Ce mardi 3 septembre, l'ancien président Marc Ravalomanana reçoit les ténors de son parti en Afrique du Sud, où il est en exil depuis qu...
Ce mardi 3 septembre, l'ancien président Marc Ravalomanana reçoit les ténors de son parti en Afrique du Sud, où il est en exil depuis quatre ans. Une réunion de trois jours qui a pour but de resserrer les rangs. Car la mouvance serait minée par les divisions entre ses leaders, mais aussi au niveau de la base des militants.
Les critiques des militants à l’égard de la direction du parti
sont de plus en plus nombreuses depuis que Lalao Ravalomanana a été exclue de la course à la présidentielle.
Cible principale de ces critiques : Mamy Rakotoarivelo, le chef de la
délégation de la mouvance Ravalomanana. Une partie des militants lui
reproche d'avoir laissé la femme de l'ancien président se faire éliminer
de la course à la présidentielle.
Joint par RFI, Mamy Rakotoarivelo accuse un groupe de semer la zizanie, « le GTT international », une organisation pro-Ravalomanana basée à l'étranger et connue pour ses agressions physiques sur des hommes politiques malgaches. De son côté, Ihanto Randriamandranto, ministre de l'Élevage et membre de la mouvance, reconnaît pourtant que les militants sont aigris.
Selon d'autres sources en interne, l'absence de stratégie pour les élections provoque des disputes entre les leaders de la mouvance. Pour Jean-Eric Rakotoarisoa, professeur de droit constitutionnel, « Marc Ravalomanana a commis une erreur en présentant sa femme à la présidentielle. S'il boycotte maintenant les législatives, sa mouvance ne survivra pas aux élections ». RFI
Joint par RFI, Mamy Rakotoarivelo accuse un groupe de semer la zizanie, « le GTT international », une organisation pro-Ravalomanana basée à l'étranger et connue pour ses agressions physiques sur des hommes politiques malgaches. De son côté, Ihanto Randriamandranto, ministre de l'Élevage et membre de la mouvance, reconnaît pourtant que les militants sont aigris.
Selon d'autres sources en interne, l'absence de stratégie pour les élections provoque des disputes entre les leaders de la mouvance. Pour Jean-Eric Rakotoarisoa, professeur de droit constitutionnel, « Marc Ravalomanana a commis une erreur en présentant sa femme à la présidentielle. S'il boycotte maintenant les législatives, sa mouvance ne survivra pas aux élections ». RFI