Terminer un match aux tirs au but n'est plus du goût de Joseph Blatter. Vendredi à Budapest, lors du 62e congrès de la fédération inte...
Terminer un match aux tirs au but n'est plus du goût de Joseph Blatter. Vendredi à Budapest, lors du 62e congrès de la fédération internationale, le président de la Fifa a demandé à un groupe de travail dirigé par Franz Beckenbauer de trouver d'autres solutions pour départager deux équipes à égalité. Pas simple.
La finale de la Ligue des champions remportée samedi par Chelsea face au Bayern Munich (1-1, 4-3 t.a.b.) sera-t-elle la dernière de l'histoire à se jouer aux tirs au but ? Possible, du moins si le groupe de travail mandaté par Joseph Blatter trouve rapidement une autre issue à un match nul à l'issue des deux périodes de prolongation. Adoptée par l'UEFA et la Fifa à la fin des années 1970, cette règle ne plait plus au président de la fédération internationale, qui a donc demandé à la task force "Football 2014" de se pencher sur le sujet.
Dirigé par Franz Beckenbauer, ce groupe de travail a été créé l'an dernier. Il est composé d'une vingtaine de personnalités du football - dirigeants, experts, arbitres, journalistes et anciens joueurs - , comme le Brésilien Pelé, l'Anglais Bobby Charlton, l'ancien gardien serbe de Saint-Etienne Ivan Curkovic ou encore l'ancien international français Christian Karembeu. "Peut-être que Franz Beckenbauer, avec le groupe de travail "Football 2014", nous proposera des solutions, peut-être pas aujourd'hui mais dans l'avenir", espère Sepp Blatter.
"Le football perd son essence" lors des tirs au but, selon Blatter
Ce qui gêne le président de la Fifa, c'est que les tirs au but dénaturent selon lui le football. "Quand un match en arrive aux tirs au but, le football perd son essence, affirme-t-il. Le football peut être une tragédie lorsqu'on va aux penalties. C'est un sport d'équipe. Quand il devient du un contre un, il perd sa nature même." Depuis sa mise en place, dans le but d'éviter de déterminer un vainqueur par tirage au sort, plusieurs alternatives ont vu le jour afin de contourner cette méthode, cette lotterie, disent parfois les joueurs.
En Angleterre, par exemple, les rencontres de FA Cup qui se concluent sur un résultat nul à l'issue du temps réglementaire sont ensuite rejouées. Le "but en or", qui qualifiait le club auteur du premier but en prolongation, a également existé il y a quelques années, permettant notamment à la France de remporter la finale de l'Euro 2000 face à l'Italie, mais il a rapidement fait l'objet de vives critiques et n'est plus utilisé aujourd'hui. Si Sepp Blatter souhaite une méthode collective pour remplacer cette séance de tirs au but, le groupe "Football 2014" devra se montrer très inventif. Source : Sports.fr
La finale de la Ligue des champions remportée samedi par Chelsea face au Bayern Munich (1-1, 4-3 t.a.b.) sera-t-elle la dernière de l'histoire à se jouer aux tirs au but ? Possible, du moins si le groupe de travail mandaté par Joseph Blatter trouve rapidement une autre issue à un match nul à l'issue des deux périodes de prolongation. Adoptée par l'UEFA et la Fifa à la fin des années 1970, cette règle ne plait plus au président de la fédération internationale, qui a donc demandé à la task force "Football 2014" de se pencher sur le sujet.
Dirigé par Franz Beckenbauer, ce groupe de travail a été créé l'an dernier. Il est composé d'une vingtaine de personnalités du football - dirigeants, experts, arbitres, journalistes et anciens joueurs - , comme le Brésilien Pelé, l'Anglais Bobby Charlton, l'ancien gardien serbe de Saint-Etienne Ivan Curkovic ou encore l'ancien international français Christian Karembeu. "Peut-être que Franz Beckenbauer, avec le groupe de travail "Football 2014", nous proposera des solutions, peut-être pas aujourd'hui mais dans l'avenir", espère Sepp Blatter.
"Le football perd son essence" lors des tirs au but, selon Blatter
Ce qui gêne le président de la Fifa, c'est que les tirs au but dénaturent selon lui le football. "Quand un match en arrive aux tirs au but, le football perd son essence, affirme-t-il. Le football peut être une tragédie lorsqu'on va aux penalties. C'est un sport d'équipe. Quand il devient du un contre un, il perd sa nature même." Depuis sa mise en place, dans le but d'éviter de déterminer un vainqueur par tirage au sort, plusieurs alternatives ont vu le jour afin de contourner cette méthode, cette lotterie, disent parfois les joueurs.
En Angleterre, par exemple, les rencontres de FA Cup qui se concluent sur un résultat nul à l'issue du temps réglementaire sont ensuite rejouées. Le "but en or", qui qualifiait le club auteur du premier but en prolongation, a également existé il y a quelques années, permettant notamment à la France de remporter la finale de l'Euro 2000 face à l'Italie, mais il a rapidement fait l'objet de vives critiques et n'est plus utilisé aujourd'hui. Si Sepp Blatter souhaite une méthode collective pour remplacer cette séance de tirs au but, le groupe "Football 2014" devra se montrer très inventif. Source : Sports.fr
COMMENTAIRES