Le Président de la République, Son Excellence Dr IKILILOU Dhoinine, s’est entretenu avec une délégation des cadres de Wanani-Mohéli, ce...
Le Président de la République, Son Excellence Dr
IKILILOU Dhoinine, s’est entretenu avec une délégation des cadres de
Wanani-Mohéli, ce jeudi 14 mars 2013 au Palais de Beit-Salam.
Conduite par M. Nizar Mlindé, la délégation est venue
réaffirmer sa disponibilité à soutenir la politique du Chef de l’Etat et
à l’accompagner dans sa politique de développement. Les cadres de
Wanani ont en outre, sollicité la médiation du Chef de l’Etat pour
rassembler la population de la localité fortement divisée depuis
quelques temps.
« Ces divisions qui n’ont pas raison d’être, font perdre
d’importantes opportunités à la région et singulièrement au chef lieu,
Wanani. Nous regrettons ces divisions qui débouchent des fois sur des
affrontements. C’est la raison pour laquelle, nous avons pris
l’initiative de vous rencontrer afin de solliciter votre médiation pour
que la région retrouve son unité, indispensable pour son développement »
a déclaré M. Mlindé.
Après avoir remercié les cadres de Wanani pour leur
initiative, le Président de la République a expliqué que la discorde ne
mène nulle part, que la politique ne devait pas servir de prétexte pour
en arriver à ce stade, et qu’après la politique, tout le monde devait se
consacrer au développement.
Dr IKILILOU Dhoinine a regretté le fait que, ce qui ne
devait être qu’une simple incompréhension, ait pris une ampleur grave au
point que les populations vont jusqu’à se battre. Cela est regrettable
et ne correspond pas à l’image que tout le monde se fait de la première
région agricole de Mohéli.
Pour le Chef de l’Etat, la mésentente pénalise
aujourd’hui l’avenir-même de la région, expliquant que cette année
encore, les enfants qui devaient passer les épreuves du concours
d’entrée en 6ème et du Certificat d’Etudes Primaires Elémentaires sur
place, sont obligés de se rendre à Fomboni, faute des toilettes et de
murs pour sécuriser l’organisation des épreuves. Une condition pourtant
simple à remplir, selon lui mais qui est difficile aujourd’hui compte
tenu de cette situation de ni guerre, ni paix.
« Ayons une vision commune et claire en matière de santé
et d’éducation pour nos régions d’autant plus que tout ce qui se fait
de nos jours, l’est par les communautés. Chaque chose en son temps, mais
n’oublions pas que le temps qui passe ne se rattrape jamais » a
expliqué le Président de la République.
Selon le Chef de l’Etat, les partis politiques naissent comme des
champignons dans le pays, mais au lieu de se consacrer au développement
du pays, ils luttent pour la sauvegarde des places.
« J’ai été soutenu par 52 partis politiques, mais soyons
sérieux. Où sont ces 52 partis politiques dans ce petit pays ? Il est
grand temps que nous ayons des grands partis politiques qui pèsent et
qui ont leur mot à dire dans le développement du pays, à l’instar de
l’ANC en Afrique du Sud, du FLN en Algérie, ou du Chama Chamapinduzi en
Tanzanie » a-t-il conclu.Beit salam
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