ?
Cette situation que je considère de crise, est aggravée par l’absence d’alternative crédible, facilitant l’accès au sommet de ces sociétés, d’individus sans foi, ni loi c’est-à-dire qui ne se soumettent à aucune règle éthique au prix d’une mort certaine et assurée de leur vache à lait dans les brefs délais. D’une manière générale, les quelques pauvres sociétés d’Etat comoriennes sont gérées comme des PME (petites et moyennes entreprises) familiales ressemblant bien à des pots de miel sans couvercle, donc elles sont la proie de toutes les mouches.
Dommage qu’il n’existe pas un championnat du monde des politiques économiques absurdes et contres productives : les Comores seraient certaines de l’emporter. Ahé warengué !!!
SOILIHI Ahamada Mlatamou
Habitué quand même à ces maladresses à répétition, le citoyen lambda ne sait où et en vers qui réclamer ses droits vis- à- vis de Comores télécom. Vache à lait de grands dignitaires de l’Etat, cette société connait depuis belles lurettes d’énormes détournements de fonds mais ni les présidents qui ce sont succédés dans ce pays, ni les ministres de tutelles ne se sont jamais posés la moindre question du devenir de cette coquille vide et encombrante société qui est à la solde de tous les délinquants économiques de notre pays.
La privatisation des Comores télécom, reste pour la majeure partie de gens la seule solution, sinon l’unique remède pour sauver ce navire qui prend l’eau de partout et qui risque de sombrer faute d’un sérieux et expérimenté commandant.
Partout dans le monde les règles changent et les verrous sautent. Mais aux Comores rien ne change et rien ne bouge. Quand on dit que le monde est devenu aujourd’hui un petit village à cause des nouvelles techniques de l’information et des communications (NTIC), ici chez nous, c’est la vie de l’homme de la caverne vivant au rythme de la lumière du soleil et celle de la lune qui persiste.
L’eau est une religion
La société d’eau et de l’électricité affiche quant à elle les mêmes handicaps voire même pire que Comores Télécom. Avec les nouveaux dirigeants de la Mamwé, on est dans la prolongation de l’impuissance. Nombre de ses reformes sont dictées à la hâte, donc non productives. C’est vrai que l’on peut parler de duperie, j’assume ce mot. « La cascade de nominations à des postes importants d’obligés du palais », incompétents et mal intentionnés comme disait Laurend Mauduit fait de notre pays une vraie république des copains. Comment qualifier donc cette médiocrité des services de ces deux sociétés d’Etat ? Médiocrité, oui c’est le bon mot.
Comment sortir le pays de ces deux pièges sinon de ces deux bourbiers: l’énergie et les télécom afin de relancer l’économie ?
Cette situation que je considère de crise, est aggravée par l’absence d’alternative crédible, facilitant l’accès au sommet de ces sociétés, d’individus sans foi, ni loi c’est-à-dire qui ne se soumettent à aucune règle éthique au prix d’une mort certaine et assurée de leur vache à lait dans les brefs délais. D’une manière générale, les quelques pauvres sociétés d’Etat comoriennes sont gérées comme des PME (petites et moyennes entreprises) familiales ressemblant bien à des pots de miel sans couvercle, donc elles sont la proie de toutes les mouches.
Dommage qu’il n’existe pas un championnat du monde des politiques économiques absurdes et contres productives : les Comores seraient certaines de l’emporter. Ahé warengué !!!
SOILIHI Ahamada Mlatamou