Le phénomène des enfants de la rue se développe dans l'archipel surtout dans les centres urbains. Tel est l e constat fait hier à l'...
Le phénomène des enfants de la rue se développe dans l'archipel surtout dans les centres urbains. Tel est l e constat fait hier à l'issue de la célébration de la journée de l'enfant africain à l'IFERE. « Le phénomène est récent aux Comores et la plupart des ces enfants ont des foyers ou un toit pour s'abriter. Ces enfants fréquentent la rue pour gagner leur vie et participent à l économie parallèle, en marge du secteur économique structuré », a déclaré la représentante de l'Unicef, Susan Ngongi dans son discours.
La pauvreté des ménages, l'absence d'encadrement familial, la maltraitance et l a déscolarisation précoce constituent l es principales causes de ce fléau. « Ces enfants courent des risques de santé élevés en raison du manque d'hygiène et d'une mauvaise alimentation », a insisté Mme Ngongi,soulignant que treize catégories d'enfants vulnérables ont été identifiées aux Comores, d'après la stratégie nationale de protection de l'enfant adoptée en 2004 par le gouvernement.
Dans les rues, les enfants sont confrontés à des dangers et des dérives qui l eurs sont souvent fatals. Ils sont meurtris par les maladies, les accidents et l'indifférence. A cela s'ajoutent l a précarité, l a violence et les sévices sexuels, l a loi du plus fort qui l es exposent aux rencontrent et influences des plus nuisibles.
« Les petites filles sont sollicitées sexuellement dès leur jeune âge et finissent par se prostituer. C'est inhumain et inacceptable », a dénoncé la représentante de l'Unicef à Moroni.
Le ministre de l'Education,Mohamed Issimaila, a rappelé qu'il ne se passe pas un jour sans que l'on entende parler « d'enfants maltraités, d'enfants séquestrés, d'enfants violés, d'enfants abandonnées, d'enfants agressés (...) ». Il a reconnu, entre autres, la nécessité de « mettre en œuvre une politique socio-éducative qui favorise non seulement l 'accueil des enfants, mais aussi l eur i ntégration dans les écoles et les autres institutions sociales locales ».
Pour mieux lutter contre ce phénomène, notamment celui de l'enfant de la rue, l 'Unicef appelle à mettre l'accent sur la prévention, l'accès aux services sociaux de base, la protection et l'insertion. albalad
La pauvreté des ménages, l'absence d'encadrement familial, la maltraitance et l a déscolarisation précoce constituent l es principales causes de ce fléau. « Ces enfants courent des risques de santé élevés en raison du manque d'hygiène et d'une mauvaise alimentation », a insisté Mme Ngongi,soulignant que treize catégories d'enfants vulnérables ont été identifiées aux Comores, d'après la stratégie nationale de protection de l'enfant adoptée en 2004 par le gouvernement.
Dans les rues, les enfants sont confrontés à des dangers et des dérives qui l eurs sont souvent fatals. Ils sont meurtris par les maladies, les accidents et l'indifférence. A cela s'ajoutent l a précarité, l a violence et les sévices sexuels, l a loi du plus fort qui l es exposent aux rencontrent et influences des plus nuisibles.
« Les petites filles sont sollicitées sexuellement dès leur jeune âge et finissent par se prostituer. C'est inhumain et inacceptable », a dénoncé la représentante de l'Unicef à Moroni.
Le ministre de l'Education,Mohamed Issimaila, a rappelé qu'il ne se passe pas un jour sans que l'on entende parler « d'enfants maltraités, d'enfants séquestrés, d'enfants violés, d'enfants abandonnées, d'enfants agressés (...) ». Il a reconnu, entre autres, la nécessité de « mettre en œuvre une politique socio-éducative qui favorise non seulement l 'accueil des enfants, mais aussi l eur i ntégration dans les écoles et les autres institutions sociales locales ».
Pour mieux lutter contre ce phénomène, notamment celui de l'enfant de la rue, l 'Unicef appelle à mettre l'accent sur la prévention, l'accès aux services sociaux de base, la protection et l'insertion. albalad
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