Ce n'est pas encore aujourd'hui que le conflit qui agite l'île aux parfums se règlera. Des querelles entre syndicats font obstac...
Ce n'est pas encore aujourd'hui que le conflit qui agite l'île aux parfums se règlera. Des querelles entre syndicats font obstacle à l'avancée des négociations sur le prix des produits de première nécessité.
Déjà jeudi dernier, l'intersyndicale mahoraise voyait d'un mauvais oeil la présence à la table des négociations du syndicat FO. Celui-ci avait en effet signé un accord de fin de conflit depuis le 17 octobre, accord estimé insuffisant pour les autres syndicats qui l'avaient rejeté. Dans une interview donnée à Malango Actualité, le secrétaire général de l'UDFO, Hamidou Madi M'Colo, a affirmé que la présence de son syndicat était "légitime", dans la mesure où "la reprise des travaux le lundi 07 novembre 2011 s'inscrit également dans la continuité de cet accord". Reste que l'intersyndicale toujours mobilisée ne l'entend pas de cette façon, et l'a bien fait comprendre, au grand dam de Denis Robin, envoyé par la ministre de l'Outre-Mer pour trouver des solutions à la crise mahoraise. Des entretiens bilatéraux "J'ai été en effet amené à constater l'impossibilité d'asseoir à la même table de discussion l'ensemble des syndicats. La négociation n'est pas arrêtée puisqu'elle n'a pas pu commencer. Il appartient aux organisations professionnelles mahoraises de régler ce conflit entre elles. Cette situation de blocage est d'autant plus regrettable que j'étais très confiant sur notre capacité collective à trouver une sortie honorable pour tous les participants", a exprimé l'ancien préfet de Mayotte dans un communiqué. La population mahoraise attend encore que des accords soient trouvés sur les prix de la viande, du gaz et du sable. Denis Robin a en ce sens déclaré:"Puisqu'il n'est plus possible de discuter ensemble, je poursuivrai mon travail par des entretiens bilatéraux, qui débuteront demain matin. Chacun devra contribuer à sa juste part à l'effort global. Lorsqu'un projet d'accord sera prêt, il sera proposé à la signature des participants. Il appartiendra alors à chacun de prendre sa décision et de l'expliquer à la population". D'ici là, des barrages sont maintenus en plusieurs points de l'île. Source: zinfos974
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