Selon des sources bien renseignées Azali, en visité au Koweït, tiendrait à ce que les discussions qu'il pourrait avoir avec les autorit...
Selon des sources bien renseignées Azali, en visité au Koweït, tiendrait à ce que les discussions qu'il pourrait avoir avec les autorités de cet émirat soient entourées de la discrétion la plus totale et enveloppée du plus grand mystère. Aucun comorien ne devrait être au courant de la teneur de ces discussion.
Pas même son ministre des Affaires étrangères, Abdou Soefo, ce polyglotte parlant parfaitement l'arabe. Il semblerait qu'Azali ait alors demandé à ce que la traduction (Azali n'entend pas l'arabe) soit assurée par un non comorien. Pourquoi autant de discrétion? Pourquoi tant de mystère? Quand le peuple comorien doit être au courant de l'objet de la visite de son président dans un pays étranger. Faut-il y voir une confirmation de ce que nous annoncions, il y a quelques jours?
Il semble que l'objet principal de la visite d'Azali au Koweït soit une négociation en vue de la vente des passeports comoriens. Rattrapé par la réalité de ses fausses prétentions et de ses prévisions fantaisistes en matières de recettes fiscales, Azali se retrouverait devant l'impérieuse nécessité de dégager au plus vite des moyens de financements pour reconstruire l'hôpital El Maarouf que sa naïveté a poussé à raser sans le moindre discernement. Il sombrerait alors dans une espèce de schizophrénie. D'un côté il a l'air de s'opposer à la vente de la citoyenneté comorienne.
D'un autre, il s'affaire pour vendre ou renouveler des passeports pour s'assurer des moyens financiers pour son projet phare, l'hôpital de sept étages qui va accoucher l'émergence en 2020, faute de fonds propres ou de disponibilité de l'argent de la diaspora. Une schizophrénie qui rend l'exercice de la transparence impossible. On comprend alors pourquoi Azali ne peut communiquer sur son projet de vente de citoyenneté aux bédouins de Koweït. Mais dans tous les cas, nous devons rester vigilants. Notre représentation nationale se doit d'exercer son rôle du contrôle de l'action de l'Etat. Azali ne peut ni ne doit vendre des passeports en dehors de toute loi avalisée par les députés, dans l'opacité.
Ahmed Bourhane