Hygiène intime Qu'est-ce que la flore vaginale ? On a coutume de dire qu’il faut nettoyer cette zone avec soin pour la préserver des pat...
Hygiène intime
Qu'est-ce que la flore vaginale ? On a coutume de dire qu’il faut nettoyer cette zone avec soin pour la préserver des pathologies. Et toutes sortes de produits d’hygiène intime fleurissent sur le marché, des savons spéciaux aux crèmes apaisantes en passant par les serviettes hygiéniques parfumées…
Ces produits sont-ils vraiment utiles ? Quand et comment s’en servir ? Quels signes concernant la zone vulvaire doivent alerter et pousser à consulter ?
La vulve est constituée extérieurement des grandes lèvres et, intérieurement, des petites lèvres. Elle contient aussi de nombreuses glandes ainsi que le clitoris. La vulve délimite une zone médiane : le vestibule au fond duquel s’ouvrent le vagin et l’urètre. Le vagin se prolonge par le col de l’utérus, la cavité utérine, les trompes puis les ovaires.
Cet appareil génital possède son propre système de défense contre les infections : une flore microbienne naturelle composée de deux types de flore. Le premier est constitué de bactérie appelée les "bacilles de Doderlein", ce sont elles qui produisent des substances entraînant une certaine acidité au niveau du vagin. Le second type de flore est potentiellement pathogène, il est formé de streptocoque de colibacille, de proteus, de champignons... La plupart du temps, tout ce petit monde cohabite en harmonie et s’empêche mutuellement de trop se développer. C’est ce que l’on appelle une "flore saprophyte". Un équilibre entre deux flores maintenu, entre autre, grâce au Ph interne de l’appareil génital.
Il est conseillé de se laver une à deux fois par jour. Il ne faut jamais laver l'intérieur du vagin, même à l'eau, car cela détruit la flore vaginale et augmente le risque d'infection. Les douches vaginales, pratiques encore courantes il y a quelques dizaines d'années, sont à proscrire. La toilette intime est donc réservée à la région vulvaire, qui comprend les lèvres, le clitoris et le vestibule. L'excès de toilette vulvaire (plus de deux fois par jour) abîme la couche hydrolipidique protectrice de la peau. L'usage de produits antiseptiques et antibactériens n'est d'aucun intérêt et peut même favoriser les infections. Enfin, après la toilette, veillez à bien sécher cette zone pour minimiser l'humidité.
Rappelons que les vêtements trop serrés et les sous vêtements synthétiques favorisent l'humidité et la macération, conditions propices à la prolifération des bactéries. Préférez donc les matières naturelles comme le coton et la soie.
Qu'est-ce que la flore vaginale ? On a coutume de dire qu’il faut nettoyer cette zone avec soin pour la préserver des pathologies. Et toutes sortes de produits d’hygiène intime fleurissent sur le marché, des savons spéciaux aux crèmes apaisantes en passant par les serviettes hygiéniques parfumées…
Ces produits sont-ils vraiment utiles ? Quand et comment s’en servir ? Quels signes concernant la zone vulvaire doivent alerter et pousser à consulter ?
La vulve est constituée extérieurement des grandes lèvres et, intérieurement, des petites lèvres. Elle contient aussi de nombreuses glandes ainsi que le clitoris. La vulve délimite une zone médiane : le vestibule au fond duquel s’ouvrent le vagin et l’urètre. Le vagin se prolonge par le col de l’utérus, la cavité utérine, les trompes puis les ovaires.
Cet appareil génital possède son propre système de défense contre les infections : une flore microbienne naturelle composée de deux types de flore. Le premier est constitué de bactérie appelée les "bacilles de Doderlein", ce sont elles qui produisent des substances entraînant une certaine acidité au niveau du vagin. Le second type de flore est potentiellement pathogène, il est formé de streptocoque de colibacille, de proteus, de champignons... La plupart du temps, tout ce petit monde cohabite en harmonie et s’empêche mutuellement de trop se développer. C’est ce que l’on appelle une "flore saprophyte". Un équilibre entre deux flores maintenu, entre autre, grâce au Ph interne de l’appareil génital.
