Découverte d’un mets culinaire : le Njapche, le mets du Noun

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Si l’on parle d’un plat qui couvre toute une région, l’on réalisera que l’Ouest Cameroun est la plus prolifique quant à la matière. Dans la ...

Si l’on parle d’un plat qui couvre toute une région, l’on réalisera que l’Ouest Cameroun est la plus prolifique quant à la matière. Dans la chronique des découvertes culinaires, jovago.com va à la découverte du mets le plus adulé du peuple Bamoun, le Ndjapche au couscous ; celui qui fait du Noun, une terre de richesse culinaire et de convivialité humaine.

Le Ndjapche est simplement un plat de légume mélangé à la pistache, à de la sauce de tomate en additif auquel l’on inclut soit du poisson soit de la viande. Son complément quasi éternel est le couscous de maïs blanc ou jaune lequel est issu des terres de l’Ouest. La fusion de ce mets dans le palais buccal demeure un mystère pour ceux qui n’arrivent pas à l’avaler avec ses composantes puisqu’il est riche en fer, en minéraux, en calcium et en vitamine.

Mais qu’est-ce qui a contribué à rendre le Ndjache au couscous aussi célèbre ? A l’origine, c’est simplement la dénomination du légume utilisé pour sa préparation. Etant donné que les feuilles de ndjapche ne poussaient que sur les rives gauches du fleuve Noun (occupé par le peuple Bamoun, tandis que l’autre rive est habitée par le peuple Bamiléké), ces derniers l’ont considéré comme une manne offerte par Dieu. Au début, l’on ne consommait le ndjapche que pour des raisons sacrificielles ou lors des offrandes. Mais fort de cette surabondance de légumes, sa consommation s’est faite massive et s’est même exportée vers des contrées voisines.

La légende dit que le peuple de la rive droite du fleuve, parce qu’essayant de percer le mystère de ces feuilles qui rendaient les guerriers Bamouns très forts, ont traversé le fleuve pour s’octroyer ces fameux légumes. Même s’ils l’eurent, ils ne purent jamais préparer l’authentique Ndjapche. De nos jours, le Ndjache est cuisiné un peu partout et même dans les tournedos, restaurants et hôtels, l’on en trouve. Dans certains restaurants promus par Jovago au Cameroun, ce plat est la carte principale du menu; un succès donc. Cependant une chose demeure vraie, seules les femmes Bamouns maîtrisent ce plat.

Par Gaspard Ngono
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