Des combattants d'Aqmi près de Gao dans le nord du Mali. 7 août 2012. REUTERS/Stringer (MALI - Tags: POLITICS CIVIL UNREST) R...
BAMAKO - Le Mali, qui demande à l'ONU son autorisation pour une intervention militaire étrangère sur son sol afin de reconquérir le Nord, acceptera la présence de troupes ouest-africaines de la Cédéao mais pas d'autres pays, a souligné mardi une source proche de la présidence malienne.
La présidence malienne confirme avoir demandé officiellement à l'ONU l'aide de forces étrangères pour chasser les islamistes au nord du Mali, a déclaré cette source, jointe par le correspondant de l'AFP à Bamako. Le Mali accepte des troupes de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) mais pas d'autres troupes d'autres pays, a-t-elle aussitôt ajouté.
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait affirmé lundi à New York : Une demande a été faite pour que le Conseil de sécurité des Nations unies bâtisse un plan où il y aura à la fois des Maliens, des forces africaines voisines, et si c'est nécessaire, d'autres forces d'appui.
Outre le Mali, 14 Etats ouest-africains forment la Cédéao : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo.
La même source proche de la présidence malienne a par ailleurs déclaré, à propos de la durée de la mission de la force Cédéao : La durée sera de six mois renouvelables si le Mali l'estime nécessaire.
Cette source a répété que le Mali souhaitait l'envoi sur son territoire de quatre à cinq bataillons pas plus, sans estimer le nombre précis de soldats que cela représenterait.
Une fois la résolution (onusienne) adoptée, nous allons très rapidement demander à la Cédéao de venir à Bamako, pour régler les derniers détails du plan. Après les réglages de dernière minute, il faudra compter au moins deux mois avant l'arrivée des troupes ici, a-t-il estimé.
Dans la foulée du coup d'Etat militaire du 22 mars qui a renversé le président Amadou Toumani Touré, tout le nord du Mali est passé sous le contrôle de groupes islamistes armés qui commettent des exactions et imposent aux populations leur interprétation de la loi islamique.
Une réunion de haut niveau sur le Sahel doit se tenir mercredi à New York, en marge de la session de l'Assemblée générale de l'ONU, et étudiera la demande du Mali. Source : AFP
La présidence malienne confirme avoir demandé officiellement à l'ONU l'aide de forces étrangères pour chasser les islamistes au nord du Mali, a déclaré cette source, jointe par le correspondant de l'AFP à Bamako. Le Mali accepte des troupes de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) mais pas d'autres troupes d'autres pays, a-t-elle aussitôt ajouté.
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait affirmé lundi à New York : Une demande a été faite pour que le Conseil de sécurité des Nations unies bâtisse un plan où il y aura à la fois des Maliens, des forces africaines voisines, et si c'est nécessaire, d'autres forces d'appui.
Outre le Mali, 14 Etats ouest-africains forment la Cédéao : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo.
La même source proche de la présidence malienne a par ailleurs déclaré, à propos de la durée de la mission de la force Cédéao : La durée sera de six mois renouvelables si le Mali l'estime nécessaire.
Cette source a répété que le Mali souhaitait l'envoi sur son territoire de quatre à cinq bataillons pas plus, sans estimer le nombre précis de soldats que cela représenterait.
Une fois la résolution (onusienne) adoptée, nous allons très rapidement demander à la Cédéao de venir à Bamako, pour régler les derniers détails du plan. Après les réglages de dernière minute, il faudra compter au moins deux mois avant l'arrivée des troupes ici, a-t-il estimé.
Dans la foulée du coup d'Etat militaire du 22 mars qui a renversé le président Amadou Toumani Touré, tout le nord du Mali est passé sous le contrôle de groupes islamistes armés qui commettent des exactions et imposent aux populations leur interprétation de la loi islamique.
Une réunion de haut niveau sur le Sahel doit se tenir mercredi à New York, en marge de la session de l'Assemblée générale de l'ONU, et étudiera la demande du Mali. Source : AFP
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