L'auteur de "L'innoncence des musulmans" a été condamné à un an de prison dans une affaire de fraude fiscale sans lien ave...
L'auteur de "L'innoncence des musulmans" a été condamné à un an de prison dans une affaire de fraude fiscale sans lien avec le film. Pour la justice, le brûlot anti-islam confirme la capacité de cet homme à tromper les autres.
C'est pour une affaire de fraude fiscale qu'il est condamné. Mais cet Américain est surtout comme l'auteur du film anti-islam qui avait déclenché une vague de violences meurtrières dans les pays arabes. Le tribunal de Los Angeles l'a condamné mercredi à un an de prison pour violation de sa liberté conditionnelle.
Mark Basseley Youssef, 55 ans, connu précédemment sous le nom de Nakoula Basseley Nakoula, a reconnu avoir utilisé plusieurs pseudonymes. Cet usage de fausses identités constituant une violation de sa liberté conditionnelle, il écope d'un an ferme, suivi de quatre ans de contrôle judiciaire.
Le film, une nouvelle preuve de sa "tromperie"
Mark Basseley Youssef avait été condamné en 2010 à 21 mois de prison pour avoir ouvert plusieurs comptes bancaires et cartes de crédit au moyen de fausses identités.
Si l'accusation a écarté lors de l'audience tout lien entre le brûlot anti-islam "L'innocence des musulmans" et la violation de la liberté conditionnelle de son auteur, elle a néanmoins affirmé que le film était une nouvelle preuve de sa "propension récurrente à la tromperie".
Le procureur-adjoint Robert Dugdale a ainsi estimé que M. Youssef avait "trahi" les acteurs du film en omettant de leur dire qu'il venait de sortir de prison ou en doublant le film avec de nouveaux dialogues après le tournage.
Le retrait des extraits sur internet refusé par la justice
"Sa tromperie a causé un préjudice réel à certaines personnes", a ajouté Robert Dugdale, précisant qu'au moins une actrice du film craignait pour sa vie. D'autres "considèrent que leur carrière est finie" après avoir participé à ce film, selon le procureur-adjoint.
"Les acteurs ont signé des décharges", s'est défendu M. Youssef, qui avait été arrêté le 27 septembre, après que son film eut déclenché une vague de violences au Proche-Orient, faisant plus de 50 morts, dont l'ambassadeur américain en Libye.
Une des actrices du film, Cindy Lee Garcia, a affirmé avoir été trompée sur l'objet du film et a réclamé devant les tribunaux le retrait des extraits sur Youtube. Elle a été déboutée à deux reprises. TF1

Mark Basseley Youssef, 55 ans, connu précédemment sous le nom de Nakoula Basseley Nakoula, a reconnu avoir utilisé plusieurs pseudonymes. Cet usage de fausses identités constituant une violation de sa liberté conditionnelle, il écope d'un an ferme, suivi de quatre ans de contrôle judiciaire.
Le film, une nouvelle preuve de sa "tromperie"
Mark Basseley Youssef avait été condamné en 2010 à 21 mois de prison pour avoir ouvert plusieurs comptes bancaires et cartes de crédit au moyen de fausses identités.
Si l'accusation a écarté lors de l'audience tout lien entre le brûlot anti-islam "L'innocence des musulmans" et la violation de la liberté conditionnelle de son auteur, elle a néanmoins affirmé que le film était une nouvelle preuve de sa "propension récurrente à la tromperie".
Le procureur-adjoint Robert Dugdale a ainsi estimé que M. Youssef avait "trahi" les acteurs du film en omettant de leur dire qu'il venait de sortir de prison ou en doublant le film avec de nouveaux dialogues après le tournage.
Le retrait des extraits sur internet refusé par la justice
"Sa tromperie a causé un préjudice réel à certaines personnes", a ajouté Robert Dugdale, précisant qu'au moins une actrice du film craignait pour sa vie. D'autres "considèrent que leur carrière est finie" après avoir participé à ce film, selon le procureur-adjoint.
"Les acteurs ont signé des décharges", s'est défendu M. Youssef, qui avait été arrêté le 27 septembre, après que son film eut déclenché une vague de violences au Proche-Orient, faisant plus de 50 morts, dont l'ambassadeur américain en Libye.
Une des actrices du film, Cindy Lee Garcia, a affirmé avoir été trompée sur l'objet du film et a réclamé devant les tribunaux le retrait des extraits sur Youtube. Elle a été déboutée à deux reprises. TF1
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