A Madagascar, la rentrée des classes a lieu dans un peu plus d’un mois, c’est déjà l’heure des inscriptions dans les écoles. Le ministère de...
A Madagascar, la rentrée des classes a lieu dans un peu plus d’un mois, c’est déjà l’heure des inscriptions dans les écoles. Le ministère de l’Education nationale et l’Unicef en profitent pour lancer une grande campagne nationale pour la scolarisation. Car les indicateurs sont au rouge : le nombre d’enfants scolarisés en primaire a baissé depuis la crise politique et économique de 2009. Deux tiers des enseignants sont payés par les associations de parents d’élèves. Il n’y a plus de formation publique d’instituteurs. La fourniture de tables et bancs est suspendue depuis un an.
Distribution de tracts dans les rues du quartier populaire des
Soixante-sept-hectares : un minibus rehaussé d’une sonorisation est
couvert d’affiches : « Envoyez vos enfants à l’école », peut-on lire et entendre.
Assise sur une charrette, Njaratiana, commerçante, regarde la caravane de loin : « Cette campagne de sensibilisation, c’est une très bonne initiative, mais quand les parents n’ont pas les moyens d’envoyer leurs enfants à l’école, la sensibilisation ne sert à rien ! »
Problème économique
Un million d’enfants de 6 à 10 ans n'est pas scolarisé. C’est d’abord un problème économique, reconnaît le ministère de l’Education nationale. Mais pour Hasina Raonivelo, coordinatrice de la campagne de scolarisation, il est nécessaire aussi de communiquer sur l’importance de l’école. « Les parents n’ont plus confiance à l’école qui est vraiment très détériorée côté qualité, explique-t-elle. Il faut vraiment une grande communication par rapport à la valeur de l’école. Ensuite, il y a des mesures d’accompagnement par rapport à cette campagne. »
La distribution de matériel ou la prise en charge du salaire de certains enseignants font partie des mesures mises en place avec l’aide des partenaires extérieurs pour cette rentrée. Par RFI
Assise sur une charrette, Njaratiana, commerçante, regarde la caravane de loin : « Cette campagne de sensibilisation, c’est une très bonne initiative, mais quand les parents n’ont pas les moyens d’envoyer leurs enfants à l’école, la sensibilisation ne sert à rien ! »
Problème économique
Un million d’enfants de 6 à 10 ans n'est pas scolarisé. C’est d’abord un problème économique, reconnaît le ministère de l’Education nationale. Mais pour Hasina Raonivelo, coordinatrice de la campagne de scolarisation, il est nécessaire aussi de communiquer sur l’importance de l’école. « Les parents n’ont plus confiance à l’école qui est vraiment très détériorée côté qualité, explique-t-elle. Il faut vraiment une grande communication par rapport à la valeur de l’école. Ensuite, il y a des mesures d’accompagnement par rapport à cette campagne. »
La distribution de matériel ou la prise en charge du salaire de certains enseignants font partie des mesures mises en place avec l’aide des partenaires extérieurs pour cette rentrée. Par RFI