Le sauvetage de 15 marins en plein océan Indien voici un peu plus d'une semaine rappelle que tout près de chez nous, des naufrages on...
Le sauvetage de 15 marins en plein océan Indien voici un peu plus d'une semaine rappelle que tout près de chez nous, des naufrages ont tué des milliers de personnes entre Anjouan et Mayotte.
Voici une semaine, 15 naufragés voguant sur un radeau de fortune étaient sauvés au large de La Réunion. Le sinistre était inconnu, et ils avaient vu passer près d'eux un navire qui ne leur avait pas porté assistance. Leur épreuve dura un mois. Ils sont maintenant de retour dans leur pays.
Ce secours était un événement exceptionnel pour notre île. Il a montré que dans des conditions difficiles, il est toujours possible d'agir pour sauver des vies.
Tout près d'ici, de l'autre côté de Madagascar, d'autres naufrages ont lieu. Le bras de mer entre Anjouan et Mayotte est devenu un des plus grands cimetières marins du monde. C'est la conséquence d'une entrave à la circulaire entre ces îles, car depuis 1994, les habitants de la Grande Comore, de Mohéli et d'Anjouan doivent être en possession d'un visa délivré par les autorités françaises pour entrer à Mayotte.
Cette décision intervenait 20 ans après une autre prise également par Paris : le refus de respecter le résultat du référendum d'autodétermination. La France décida alors de séparer Mayotte des autres îles qui constituaient le Territoire d'Outre-mer des Comores, devenue la République des Comores.
Depuis l'instauration du visa, ce sont des milliers de naufragés qui ont péri dans l'océan Indien.
Certains citent même le nombre de 10.000 morts. C'est qui a été rappelé le 13 novembre dernier, lors d'une manifestation à l'occasion de la Journée de revendication de l'appartenance de Mayotte à l'ensemble comorien.
Le sauvetage des 15 marins en plein milieu de l'océan Indien rappelle que le sauvetage des naufragés est un devoir. Ce devoir doit être respecté partout. Si la France est bien le pays des Droits de l'Homme, alors elle devra agir pour mettre fin aux naufrages meurtriers entre Anjouan et Mayotte.
M.M.
Source : temoignages.re
Voici une semaine, 15 naufragés voguant sur un radeau de fortune étaient sauvés au large de La Réunion. Le sinistre était inconnu, et ils avaient vu passer près d'eux un navire qui ne leur avait pas porté assistance. Leur épreuve dura un mois. Ils sont maintenant de retour dans leur pays.
Ce secours était un événement exceptionnel pour notre île. Il a montré que dans des conditions difficiles, il est toujours possible d'agir pour sauver des vies.
Tout près d'ici, de l'autre côté de Madagascar, d'autres naufrages ont lieu. Le bras de mer entre Anjouan et Mayotte est devenu un des plus grands cimetières marins du monde. C'est la conséquence d'une entrave à la circulaire entre ces îles, car depuis 1994, les habitants de la Grande Comore, de Mohéli et d'Anjouan doivent être en possession d'un visa délivré par les autorités françaises pour entrer à Mayotte.
Cette décision intervenait 20 ans après une autre prise également par Paris : le refus de respecter le résultat du référendum d'autodétermination. La France décida alors de séparer Mayotte des autres îles qui constituaient le Territoire d'Outre-mer des Comores, devenue la République des Comores.
Depuis l'instauration du visa, ce sont des milliers de naufragés qui ont péri dans l'océan Indien.
Certains citent même le nombre de 10.000 morts. C'est qui a été rappelé le 13 novembre dernier, lors d'une manifestation à l'occasion de la Journée de revendication de l'appartenance de Mayotte à l'ensemble comorien.
Le sauvetage des 15 marins en plein milieu de l'océan Indien rappelle que le sauvetage des naufragés est un devoir. Ce devoir doit être respecté partout. Si la France est bien le pays des Droits de l'Homme, alors elle devra agir pour mettre fin aux naufrages meurtriers entre Anjouan et Mayotte.
M.M.
Source : temoignages.re