Malheurs et malédictions de l'irréversible fracture comorienne . Et si la fonction de Président de la République n'était pas fai...
Malheurs et malédictions de l'irréversible fracture comorienne.Et si la fonction de Président de la République n'était pas faite pour un Mohélien? Voilà une question qui va choquer les tenants et autres hérauts de la «cause mohélienne», dont je ne veux plus être membre, estimant que le Comorien doit se définir par rapport à son pays, dans sa globalité, et non en se référant au minuscule caillou flottant sur les eaux de l'océan Indien qui l'a vu naître. Dans l'article que nous publions vendredi 30 août 2013 sur le recul des libertés fondamentales et sur l'avancée de la dictature aux Comores, nous promettions de revenir sur la capacité du Mohélien à diriger les Comores.
Or, un article publié sur le blog du RIDJA ce 1er septembre 2013 et intitulé «Ikililou, l'espiègle malicieux» nous pousse à la rédaction du texte car on retrouve dans l'article évoqué les propos malheureux suivants, s'agissant du Président de la République: «Certain de lui, fermement assuré que sa politique est bonne, il en anticipe les effets positifs. Ceci est un syndrome purement mohélien: vu que nous sommes dépositaires exclusifs d'une mission supérieure la défense des valeurs de justice et d'égalité et vu que nous avons pour nous la vérité, l'action que nous menons ne peut être qu'efficace».
En d'autres termes, l'accession d'Ikililou Dhoinine à la présidence de la République est cyniquement assimilée à une extraversion du pouvoir, au point que le Mohélien, marginalisé d'hier, a créé le «syndrome purement mohélien», celui de l'«anticipation des effets positifs», de la transformation des Mohéliens du pouvoir politique actuel en «dépositaires exclusifs d'une mission supérieure la défense des valeurs de justice et d'égalité», mais aussi, de «la vérité» et de «l'efficacité». Autrement dit, les Mohéliens du pouvoir actuel énervent et agacent prodigieusement les autres Comoriens.
Mais, les frères et les surs des autres îles doivent savoir que même à Mohéli et au sein de la communauté des Mohéliens de France, on grince de dents, on s'énerve et on s'agace. À Djoiezi, Mohéli, cet ancien policier dit: «En public, je serais mieux inspiré d'insulter et de maudire ces Mohéliens qui s'expriment au nom de nous tous sur leur site, en critiquant le régime politique de notre fils et neveu Ikililou Dhoinine. Mais, au fond de moi-même et en privé, je sais et je dis que ce sont les seuls hommes que nous avons à Djoiezi et peut-être sur toute l'île de Mohéli car ils osent dire la vérité, là où nous autres nous taisons par lâcheté et par intérêt furtif».
Or, vendredi 23 août 2013, au cours d'une cérémonie communautaire à Neuilly-sur-Marne (France), Mohamed Ali Ridhoi, rédacteur et enquêteur du site www.lemohelien.com, a reçu ce compliment de l'un des doyens de la communauté mohélienne de France: «Mohéli et les Comores vous remercieront demain pour la douloureuse mission de vérité dans laquelle vous êtes engagés dans le cadre de votre site, pour dénoncer les nombreux maux du régime politique actuel à la tête duquel se trouve un Djoiezien comme vous, un Djoiezien que vous croiserez demain dans chaque rue de Djoiezi, et qui fonce droit au mur».
Donc, les frères et les surs des autres îles doivent comprendre que la descente aux enfers du pouvoir politique actuel ne fait pas l'unanimité à Mohéli et au sein des Mohéliens, et les errements de ce régime politique ne doivent pas porter le cachet de l'île de Mohéli, mais celui d'une bande de personnes convaincues qu'elles incarnent la raison et l'intelligence. Ces gens ne sont même pas sûrs d'obtenir les suffrages des Mohéliens demain. Ce que les Comoriens doivent comprendre, c'est que l'insularité a montré toutes ses limites, et «la présidence tournante mohélienne» est devenue un motif de haine entre Mohéliens, puisque tout Mohélien adoptant une position critique envers non pas la personne physique appelée Ikililou Dhoinine, mais le Président des Comores, est exposé aux injures des siens. Les «siens», ce ne sont pas nécessairement ses collaborateurs, mais les membres la dynastie régnante, des gens connus pour être originaires de Fomboni et de Djoiezi, qui s'arrogent le droit de faire de l'État une simple affaire de famille, qu'on ne peut critiquer que poussé par la jalousie et la haine. Une telle dérive n'a jamais été constatée sur les autres îles.