Normalement, le milieu vaginal est acide, le Ph se situe entre 4,5 et 5,5. S'il devient, pour une raison ou une autre, trop acide (inférieur à 4,5), il entraîne le développement de champignons (mycose). Et quand, au contraire, ce Ph augmente et devient basique (supérieur à 5,5), survient le développement d’autres types de bactéries.
L’augmentation de la température et de l’humidité, un manque ou au contraire un excès d’hygiène, les variations hormonales, les produits d’hygiènes trop agressifs peuvent rompre l’équilibre de cette flore saprophyte et provoquer l’apparition d’irritations intimes.
Conseils de toilette intime
La flore vaginale et vulvaire est constituée de bactéries protectrices. Cet équilibre fragile doit être respecté. Aussi, un excès ou un défaut d'hygiène peuvent le perturber et entraîner des infections. Doctissimo fait le point sur les meilleures pratiques d'hygiène intime.
De nombreuses femme se disent gênées par l'odeur ou encore les sécrétions naturelles de leur sexe. Cela les amène parfois à adopter une hygiène intime excessive ou inadaptée. Afin de ne pas perturber l'équilibre fragile de votre flore intime, suivez les conseils de Doctissimo.
Toilettes intimes : point trop n'en faut !
Il est conseillé de se laver une à deux fois par jour. Il ne faut jamais laver l'intérieur du vagin, même à l'eau, car cela détruit la flore vaginale et augmente le risque d'infection. Les douches vaginales, pratiques encore courantes il y a quelques dizaines d'années, sont à proscrire. La toilette intime est donc réservée à la région vulvaire, qui comprend les lèvres, le clitoris et le vestibule. L'excès de toilette vulvaire (plus de deux fois par jour) abîme la couche hydrolipidique protectrice de la peau. L'usage de produits antiseptiques et antibactériens n'est d'aucun intérêt et peut même favoriser les infections. Enfin, après la toilette, veillez à bien sécher cette zone pour minimiser l'humidité.Rappelons que les vêtements trop serrés et les sous vêtements synthétiques favorisent l'humidité et la macération, conditions propices à la prolifération des bactéries. Préférez donc les matières naturelles comme le coton et la soie.
Les produits d'hygiène intime
Des produits adaptés à l'hygiène intime sont aujourd'hui commercialisés en grande surface et en pharmacie. Vérifiez qu'ils respectent votre environnement intime, ils doivent être à un pH physiologique proche de 5. Certains s'adaptent aux femmes sensibles et contiennent des produits apaisants. Les lingettes intimes, bien que pratiques, ne doivent pas être systématiques.
Évitez en revanche les produits agressifs contenant du savon, des colorants et des parfums. Ne cherchez pas à masquer les odeurs avec des déodorants, ceux-ci fragilisent les muqueuses et peuvent provoquer des sensations de brûlures.
Évitez en revanche les produits agressifs contenant du savon, des colorants et des parfums. Ne cherchez pas à masquer les odeurs avec des déodorants, ceux-ci fragilisent les muqueuses et peuvent provoquer des sensations de brûlures.
Les situations particulières
Pendant les règles, n'oubliez pas de changer serviettes et tampons régulièrement toutes les quatre heures. Changez également les protège-slips dès qu'ils sont humides, sinon cela favorise le développement de bactéries. Les rapports sexuels sont plutôt déconseillés au cours de cette période, car le milieu est plus sensible aux infections.
Lors des rapports sexuels, vous et votre partenaire devez avoir les mains propres afin de ne pas vous transmettre des microbes. Après les rapports sexuels, il est recommandé de se laver à l'eau ou avec des produits adaptés. Si vous pratiquez les rapports anaux puis génitaux, lavez-vous entre les deux pour ne pas contracter de germes rectaux. Enfin, il est conseillé d'uriner après les rapports afin d'éviter que des germes ne remontent vers l'urètre.
