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FAITS-DIVERS - Ses jours ne sont pas en danger, mais les policiers
marseillais sont en colère. Jeudi 20 septembre, une policière qui se
trouvait dans une voiture de police-secours a été victime d'un tir d'une arme à air comprimé,
lors d'une intervention sur une fuite de gaz dans une cité des
quartiers nord de Marseille (Bouches-du-Rhône). Hasard du calendrier,
quelques heures plus tard, accompagné de la ministre de la
Justice, Christiane Taubira, Manuel Valls est venu installer le nouveau
préfet de police des Bouches-du-Rhône, Jean-Paul Bonnetain. "Cela veut dire qu'il y a des individus qui n'hésitent pas à passer à l'acte. Ce sont des faits très graves."
Le
ministre de l'Intérieur a annoncé qu'il se rendrait au chevet de la
fonctionnaire de police blessée, après avoir tenu un discours très ferme
en direction de la criminalité et défendu les mesures prises par le
gouvernement pour la cité phocéenne. "Marseille est blessée dans sa chair et abîmée dans son image, a déclaré Manuel Valls. La situation, insupportable pour les Marseillais et intolérable pour notre pays, appelait une mobilisation générale."
Reportage d'Arnaud Comte, David Doukhan et Olivier Gardette pour France 2.
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