S’il y a des langues qui disent que les Comoriens méritent bien leurs dirigeants, non, nous méritons mieux qu’eux. Depuis la nuit de te...
S’il y a des langues qui disent que les Comoriens méritent bien leurs dirigeants, non, nous méritons mieux qu’eux. Depuis la nuit de temps, le peuple comorien est bâillonné, estropié par différents et multiples gangs organisés, dévalisant sans scrupule les caisses de l’Etat. Ce phénomène ne date pas d’aujourd’hui. Apparaît tout au début des années 1980 et officialisé pendant l’époque d’Ahmed Abdallah Abdouroihmane et appliqué par le mercenaire de Denard et consorts, ils s’enrichissaient par le billet de l’argent des finances publiques et avec les trafiques d’armes. Avec le père de la démocratie du pays, le feu Said Mohamed Djohar, des milliards de nos francs sont escamotés par le gendre de ce premier, aujourd’hui avocat des consommateurs comoriens et présidents de l’association des amis du cœur. Traitant avec son conseiller Hashley, tuant à leur passage l’Air Comores en vendant les appareils de cette société d’Etat.
Puis arrive sur la scène politique, le feu Mohamed Taki Abdoulkarim qui n’avait que chanté sa propre chanson de Rehemeni qu’il n’a pas pu voir son projet réalisé car fauché deux ans après sa prise du pouvoir. Puis au tout début du XXI è siècle, arrive au pouvoir une gent venant de Kandani (camps militaire) qui a prit le pays en étau, humiliant durant sept ans le peuple. Ensuite, arrive au pouvoir le prédicateur barbu, accompagné avec la bande de Bashar Kiwan, ce Franco-libanais, un pseudo homme -d’affaires déguisant notre démocratie en pouvoir dictatorial comme celui des Ayatollahs iraniens, dévalisant et pire encore, bradant la citoyenneté du pays à des milliards de dollars dont Allah seul connait les chiffres exactes. C’est l’affaire Sambigate qui ronge la crédibilité de notre pays aujourd’hui. Ce groupuscule mafieux n’a seulement pas dégarni les caisses de l’Etat mais il l’a décapité en mille morceaux puis défiguré en soldant à la criée à des mafiosi comme le Yakuza japonais, sinon à des terroristes barbus et enturbannés comme aux trafiquants de drogues et d’armes.
Oui, aux Comores, le ridicule ne tue pas. Maltraités et parqués comme des moutons près de passer à l’abatage, le peuple comorien se laisse trainer dans la boue sans bouger le petit doit et dire non.
Mais dans tout cela c’est la faute de la justice qui a oublié et qui continue d’oublier ses devoirs et principes. Aujourd’hui, parmi les mille institutions qui déconnent, à titre d’exemple citons le cas de la justice. Là-bas, c’est la honte. Cette géante mais moribonde institution, « le magistrat est moins juge que justicier. Le premier applique la loi, le second sa loi » comme disait le premier ministre algérien Miloud Brahimi. Corrompus du pied à la tête, juges et avocats se lancent dans une sale course : la ruée vers l’argent sal. Ces mêmes juges ont également inscrit leur propre individualité dans un agenda noir que les générations futures feuillèteront avec dédain.
En croire les propos de Simon Wiesenthal je cite : « il n’y a pas de liberté sans justice », donc la notion d’Etat de droit n’existe pas au Comores. Aujourd’hui plus que jamais, on doute de tout et surtout sur la capacité réelle du pays et des nos dirigeants à changer le système et les mauvaises mentalités. Nous vivons d’illusion et c’est dommage. Notre pays est aujourd’hui, politiquement martyrisé, institutionnellement vandalisé et intellectuellement dévalorisé. Dans tout cela, le manque d’autorité pour un chef d’Etat comme le docteur Ikililou, est une garantie d’impuissance.
Puis arrive sur la scène politique, le feu Mohamed Taki Abdoulkarim qui n’avait que chanté sa propre chanson de Rehemeni qu’il n’a pas pu voir son projet réalisé car fauché deux ans après sa prise du pouvoir. Puis au tout début du XXI è siècle, arrive au pouvoir une gent venant de Kandani (camps militaire) qui a prit le pays en étau, humiliant durant sept ans le peuple. Ensuite, arrive au pouvoir le prédicateur barbu, accompagné avec la bande de Bashar Kiwan, ce Franco-libanais, un pseudo homme -d’affaires déguisant notre démocratie en pouvoir dictatorial comme celui des Ayatollahs iraniens, dévalisant et pire encore, bradant la citoyenneté du pays à des milliards de dollars dont Allah seul connait les chiffres exactes. C’est l’affaire Sambigate qui ronge la crédibilité de notre pays aujourd’hui. Ce groupuscule mafieux n’a seulement pas dégarni les caisses de l’Etat mais il l’a décapité en mille morceaux puis défiguré en soldant à la criée à des mafiosi comme le Yakuza japonais, sinon à des terroristes barbus et enturbannés comme aux trafiquants de drogues et d’armes.
Oui, aux Comores, le ridicule ne tue pas. Maltraités et parqués comme des moutons près de passer à l’abatage, le peuple comorien se laisse trainer dans la boue sans bouger le petit doit et dire non.
Mais dans tout cela c’est la faute de la justice qui a oublié et qui continue d’oublier ses devoirs et principes. Aujourd’hui, parmi les mille institutions qui déconnent, à titre d’exemple citons le cas de la justice. Là-bas, c’est la honte. Cette géante mais moribonde institution, « le magistrat est moins juge que justicier. Le premier applique la loi, le second sa loi » comme disait le premier ministre algérien Miloud Brahimi. Corrompus du pied à la tête, juges et avocats se lancent dans une sale course : la ruée vers l’argent sal. Ces mêmes juges ont également inscrit leur propre individualité dans un agenda noir que les générations futures feuillèteront avec dédain.
En croire les propos de Simon Wiesenthal je cite : « il n’y a pas de liberté sans justice », donc la notion d’Etat de droit n’existe pas au Comores. Aujourd’hui plus que jamais, on doute de tout et surtout sur la capacité réelle du pays et des nos dirigeants à changer le système et les mauvaises mentalités. Nous vivons d’illusion et c’est dommage. Notre pays est aujourd’hui, politiquement martyrisé, institutionnellement vandalisé et intellectuellement dévalorisé. Dans tout cela, le manque d’autorité pour un chef d’Etat comme le docteur Ikililou, est une garantie d’impuissance.
SOILIHI Ahamada Mlatamou