La mort d'un dignitaire religieux sunnite hostile à Bachar el-Assad a provoqué de nouvelles violences dans le nord du Liban. Cheikh Ahma...
La mort d'un dignitaire religieux sunnite hostile à Bachar el-Assad a provoqué de nouvelles violences dans le nord du Liban. Cheikh Ahmad Abdel Wahib était un sympathisant de la révolte syrienne. Il est mort avec un autre dignitaire qui l'accompagnait sous des tirs de l'armée. Cet évènement a déclenché de nouveaux incidents, après une semaine de heurts entre sunnites hostiles au régime syrien, et alaouites partisans du pouvoir à Damas. Les affrontements ont désormais gagné Beyrouth.
Avec notre correspondant à Beyrouth,
Paul Khalifeh
Des rafales sporadiques et des explosions ont été entendues dimanche soir dans un quartier sunnite à Beyrouth. Un accrochage a opposé les partisans du l’ancien Premier ministre Saad Hariri aux membres d’une milice sunnite proche du Hezbollah. Les médias locaux font état de plusieurs blessés.
Dans le même temps, des jeunes en colère ont bloqué de nombreuses routes à l’aide de pneus enflammés en plein cœur de la capitale. La seule autoroute qui relie Beyrouth au sud du Liban a également été fermée. Les forces de l’ordre sont à chaque fois intervenues pour rouvrir les axes routiers en évitant toutefois d’affronter les jeunes en colère.
Même scène dans le nord du pays, la région natale du cheikh Ahmad Abdel Wahib, tué dans un échange de tirs avec les militaires.
Pour désamorcer la crise, l’armée a annoncé la création d’une commission d’enquête afin de déterminer les circonstances de l’incident. Et le Premier ministre Nagib Mikati, lui aussi originaire du nord du pays, a chargé le ministre de la Justice de suivre de près les investigations.
Craignant d’être débordés par les évènements, les députés de la région, qui avaient appelé à expulser l’armée du Liban nord, se sont rétractés, exhortant les habitants au calme et à la retenue. Mais le pays s’était déjà enfoncé dans la violence. Et pour l’en sortir, il faudra plus que des discours apaisants. Source : RFI
Avec notre correspondant à Beyrouth,
Paul Khalifeh
Des rafales sporadiques et des explosions ont été entendues dimanche soir dans un quartier sunnite à Beyrouth. Un accrochage a opposé les partisans du l’ancien Premier ministre Saad Hariri aux membres d’une milice sunnite proche du Hezbollah. Les médias locaux font état de plusieurs blessés.
Dans le même temps, des jeunes en colère ont bloqué de nombreuses routes à l’aide de pneus enflammés en plein cœur de la capitale. La seule autoroute qui relie Beyrouth au sud du Liban a également été fermée. Les forces de l’ordre sont à chaque fois intervenues pour rouvrir les axes routiers en évitant toutefois d’affronter les jeunes en colère.
Même scène dans le nord du pays, la région natale du cheikh Ahmad Abdel Wahib, tué dans un échange de tirs avec les militaires.
Pour désamorcer la crise, l’armée a annoncé la création d’une commission d’enquête afin de déterminer les circonstances de l’incident. Et le Premier ministre Nagib Mikati, lui aussi originaire du nord du pays, a chargé le ministre de la Justice de suivre de près les investigations.
Craignant d’être débordés par les évènements, les députés de la région, qui avaient appelé à expulser l’armée du Liban nord, se sont rétractés, exhortant les habitants au calme et à la retenue. Mais le pays s’était déjà enfoncé dans la violence. Et pour l’en sortir, il faudra plus que des discours apaisants. Source : RFI
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