Les 87 parlementaires de la mouvance de l'ancien président malgache Marc Ravalomanana ont ostensiblement boycotté lundi l'ouvertur...
Les 87 parlementaires de la mouvance de l'ancien président malgache Marc Ravalomanana ont ostensiblement boycotté lundi l'ouverture de la session parlementaire extraordinaire.
Par cette absence, ces 30 membres du Conseil Supérieur de Transition (équivalent du Sénat) et 57 membres du Congrès de la Transition (équivalent de l'Assemblée nationale) entendaient protester contre le sort réservé à leur champion.
M. Ravalomanana a été empêché samedi d'atterrir à Antananarivo par l'autorité de transition malgache présidée par Andry Rajoelina, alors qu'il comptait mettre fin à un exil de près de trois ans en Afrique du Sud mais qu'il risquait aussi une arrestation par les autorités malgaches à son arrivée dans le pays.
Le Congrès est actuellement présidé par le bras droit de M. Ravalomanana, Mamy Rakotoarivelo, qui était présent à son bureau dans la matinée mais en est parti avant l'ouverture de la session.
Il a confié l'intérim au doyen des vice-présidents, Harinony Razafiandriambelo (Escopol, centriste), justifiant son départ par une "mission à l'extérieur".
Selon plusieurs sources, M. Rakotoarivelo devait se rendre l'Afrique du Sud, où la Communauté des Etats d'Afrique Australe (SADC) a appelé à une réunion d'urgence.
"Il va y avoir une réunion avec, au moins, des représentants des mouvances de Marc Ravalomanana et d'Andry Rajoelina", a confirmé à l'AFP un diplomate en poste à Antananarivo, sans préciser la date et le lieu de la rencontre.
Le processus de sortie de crise en cours depuis la signature d'une feuille de route en septembre dernier traverse une importante zone de turbulences depuis ce week-end et le retour avorté de M. Ravalomanana, président évincé en 2009.
Alors qu'il était en vol vers Antananarivo, les principaux aéroports du pays ont été fermés et son avion a dû faire demi-tour vers Johannesburg.
Des milliers de partisans l'attendaient dans la capitale malgache, qui a vécu samedi une journée sous haute tension, émaillée par une tentative d'effraction dans les hangars d'Air France Cargo qui a fait un mort et cinq blessés légers.
Une enquête été ouverte, a indiqué lundi le général de gendarmerie, Richard Ravalomanana, lors d'une conférence de presse.
L'homme décédé, âgé de 45 ans, a été "blessé à la tête, non par balle mais par un objet contendant" et était "encore conscient quand il a été admis à l'hôpital", a-t-il précisé, mettant ses troupes hors de cause.
"Le local de fret d'Air France, des magasins, une banque et plusieurs véhicules" ont été endommagés et sept personnes interpellées après ces dégradations, a-t-il précisé.
© Agence France-Presse
Par cette absence, ces 30 membres du Conseil Supérieur de Transition (équivalent du Sénat) et 57 membres du Congrès de la Transition (équivalent de l'Assemblée nationale) entendaient protester contre le sort réservé à leur champion.
M. Ravalomanana a été empêché samedi d'atterrir à Antananarivo par l'autorité de transition malgache présidée par Andry Rajoelina, alors qu'il comptait mettre fin à un exil de près de trois ans en Afrique du Sud mais qu'il risquait aussi une arrestation par les autorités malgaches à son arrivée dans le pays.
Le Congrès est actuellement présidé par le bras droit de M. Ravalomanana, Mamy Rakotoarivelo, qui était présent à son bureau dans la matinée mais en est parti avant l'ouverture de la session.
Il a confié l'intérim au doyen des vice-présidents, Harinony Razafiandriambelo (Escopol, centriste), justifiant son départ par une "mission à l'extérieur".
Selon plusieurs sources, M. Rakotoarivelo devait se rendre l'Afrique du Sud, où la Communauté des Etats d'Afrique Australe (SADC) a appelé à une réunion d'urgence.
"Il va y avoir une réunion avec, au moins, des représentants des mouvances de Marc Ravalomanana et d'Andry Rajoelina", a confirmé à l'AFP un diplomate en poste à Antananarivo, sans préciser la date et le lieu de la rencontre.
Le processus de sortie de crise en cours depuis la signature d'une feuille de route en septembre dernier traverse une importante zone de turbulences depuis ce week-end et le retour avorté de M. Ravalomanana, président évincé en 2009.
Alors qu'il était en vol vers Antananarivo, les principaux aéroports du pays ont été fermés et son avion a dû faire demi-tour vers Johannesburg.
Des milliers de partisans l'attendaient dans la capitale malgache, qui a vécu samedi une journée sous haute tension, émaillée par une tentative d'effraction dans les hangars d'Air France Cargo qui a fait un mort et cinq blessés légers.
Une enquête été ouverte, a indiqué lundi le général de gendarmerie, Richard Ravalomanana, lors d'une conférence de presse.
L'homme décédé, âgé de 45 ans, a été "blessé à la tête, non par balle mais par un objet contendant" et était "encore conscient quand il a été admis à l'hôpital", a-t-il précisé, mettant ses troupes hors de cause.
"Le local de fret d'Air France, des magasins, une banque et plusieurs véhicules" ont été endommagés et sept personnes interpellées après ces dégradations, a-t-il précisé.
© Agence France-Presse
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