12 militaires ont péri samedi dans un guet-apens tendu par quelques 150 bandits, armés de lance-roquette et de fusils à gros calibre, dans...
12 militaires ont péri samedi dans un guet-apens tendu par quelques 150 bandits, armés de lance-roquette et de fusils à gros calibre, dans un village du Sud-est de Madagascar. Leurs dépouilles sont toujours entre les mains des assaillants.
Selon une information rapportée par Express de Madagascar ce jour, des éléments de la Compagnie de Sécurité intérieure (CSI), comprenant des gendarmes et des militaires, ont été attaqués par des bandits lourdement armés samedi dans le district de Befotaka, dans le Sud-est de Madagascar. 12 d’entre eux ont trouvé la mort dans cette attaque.
Leur identité a pu être déterminée grâce au numéro de série des fusils retrouvés sur les lieux de l’affrontement. Quant à leur corps, ils sont toujours retenus par les bandits. Un des chanceux survivants de cette attaque meurtrière témoigne des faits.
Ils étaient au départ 50 éléments de la CSI à avoir été chargés de suivre les traces d’un groupe de voleurs de bétails dirigé par un bandit bien connu des services de l’ordre dénommé Bila Remena.
Ayant pris connaissance de la filature, ces derniers ont décidé d’abandonner une partie de leur prise, soit 106 têtes de bovins. Dejà, les 50 hommes devaient s’organiser. 17 militaires ont été chargés de ramener les bétails, tandis que les 33 autres ont continué l’opération.
Mais en arrivant à l’entrée du village où est censé se trouver Bila Remena, les forces mixtes ont été accueillies par des tirs à l’arme lourde. Les dégâts ont été conséquents car cette unité ne s’attendait pas à une attaque aussi violente. 12 d’entre eux sont morts sur le coup.
A la fin de l’assaut, les bandits ont emmené avec eux les corps de ces victimes et 11 fusils Kalachnikov appartenant aux éléments de la CSI. Ils auraient également pris des boîtes chargeurs et plusieurs munitions.
Devant l’ampleur de l’assaut, la CSI de Sakaraha, à qui appartiennent 25 des éléments faisant partie de l’opération, a dû envoyer du renfort dans cette partie de l’île, devenue une véritable zone de combat.
Source : linfo.re
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