Fallait-il que nous réclamions la tenue du scrutin présidentiel de 2010 pour qu'on vienne nous insulter pour quelqu'un qui a été élu grâce à la combinaison de nos efforts, pour des raisons qui regardent chacun, et sans être mus par un intérêt personnel? Il n'y a pas eu des injures institutionnalisées et institutionnelles entre Grands-Comoriens et entre Anjouanais quand des Grands-Comoriens critiquaient des chefs d'État grands-comoriens et quand des Anjouanais critiquaient des Présidents anjouanais. Il n'y a qu'à Djoiezi, sur l'île de Mohéli qu'on retrouve des individus insultant ceux qui critiquent un Président qui, de l'avis de tous les observateurs sérieux, n'est pas à la hauteur de sa tâche et n'a absolument personne pour l'y aider. Cela étant, dire, aujourd'hui le fait que l'île de Mohéli dans son ensemble est associée à la mauvaise gouvernance d'un Président et d'une bande de proches n'est pas de nature à faire sauter de joie.
Les Mohéliens du pouvoir ont donné une telle image d'incompétence, de corruption, d'incitation à la corruption et d'arrogance que Mohéli a fait un saut dans le passé, reculant de manière à retourner à la préhistoire. Au cours de la présidence à venir, Mohéli va souffrir, et comme l'explique encore un fonctionnaire international comorien basé en Asie du Sud, «ce régime politique fait du tort même aux Mohéliens qui sont marginalisés par Ikililou Dhoinine car, aujourd'hui, sur les autres îles, Ikililou Dhoinine = Mohéli, et tous les politiciens mohéliens de la génération de Saïd Dhoifir Bounou, Abdou Djabir, Bianrifi Tarmindhi et autres ont perdu leur crédibilité sur les autres îles, du fait des erreurs commises par un chef d'État qui ne veut même pas entendre parler d'eux. Si les Mohéliens n'ont pas l'intelligence de procéder tout de suite à une relève générationnelle sur leur île, malgré la jeunesse des politiciens qu'on veut déjà enterrer, c'est leur île entière qui sera engloutie par l'éruption volcanique provoquée par Ikililou Dhoinine». C'est triste.
Ce qui est encore plus triste, c'est que les Mohéliens sont désormais assimilés à des êtres incapables d'assumer les plus hautes charges de l'État. Les clichés et schémas réducteurs les plus insultants envers les Mohéliens sont remis au goût du jour, et partout, on dit que les Mohéliens, déjà très minoritaires, ne sont pas dignes de diriger l'État des Comores. Mais, la plus grave inquiétude réside dans la fracture qui est en train de s'élargir entre les Mohéliens et leurs frères et surs des autres îles. La fracture comorienne est le pire des poisons politiques. C'est une bombe à retardement, et le retardement avant explosion ne peut pas être long. Chez les autres Comoriens, le comportement de parvenus et d'arrivistes affichés par les Mohéliens du pouvoir suscite un sentiment de réprobation et de rejet. Et le malheur, c'est que ceux qui suscitent ces sentiments négatifs n'ont qu'un seul mot à la bouche: «On daube sur nous uniquement parce que nous sommes des Mohéliens, alors que les autorités originaires des autres îles n'ont pas un meilleur bilan à présenter. C'est notre règne, et nous allons en profiter au maximum». Eh bien, Mesdames, Messieurs, les Comores et les Comoriens vous souhaitent bien du plaisir. Continuez dans cette voie......
En d'autres termes, l'accession d'Ikililou Dhoinine à la présidence de la République est cyniquement assimilée à une extraversion du pouvoir, au point que le Mohélien, marginalisé d'hier, a créé le «syndrome purement mohélien», celui de l'«anticipation des effets positifs», de la transformation des Mohéliens du pouvoir politique actuel en «dépositaires exclusifs d'une mission supérieure la défense des valeurs de justice et d'égalité», mais aussi, de «la vérité» et de «l'efficacité». Autrement dit, les Mohéliens du pouvoir actuel énervent et agacent prodigieusement les autres Comoriens.
Mais, les frères et les surs des autres îles doivent savoir que même à Mohéli et au sein de la communauté des Mohéliens de France, on grince de dents, on s'énerve et on s'agace. À Djoiezi, Mohéli, cet ancien policier dit: «En public, je serais mieux inspiré d'insulter et de maudire ces Mohéliens qui s'expriment au nom de nous tous sur leur site, en critiquant le régime politique de notre fils et neveu Ikililou Dhoinine. Mais, au fond de moi-même et en privé, je sais et je dis que ce sont les seuls hommes que nous avons à Djoiezi et peut-être sur toute l'île de Mohéli car ils osent dire la vérité, là où nous autres nous taisons par lâcheté et par intérêt furtif».
Or, vendredi 23 août 2013, au cours d'une cérémonie communautaire à Neuilly-sur-Marne (France), Mohamed Ali Ridhoi, rédacteur et enquêteur du site www.lemohelien.com, a reçu ce compliment de l'un des doyens de la communauté mohélienne de France: «Mohéli et les Comores vous remercieront demain pour la douloureuse mission de vérité dans laquelle vous êtes engagés dans le cadre de votre site, pour dénoncer les nombreux maux du régime politique actuel à la tête duquel se trouve un Djoiezien comme vous, un Djoiezien que vous croiserez demain dans chaque rue de Djoiezi, et qui fonce droit au mur».
