"Déception" et "larmes" sont à la Une de la presse italienne qui salue toutefois la belle prestation des Azzurri durant ...
"Déception" et "larmes" sont à la Une de la presse italienne qui salue toutefois la belle prestation des Azzurri durant l'Euro.
"Déception" et "larmes" pour l'équipe italienne, qui, "fatiguée", a été surclassée par l'Espagne (4-0) en finale de l'Euro 2012: la presse italienne faisait lundi le constat de la supériorité absolue de l'adversaire à Kiev, même si, relève-t-elle, les Azzurri ont fait une très belle prestation durant le tournoi. "Italie, merci quand même !", notait le grand quotidien de centre-gauche La Repubblica, qui faisait sa manchette sur "les Azzurri: la grande déception": "Le visage de Balotelli en larmes disait tout : ce sont les plus forts, les plus beaux à voir, les plus imaginatifs, les plus sereins qui ont gagné. Plus que de nous vaincre, ils nous ont humiliés. Ca n'a pas été un match, mais une leçon spectaculaire de foot". "Le match a tout de suite été en côte" après le premier but au début de la première mi-temps, commentait Repubblica.
Toute la presse saluait l'entrée de "l'Espagne dans l'histoire" avec ce troisième titre de suite, après l'Euro 2008 et le Mondial 2010, dimanche. Les photos de une montraient la star Mario Balotelli et le défenseur Leonardo Bonucci inconsolables sur le terrain après le match. Bons perdants, les journaux s'inclinaient tous sans récrimination face à la victoire évidente des "grands d'Espagne" contre des Azzurri arrivés "épuisés" à la finale. "L'Espagne bouscule une Italie fatiguée. Mais merci aux Azzurri pour le rêve", titrait l'autre grand quotidien Corriere della Sera, en parlant d'une "partie à sens unique" dimanche soir. "Hier, les Italiens sont descendus sur le terrain fatigués et déprimés (...) Et les furies rouges les ont bousculés". "L'Espagne a été meilleure que nous", mais "demain, on recommence, car désormais on a de nouveau une équipe", tentait de se consoler Il Corriere.
"Prandelli et ses gars ont fait un miracle"
"Grands d'Espagne", titrait de son côté la Gazzetta dello sport, qui s'inclinait devant "la supériorité technique et athlétique des Ibères" et qui notait aussi que "les Azzurri étaient épuisés pour la finale". "Italie, la fin d'un rêve", notait pour sa part le Corriere dello sport, rappelant que "les Azzurri ont joué à dix, car Thiago Motta s'est blessé et (le sélectionneur Cesare) Prandelli n'avait plus de changements". Le quotidien La Stampa soulignait aussi "la déception des bleus" italiens, relevant que "la fable n'a pas eu une fin heureuse". Il notait cependant qu'ils "ont été vaincus avec dignité", et qu'il s'agit maintenant de "relancer le rêve" footballistique italien.
"L'Espagne entre dans l'histoire, les pleurs de l'Italie", proclamait sur toute sa une le journal de Rome Il Messaggero. "La défaite d'hier, ajoutait-il,ne doit pas annuler les magnifiques prestations de nos joueurs durant ce championnat. Il ne faut pas oublier que, vu la scandale des paris truqués et le peu de prestige de notre football qui cette année n'a rien gagné à l'extérieur, nous nous attendions à un semi-désastre". "Cela n'a pas été le cas", concluait-il en relevant que "Prandelli et ses gars ont fait un miracle" et qu'ils "ont su mettre au premier plan le jeu et le talent par rapport aux intrigues et à la corruption".
AFP - Eurosport
"Déception" et "larmes" pour l'équipe italienne, qui, "fatiguée", a été surclassée par l'Espagne (4-0) en finale de l'Euro 2012: la presse italienne faisait lundi le constat de la supériorité absolue de l'adversaire à Kiev, même si, relève-t-elle, les Azzurri ont fait une très belle prestation durant le tournoi. "Italie, merci quand même !", notait le grand quotidien de centre-gauche La Repubblica, qui faisait sa manchette sur "les Azzurri: la grande déception": "Le visage de Balotelli en larmes disait tout : ce sont les plus forts, les plus beaux à voir, les plus imaginatifs, les plus sereins qui ont gagné. Plus que de nous vaincre, ils nous ont humiliés. Ca n'a pas été un match, mais une leçon spectaculaire de foot". "Le match a tout de suite été en côte" après le premier but au début de la première mi-temps, commentait Repubblica.
Toute la presse saluait l'entrée de "l'Espagne dans l'histoire" avec ce troisième titre de suite, après l'Euro 2008 et le Mondial 2010, dimanche. Les photos de une montraient la star Mario Balotelli et le défenseur Leonardo Bonucci inconsolables sur le terrain après le match. Bons perdants, les journaux s'inclinaient tous sans récrimination face à la victoire évidente des "grands d'Espagne" contre des Azzurri arrivés "épuisés" à la finale. "L'Espagne bouscule une Italie fatiguée. Mais merci aux Azzurri pour le rêve", titrait l'autre grand quotidien Corriere della Sera, en parlant d'une "partie à sens unique" dimanche soir. "Hier, les Italiens sont descendus sur le terrain fatigués et déprimés (...) Et les furies rouges les ont bousculés". "L'Espagne a été meilleure que nous", mais "demain, on recommence, car désormais on a de nouveau une équipe", tentait de se consoler Il Corriere.
"Prandelli et ses gars ont fait un miracle"
"Grands d'Espagne", titrait de son côté la Gazzetta dello sport, qui s'inclinait devant "la supériorité technique et athlétique des Ibères" et qui notait aussi que "les Azzurri étaient épuisés pour la finale". "Italie, la fin d'un rêve", notait pour sa part le Corriere dello sport, rappelant que "les Azzurri ont joué à dix, car Thiago Motta s'est blessé et (le sélectionneur Cesare) Prandelli n'avait plus de changements". Le quotidien La Stampa soulignait aussi "la déception des bleus" italiens, relevant que "la fable n'a pas eu une fin heureuse". Il notait cependant qu'ils "ont été vaincus avec dignité", et qu'il s'agit maintenant de "relancer le rêve" footballistique italien.
"L'Espagne entre dans l'histoire, les pleurs de l'Italie", proclamait sur toute sa une le journal de Rome Il Messaggero. "La défaite d'hier, ajoutait-il,ne doit pas annuler les magnifiques prestations de nos joueurs durant ce championnat. Il ne faut pas oublier que, vu la scandale des paris truqués et le peu de prestige de notre football qui cette année n'a rien gagné à l'extérieur, nous nous attendions à un semi-désastre". "Cela n'a pas été le cas", concluait-il en relevant que "Prandelli et ses gars ont fait un miracle" et qu'ils "ont su mettre au premier plan le jeu et le talent par rapport aux intrigues et à la corruption".
AFP - Eurosport
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