Deux ans et demi après le crash de l’Airbus A310 de Yemenia Airways près de Moroni aux Comores, les autorités comoriennes et yéménites n’ont...
Deux ans et demi après le crash de l’Airbus A310 de Yemenia Airways près de Moroni aux Comores, les autorités comoriennes et yéménites n’ont pas encore dévoilé les causes officielles de l’accident. Une situation qui ne plait guère au ministre français des Transports, alors que c’est le bureau d’Enquêtes et d’Analyses qui a récupéré et analysé les boîtes de l’appareil. Il menace donc à mots couverts de faire inscrire la compagnie yéménite sur la liste noire européenne.
A la suite d’une rencontre avec les familles des victimes du crash du 29 juin 2009, Thierry Mariani a publié un communiqué de presse sur la lenteur de l’enquête où il ne laisse aucun doute sur son agacement : « Pour éviter que cette situation ne s’enlise, Thierry Mariani a proposé aux familles d’examiner avec la commission européenne les risques que l’attitude de l’autorité yéménite faisait peser sur la sécurité des vols de la compagnie Yemenia Airways et les conséquences que l’Europe devait en tirer. » Une manière à peine voilée de menacer la compagnie yéménite d’une inscription sur la liste noire européenne, ce qui l’empêcherait de desservir Paris, mais aussi Francfort et Rome.
La France espère ainsi accélérer l’enquête technique aujourd’hui au point mort. En effet deux ans et demi après l’accident, seul un rapport mettant en cause des dysfonctionnements à l’aéroport de Moroni a été publié. Mais rien sur les boîtes noires de l’appareil, alors que l’on sait que l’avion utilisé au départ d’Addis Abeba était vétuste et présentait des dysfonctionnements déjà signalés.
C’est d’ailleurs le Bureau d’Enquêtes et d’Analyses (BEA) français qui a récupéré et analysé les boîtes. Mais seule La République des Comores peut communiquer sur l’accident. A la demande de Yemenia Airways, elle a demandé une nouvelle analyse des enregistreurs de vol, semble-t-il pour gagner du temps. Air journal
A la suite d’une rencontre avec les familles des victimes du crash du 29 juin 2009, Thierry Mariani a publié un communiqué de presse sur la lenteur de l’enquête où il ne laisse aucun doute sur son agacement : « Pour éviter que cette situation ne s’enlise, Thierry Mariani a proposé aux familles d’examiner avec la commission européenne les risques que l’attitude de l’autorité yéménite faisait peser sur la sécurité des vols de la compagnie Yemenia Airways et les conséquences que l’Europe devait en tirer. » Une manière à peine voilée de menacer la compagnie yéménite d’une inscription sur la liste noire européenne, ce qui l’empêcherait de desservir Paris, mais aussi Francfort et Rome.
La France espère ainsi accélérer l’enquête technique aujourd’hui au point mort. En effet deux ans et demi après l’accident, seul un rapport mettant en cause des dysfonctionnements à l’aéroport de Moroni a été publié. Mais rien sur les boîtes noires de l’appareil, alors que l’on sait que l’avion utilisé au départ d’Addis Abeba était vétuste et présentait des dysfonctionnements déjà signalés.
C’est d’ailleurs le Bureau d’Enquêtes et d’Analyses (BEA) français qui a récupéré et analysé les boîtes. Mais seule La République des Comores peut communiquer sur l’accident. A la demande de Yemenia Airways, elle a demandé une nouvelle analyse des enregistreurs de vol, semble-t-il pour gagner du temps. Air journal
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