Donc, les frères et les surs des autres îles doivent comprendre que la descente aux enfers du pouvoir politique actuel ne fait pas l'unanimité à Mohéli et au sein des Mohéliens, et les errements de ce régime politique ne doivent pas porter le cachet de l'île de Mohéli, mais celui d'une bande de personnes convaincues qu'elles incarnent la raison et l'intelligence. Ces gens ne sont même pas sûrs d'obtenir les suffrages des Mohéliens demain. Ce que les Comoriens doivent comprendre, c'est que l'insularité a montré toutes ses limites, et «la présidence tournante mohélienne» est devenue un motif de haine entre Mohéliens, puisque tout Mohélien adoptant une position critique envers non pas la personne physique appelée Ikililou Dhoinine, mais le Président des Comores, est exposé aux injures des siens. Les «siens», ce ne sont pas nécessairement ses collaborateurs, mais les membres la dynastie régnante, des gens connus pour être originaires de Fomboni et de Djoiezi, qui s'arrogent le droit de faire de l'État une simple affaire de famille, qu'on ne peut critiquer que poussé par la jalousie et la haine. Une telle dérive n'a jamais été constatée sur les autres îles.
Fallait-il que nous réclamions la tenue du scrutin présidentiel de 2010 pour qu'on vienne nous insulter pour quelqu'un qui a été élu grâce à la combinaison de nos efforts, pour des raisons qui regardent chacun, et sans être mus par un intérêt personnel? Il n'y a pas eu des injures institutionnalisées et institutionnelles entre Grands-Comoriens et entre Anjouanais quand des Grands-Comoriens critiquaient des chefs d'État grands-comoriens et quand des Anjouanais critiquaient des Présidents anjouanais. Il n'y a qu'à Djoiezi, sur l'île de Mohéli qu'on retrouve des individus insultant ceux qui critiquent un Président qui, de l'avis de tous les observateurs sérieux, n'est pas à la hauteur de sa tâche et n'a absolument personne pour l'y aider. Cela étant, dire, aujourd'hui le fait que l'île de Mohéli dans son ensemble est associée à la mauvaise gouvernance d'un Président et d'une bande de proches n'est pas de nature à faire sauter de joie.
Les Mohéliens du pouvoir ont donné une telle image d'incompétence, de corruption, d'incitation à la corruption et d'arrogance que Mohéli a fait un saut dans le passé, reculant de manière à retourner à la préhistoire. Au cours de la présidence à venir, Mohéli va souffrir, et comme l'explique encore un fonctionnaire international comorien basé en Asie du Sud, «ce régime politique fait du tort même aux Mohéliens qui sont marginalisés par Ikililou Dhoinine car, aujourd'hui, sur les autres îles, Ikililou Dhoinine = Mohéli, et tous les politiciens mohéliens de la génération de Saïd Dhoifir Bounou, Abdou Djabir, Bianrifi Tarmindhi et autres ont perdu leur crédibilité sur les autres îles, du fait des erreurs commises par un chef d'État qui ne veut même pas entendre parler d'eux. Si les Mohéliens n'ont pas l'intelligence de procéder tout de suite à une relève générationnelle sur leur île, malgré la jeunesse des politiciens qu'on veut déjà enterrer, c'est leur île entière qui sera engloutie par l'éruption volcanique provoquée par Ikililou Dhoinine». C'est triste.
Ce qui est encore plus triste, c'est que les Mohéliens sont désormais assimilés à des êtres incapables d'assumer les plus hautes charges de l'État. Les clichés et schémas réducteurs les plus insultants envers les Mohéliens sont remis au goût du jour, et partout, on dit que les Mohéliens, déjà très minoritaires, ne sont pas dignes de diriger l'État des Comores. Mais, la plus grave inquiétude réside dans la fracture qui est en train de s'élargir entre les Mohéliens et leurs frères et surs des autres îles. La fracture comorienne est le pire des poisons politiques. C'est une bombe à retardement, et le retardement avant explosion ne peut pas être long. Chez les autres Comoriens, le comportement de parvenus et d'arrivistes affichés par les Mohéliens du pouvoir suscite un sentiment de réprobation et de rejet. Et le malheur, c'est que ceux qui suscitent ces sentiments négatifs n'ont qu'un seul mot à la bouche: «On daube sur nous uniquement parce que nous sommes des Mohéliens, alors que les autorités originaires des autres îles n'ont pas un meilleur bilan à présenter. C'est notre règne, et nous allons en profiter au maximum». Eh bien, Mesdames, Messieurs, les Comores et les Comoriens vous souhaitent bien du plaisir. Continuez dans cette voie......
Par ARM
© www.lemohelien.com Samedi 1er septembre 2013.
