Une instruction judiciaire est ouverte, depuis hier, contre les personnes interpelées pour tentative de «coup de force à Anjouan». Le magis...
Une instruction judiciaire est ouverte, depuis hier, contre les personnes interpelées pour tentative de «coup de force à Anjouan». Le magistrat Hamidou Ali Mohamed, nommé juge d’instruction à la Cour de la sureté de l’Etat, a été chargé du dossier, en ce qui concerne les prévenus présents à Ngazidja.
Au niveau d’Anjouan, l’affaire a été confiée au juge Chamsoudine Ali Sidi, nommé lui aussi juge d’instruction à la Cour de la sureté de l’Etat. Selon, le procureur de la République à Moroni, Youssouf Ali Djaé, désigné commissaire du gouvernement auprès de cette Cour, outre les personnes interpelées à Anjouan et transférées à Moroni, d’autres sont arrêtées et gardées à Anjouan.
Pour le moment, aucun chef d’inculpation n’a été prononcé pour les personnes arrêtées. Les juges d’instruction attendraient que la police leur transmette l’acte instructif pour qu’ils puissent qualifier le délit. La police nationale mènerait toujours l’enquête. Plusieurs personnes pourraient être impliquées dans cette affaire, selon des sources proches de l’enquête. Et les personnes, actuellement, aux mains de la sécurité nationale dans le cadre de cette affaire, sont placées toujours en « garde à vue», selon le commissaire du gouvernement près de la Cour.
Notons que cette nouvelle Cour de la sureté de l’Etat, instituée le 15 novembre dernier par un décret du chef de l’Etat, est constituée de quatre magistrats. Deux juges d’instructions, un commissaire du gouvernement et un président de la Cour. Mais ce dernier n’a pas encore été désigné. Mais, en attendant la nomination du président, « la Cour peut travailler en commençant à instruire le dossier, » selon le Commissaire du gouvernement près de la Cour.
M.MOINDJIE : albalad
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