INFOGRAPHIE - La situation sur le terrain devient préoccupante. François Hollande, lors de ses vœux au corps diplomatique, a fermement conda...
INFOGRAPHIE - La situation sur le terrain devient préoccupante. François Hollande, lors de ses vœux au corps diplomatique, a fermement condamné l'avancée des groupes islamistes au Mali.
• Paris appelle les Français à quitter «provisoirement» le Mali
En raison de l'aggravation de la situation sécuritaire, le Quai d'Orsay recommande aux ressortissants français dont «la présence n'est pas indispensable au Mali» de «quitter provisoirement le pays». «En tout état de cause, il est recommandé à nos compatriotes résidant sur place de faire preuve de la plus extrême vigilance, de se tenir informés de l'évolution de la situation et de respecter les consignes de sécurité de l'ambassade», ajoute le ministère.
L'ambassadeur du Mali en France, Boubacar Sidiki Touré, a salué la déclaration du président français en la qualifiant de «message d'espérance, un message très important, très fort». Dioucounda Traoré, qui doit s'adresser ce soir aux Maliens, rencontrera le chef de l'Etat mercredi à Paris. En fonction de l'évolution de la situation, la présidence française devrait s'exprimer ce soir.
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Wasterwelle, «très préoccupé par la nouvelle escalade de violence», a lui appelé à «intensifier les efforts politiques», soulignant qu' «il n'y aura pas de solution uniquement militaire du problème du Mali». La force militaire composée de 3000 hommes, autorisée par l'ONU le 20 décembre, devrait être opérationnelle d'ici quelques semaines.
Par lefigaro.fr
• Paris appelle les Français à quitter «provisoirement» le Mali
En raison de l'aggravation de la situation sécuritaire, le Quai d'Orsay recommande aux ressortissants français dont «la présence n'est pas indispensable au Mali» de «quitter provisoirement le pays». «En tout état de cause, il est recommandé à nos compatriotes résidant sur place de faire preuve de la plus extrême vigilance, de se tenir informés de l'évolution de la situation et de respecter les consignes de sécurité de l'ambassade», ajoute le ministère.
• Les rebelles tentent d'avancer vers le sud
L'armée malienne, soutenue par des troupes françaises et européennes, a déclenché une contre-offensive vendredi pour reprendre la ville de Konna, prise la veille par des djihadistes au centre du pays. «Des militaires européens, dont des Français, sont présents au Mali pour repousser toute avancée des islamistes vers le sud» a affirmé un responsable malien. Depuis plusieurs jours, des combats ont éclaté sur une ligne de front entre le nord, contrôlé depuis fin juin par les groupes islamistes, et le sud tenu par les forces gouvernementales.• La France se dit «prête à arrêter l'offensive des terroristes»
Le président malien par intérim, Dioucounda Traoré, a sollicité jeudi soir l'aide militaire de Paris afin de repousser l'offensive des groupes armés islamistes et d'éviter la contagion du conflit au sud. François Hollande, lors de ses vœux au corps diplomatique ce vendredi, a déclaré que «la France répondra, aux côtés de nos partenaires africains, à la demande des autorités maliennes. Elle le fera strictement dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et elle sera prête à arrêter l'offensive des terroristes si elle devait se poursuivre». «Je le dis ici avec la solennité nécessaire, nous sommes face à une agression caractérisée» a affirmé le chef de l'Etat.L'ambassadeur du Mali en France, Boubacar Sidiki Touré, a salué la déclaration du président français en la qualifiant de «message d'espérance, un message très important, très fort». Dioucounda Traoré, qui doit s'adresser ce soir aux Maliens, rencontrera le chef de l'Etat mercredi à Paris. En fonction de l'évolution de la situation, la présidence française devrait s'exprimer ce soir.
• «Il n'y aura pas uniquement de solution militaire»
Jeudi soir, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté une résolution demandant «un déploiement rapide» de la force internationale au Mali devant «la grave détérioration de la situation» sur le terrain. Catherine Ashton, porte-parole de la diplomatie européenne, a affirmé vendredi que «l'Union européenne (…) accélérera ses préparatifs en vue d'un déploiement d'une mission militaire de formation au Mali chargée de conseiller et d'entraîner les forces maliennes».Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Wasterwelle, «très préoccupé par la nouvelle escalade de violence», a lui appelé à «intensifier les efforts politiques», soulignant qu' «il n'y aura pas de solution uniquement militaire du problème du Mali». La force militaire composée de 3000 hommes, autorisée par l'ONU le 20 décembre, devrait être opérationnelle d'ici quelques semaines.
Par lefigaro.fr
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