Il y a encore eu de gros problèmes en fin d'après-midi avec les rotations des barges. Le trop grand nombre de passagers embarqués a s...
Il y a encore eu de gros problèmes en fin
d'après-midi avec les rotations des barges. Le trop grand nombre de
passagers embarqués a stoppé le trafic pendant plus d'une heure,
obligeant la police nationale à intervenir. L'embarquement s'est
parfaitement déroulé vers 16 heures avec en fin de procédure un
capitaine qui s'est rendu compte qu'il avait à bord bien plus de
personnes que ce que la réglementation autorise, soit plus de 400
passagers pour une capacité limitée à 321. Respectant les consignes de
sécurité, le commandant a donc refusé de partir et demandé aux marins de
faire repartir à terre ceux qui étaient en trop.
Mais une fois encore, personne n'a voulu descendre. Des jeunes
devaient embarquer dans l'avion d'Air Austral de 18 heures. Leurs
bagages occupaient d'ailleurs la moitié du pont réservé aux véhicules…
Les choses auraient pu se régler dans le calme, cela n'aura pas été le
cas. Les minutes se sont ainsi égrainées sans que personne ne bouge et à
16h30, la Salama Djema était toujours à quai. Son sister ship est quant
à lui arrivé à son tour et les choses auraient là encore pu se décanter
avec un transbordement. Mais non, les piétons qui attendaient dans la
gare maritime se sont engouffrés dans le nouveau bateau rempli jusqu'à
la gueule lorsque de toute façon, sur la barge bloquée nul n'avait bougé
le petit doigt.
Le ton a donc commencé à monter, les esprits se sont échauffés et les
choses ne se sont pas arrangées. Car en Petite-Terre, les gens
attendaient le retour de la barge de 16 heures qui ne venaient toujours
pas.
Du côté de Mamoudzou, à 17h20, le capitaine en a eu assez et a pris le
parti de prendre la mer. En attendant la billettique n'est toujours pas
en place, le comptage des passagers non plus malgré le fait que les
affaires maritimes l'imposent.
Source : KTV