Le service anti-fraude de Ma-mwe, escorté par les forces de l'ordre, a démantelé un vaste réseau de contrebandiers qui revendaient de l...
Le service anti-fraude de Ma-mwe, escorté par les forces de l'ordre, a démantelé un vaste réseau de contrebandiers qui revendaient de l'électricité à plusieurs foyers à Moroni. Au cours de ce travail de "nettoyage de terrain", effectué en une semaine, une dizaine de personnes attrapées en flagrant délit ont été arrêtées par la police et plusieurs centaines de compteurs et autres branchement sauvages ont été saisis.
Selon le chef du service anti-fraude de Ma-mwe, Nabih Mouhib, ces réseaux constituent une entreprise parallèle à la société publique. La méthode préconisée par ces présumés fraudeurs, à en croire toujours l'agent de Ma-mwe, était de faire des "descentes" (branchements directs depuis les câbles de l'entreprise publique). "Ils distribuaient ensuite l'électricité moyennant 10.000 francs par foyer".
Dans le quartier de Madjadju, au sud de la capitale, trois "descentes" auraient alimenté une vingtaine de maisons et le fraudeur pouvait se faire jusqu'à des recettes de 200.000 francs par mois. Un autre cas grave de détournement d'électricité a été découvert au quartier de La Coulée, au nord de la ville, où un seul compteur alimentait plus de quarante foyers.
"Ce client arrivait à empocher jusqu'à 400.000 francs mensuellement", affirme Nadhoir Djabir qui dirigeait les opérations sur le terrain et qui soutient que celles-ci n'ont atteint qu'autour de 1% de la fraude estimée. Plusieurs cas de détournements présumés d'électricité, aux domiciles de particuliers mais aussi de hautes personnalités et d'investisseurs étrangers, ont été recensés dans la capitale.
Le préjudice des réseaux déjà découverts, en sept jours d'opération, est estimé à plus de 20 millions par mois. Pas plus tard qu'en milieu de semaine dernière, un agent de Ma-mwe est passé en conseil de discipline pour avoir alimenté, frauduleusement, dix maisons.
Toyb Ahmed : alwatwan
Selon le chef du service anti-fraude de Ma-mwe, Nabih Mouhib, ces réseaux constituent une entreprise parallèle à la société publique. La méthode préconisée par ces présumés fraudeurs, à en croire toujours l'agent de Ma-mwe, était de faire des "descentes" (branchements directs depuis les câbles de l'entreprise publique). "Ils distribuaient ensuite l'électricité moyennant 10.000 francs par foyer".
Dans le quartier de Madjadju, au sud de la capitale, trois "descentes" auraient alimenté une vingtaine de maisons et le fraudeur pouvait se faire jusqu'à des recettes de 200.000 francs par mois. Un autre cas grave de détournement d'électricité a été découvert au quartier de La Coulée, au nord de la ville, où un seul compteur alimentait plus de quarante foyers.
"Ce client arrivait à empocher jusqu'à 400.000 francs mensuellement", affirme Nadhoir Djabir qui dirigeait les opérations sur le terrain et qui soutient que celles-ci n'ont atteint qu'autour de 1% de la fraude estimée. Plusieurs cas de détournements présumés d'électricité, aux domiciles de particuliers mais aussi de hautes personnalités et d'investisseurs étrangers, ont été recensés dans la capitale.
Le préjudice des réseaux déjà découverts, en sept jours d'opération, est estimé à plus de 20 millions par mois. Pas plus tard qu'en milieu de semaine dernière, un agent de Ma-mwe est passé en conseil de discipline pour avoir alimenté, frauduleusement, dix maisons.
Toyb Ahmed : alwatwan
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