Le secrétaire d'Etat chargé du Commerce extérieur, Pierre Lellouche, suspecté d'employer illégalement une Mauricienne en situation i...
Le secrétaire d'Etat chargé du Commerce extérieur, Pierre Lellouche, suspecté d'employer illégalement une Mauricienne en situation irrégulière, nie ces accusations, tout en "s'emmêlant dans ses explications".
Pierre Lellouche s'offusque d'une "manipulation grossière dont on voit bien la finalité à une semaine de la présidentielle". AFP
L'Express le révélait fin mars sans toutefois citer le ministre concerné. Pierre Lellouche emploie une jeune femme sans-papier d'origine mauricienne, comme l'affirme ce lundi Libération.
Cette jeune-femme avait témoigné anonymement dans un documentaire diffusé le 2 avril sur Canal+, affirmant être femme de ménage depuis 2009 chez un ministre, non cité, rémunérée en liquide et, pour une part, en chèque emploi service. Elle disait n'avoir jamais reçu de feuille de paie, un indice qu'elle n'était pas déclarée.
Pierre Lellouche "s'est reconnu rien qu'en lisant un article dans les pages de Libération sur ce documentaire le 2 avril au matin", souligne ironiquement Libération ce lundi.
"Une Mauricienne, un ministre... J'ai compris qu'il s'agissait de moi", a expliqué l'intéressé au quotidien, affirmant que tout était "faux" et qu'il ignorait que la jeune femme était sans papiers.
Des explications confuses
Mais "selon les documents recueillis par Libération, le secrétaire d'Etat a en réalité déclaré sa salariée le ... 3 avril", le lendemain de la diffusion du documentaire, pour les cinq mois compris entre octobre 2011 et février 2012, rapporte le journal.
Libération précise qu'une collaboratrice de Pierre Lellouche qui l'accompagnait, Delphine Bürkli, conseillère UMP de Paris, a affirmé être responsable, par "négligence", du retard pris dans l'envoi des déclarations Urssaf.
Il estime aussi que Pierre Lellouche, malgré ses démentis, était "très bien placé pour savoir que (son employée) était potentiellement sans papiers", étant intervenu personnellement dès 2009 pour demander sa régularisation à Eric Besson qui "n'avait pas donné suite".
"Manipulation grossière à une semaine de la présidentielle"
Pierre Lellouche nie l'avoir embauchée en 2009, disant avoir à la place employé la fille de sa concierge, jusqu'à la "réapparition" l'an dernier de la jeune femme, disant avoir obtenu des papiers.
La CGT Paris, citée par Libération, estime que le secrétaire d'Etat a pu faire travailler la Mauricienne dès 2009 "sous alias". Le syndicat n'exclut pas d'attaquer aux prud'hommes pour "non versement de cotisations salariales lié au travail dissimulé".
Le secrétaire d'Etat s'est offusqué d'une "manipulation grossière dont on voit bien la finalité à une semaine de la présidentielle", toujours selon la même source.
Cette jeune-femme avait témoigné anonymement dans un documentaire diffusé le 2 avril sur Canal+, affirmant être femme de ménage depuis 2009 chez un ministre, non cité, rémunérée en liquide et, pour une part, en chèque emploi service. Elle disait n'avoir jamais reçu de feuille de paie, un indice qu'elle n'était pas déclarée.
Pierre Lellouche "s'est reconnu rien qu'en lisant un article dans les pages de Libération sur ce documentaire le 2 avril au matin", souligne ironiquement Libération ce lundi.
"Une Mauricienne, un ministre... J'ai compris qu'il s'agissait de moi", a expliqué l'intéressé au quotidien, affirmant que tout était "faux" et qu'il ignorait que la jeune femme était sans papiers.
Des explications confuses
Mais "selon les documents recueillis par Libération, le secrétaire d'Etat a en réalité déclaré sa salariée le ... 3 avril", le lendemain de la diffusion du documentaire, pour les cinq mois compris entre octobre 2011 et février 2012, rapporte le journal.
Libération précise qu'une collaboratrice de Pierre Lellouche qui l'accompagnait, Delphine Bürkli, conseillère UMP de Paris, a affirmé être responsable, par "négligence", du retard pris dans l'envoi des déclarations Urssaf.
Il estime aussi que Pierre Lellouche, malgré ses démentis, était "très bien placé pour savoir que (son employée) était potentiellement sans papiers", étant intervenu personnellement dès 2009 pour demander sa régularisation à Eric Besson qui "n'avait pas donné suite".
"Manipulation grossière à une semaine de la présidentielle"
Pierre Lellouche nie l'avoir embauchée en 2009, disant avoir à la place employé la fille de sa concierge, jusqu'à la "réapparition" l'an dernier de la jeune femme, disant avoir obtenu des papiers.
La CGT Paris, citée par Libération, estime que le secrétaire d'Etat a pu faire travailler la Mauricienne dès 2009 "sous alias". Le syndicat n'exclut pas d'attaquer aux prud'hommes pour "non versement de cotisations salariales lié au travail dissimulé".
Le secrétaire d'Etat s'est offusqué d'une "manipulation grossière dont on voit bien la finalité à une semaine de la présidentielle", toujours selon la même source.
Par LEXPRESS.fr avec AFP
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