La compagne du président français n'a pas apprécié de se voir photographier en costume de bain. La justice lui a donné en partie raison...
La compagne du président français n'a pas apprécié de se voir photographier en costume de bain. La justice lui a donné en partie raison.
Le tribunal de grande instance de Paris a condamné, mardi, «Public» et «Voici» à des provisions respectives de 1000 et 1500 euros à Valérie Trierweiler pour la parution de photos de la compagne du président de la République en maillot de bain prises cet été au fort de Brégançon (Var).
Valérie Trierweiler avait assigné en référé le 6 septembre les magazines «Public», «Voici» et «Closer» pour avoir porté atteinte à son droit à l'image et à sa vie privée en publiant des photographies de vacances. La décision concernant un autre magazine people, Closer, doit être rendue mardi dans l'après-midi.
La Première dame avait demandé 25'000 euros à «Voici» et 20'000 euros à Public et la publication de communiqués judiciaires. Le tribunal n'a pas ordonné ces publications, estimant qu'ils seraient «au cas présent manifestement disproportionnés».
Pas toujours discrète
Le tribunal considère que Valérie Trierweiler «n'a pas toujours fait preuve de discrétion sur sa vie privée, notamment quant à l'exposition publique de ses sentiments, attisant la curiosité du public». «Elle ne pouvait ignorer, en se baignant en maillot deux pièces sur la plage de la résidence officielle du président de la République, que des photographies étaient susceptibles d'être réalisées», est-il écrit dans l'ordonnance.
Le tribunal estime cependant qu'il «n'était pas nécessaires à la légitime information du public de montrer la compagne du président de la République sur la plage du fort de Brégançon contre sa volonté et les clichés ne peuvent être qualifiés d'anodins, notamment en ce qu'ils la représentent en maillot de bain alors qu'elle n'a jamais accepté de poser devant les objectifs dans cette tenue». (ap)
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