En déplacement mercredi dans le Parc national de la Réunion, Marie-Luce Penchard, ministre de l'Outre-mer, a démenti que des territo...
Huit jours après le début d'un gigantesque incendie qui a ravagé 2 850 hectares du Parc national de La Réunion, «la situation est bien tenue». Le commandant des pompiers, le colonel Vandebeulque, s'est dit confiant à la radio Réunion 1ère. En l'absence de vent, les trois fronts de l'incendie du Parc sont restés sous contrôle pendant la nuit de mardi à mercredi pour la troisième fois consécutive. Lors de l'extinction d'un de ces feux, un caporal-chef des pompiers du Sdis de Moselle, arrivé en renfort le matin dans l'île, a été brûlé aux pieds. Au total, 35 pompiers ont déjà été légèrement blessés, selon un bilan du Sdis de la Réunion.
Plus d'un millier d'hommes se sont engagés sur le terrain, dont 400 venus de métropole, alors que la polémique sur le manque de réactivité et de moyens engagés de la part de l'Etat ne semble pas prête de s'éteindre. «Ce ne sont pas les polémiques politiciennes qui vont éteindre ce feu», rétorque le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, dans un entretien publié ce mercredi par le Journal de l'île de la Réunion.
Arrivée de l'un des deux avions bombardiers d'eau
Réclamés par les élus locaux et l'opposition en métropole, deux avions bombardiers d'eau Dash, promis depuis lundi soir par le gouvernement, sont attendus sur place. L'un d'entre eux arrivera dans la soirée à Saint-Denis, en provenance de Marseille, et devrait entrer en action dès jeudi.
Arrivée à La Réunion en fin de matinée, la ministre de l'Outre-mer, Marie-Luce Penchard affirme «comprendre l'inquiétude et la colère des Réunionnais», mais rappelle que le gouvernement a mis en oeuvre des moyens «considérables» et «adaptés» pour combattre l'incendie du Parc national de la Réunion. «J'en veux pour preuve que les moyens en hommes représentent une enveloppe de 2,6 millions d'euros et sont largement supérieurs à l'envoi d'un avion bombardier (d'eau) qui n'est que de 500 000 euros», a-t-elle justifié.
«Il n'y a pas de territoires moins bien traités que d'autres»
La ministre a assuré que la solution de combattre le feu au sol avait été retenue sur les conseils de la sécurité civile, plutôt que l'envoi d'un avion bombardier d'eau Dash, réclamé par les élus. «Certaines personnalités se sont transformées en expertes, moi je n'en suis pas. Les spécialistes nous ont dit que, le feu étant dans le sol, il fallait des hommes pour inonder les parties souterraines. C'est le choix qui a été fait dans la première phase de la crise», a-t-elle expliqué. Affirmant qu'«il n'y a pas de territoires moins bien traités que d'autres», la ministre a assuré que «le temps est venu aujourd'hui de se rassembler et de tirer un certain nombre d'enseignements».
Une «expertise» pour restaurer les espèces du Parc
La ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui avait dénoncé «un vrai désastre écologique» deux jours auparavant, a de son côté annoncé sur France Info le lancement d'une expertise sur les mesures de restauration des espèces du Parc national. La ministre qui s'était alignée sur la position du gouvernement en défendant une «lutte au sol», n'a pas donné davantage de détails sur cette expertise.
Plus d'un millier d'hommes se sont engagés sur le terrain, dont 400 venus de métropole, alors que la polémique sur le manque de réactivité et de moyens engagés de la part de l'Etat ne semble pas prête de s'éteindre. «Ce ne sont pas les polémiques politiciennes qui vont éteindre ce feu», rétorque le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, dans un entretien publié ce mercredi par le Journal de l'île de la Réunion.
Arrivée de l'un des deux avions bombardiers d'eau
Réclamés par les élus locaux et l'opposition en métropole, deux avions bombardiers d'eau Dash, promis depuis lundi soir par le gouvernement, sont attendus sur place. L'un d'entre eux arrivera dans la soirée à Saint-Denis, en provenance de Marseille, et devrait entrer en action dès jeudi.
Arrivée à La Réunion en fin de matinée, la ministre de l'Outre-mer, Marie-Luce Penchard affirme «comprendre l'inquiétude et la colère des Réunionnais», mais rappelle que le gouvernement a mis en oeuvre des moyens «considérables» et «adaptés» pour combattre l'incendie du Parc national de la Réunion. «J'en veux pour preuve que les moyens en hommes représentent une enveloppe de 2,6 millions d'euros et sont largement supérieurs à l'envoi d'un avion bombardier (d'eau) qui n'est que de 500 000 euros», a-t-elle justifié.
«Il n'y a pas de territoires moins bien traités que d'autres»
La ministre a assuré que la solution de combattre le feu au sol avait été retenue sur les conseils de la sécurité civile, plutôt que l'envoi d'un avion bombardier d'eau Dash, réclamé par les élus. «Certaines personnalités se sont transformées en expertes, moi je n'en suis pas. Les spécialistes nous ont dit que, le feu étant dans le sol, il fallait des hommes pour inonder les parties souterraines. C'est le choix qui a été fait dans la première phase de la crise», a-t-elle expliqué. Affirmant qu'«il n'y a pas de territoires moins bien traités que d'autres», la ministre a assuré que «le temps est venu aujourd'hui de se rassembler et de tirer un certain nombre d'enseignements».
Une «expertise» pour restaurer les espèces du Parc
La ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui avait dénoncé «un vrai désastre écologique» deux jours auparavant, a de son côté annoncé sur France Info le lancement d'une expertise sur les mesures de restauration des espèces du Parc national. La ministre qui s'était alignée sur la position du gouvernement en défendant une «lutte au sol», n'a pas donné davantage de détails sur cette expertise.
LeParisien.fr
COMMENTAIRES