La France a décidé d’accorder une aide budgétaire exceptionnelle de 400 000 euros à l’Union des Comores afin de soutenir les réformes en...
La France a décidé d’accorder une aide budgétaire exceptionnelle de 400 000 euros à l’Union des Comores afin de soutenir les réformes envisagées par le gouvernement comorien, écrit les Nouvelles de Mayotte.
Une convention d’aide budgétaire est signée vendredi dernier (17 juin) au ministère comorien des Relations extérieures. L’aide budgétaire prévue, versée directement sur un compte spécial ouvert au Trésor par le Ministère des Finances, de l’Economie, du Budget, de l’Investissement et du Commerce Extérieur, chargé des Privatisations de l’Union des Comores, doit permettre, sur une période de deux ans, de financer un plan d’action en expertise juridique.
La mission de cette expertise, intervenant au niveau de la Présidence et du Secrétariat Général du Gouvernement, est d’appuyer l’initiation et la conduite d’un processus de réformes institutionnelles. Leur mise en œuvre pourra, par la suite, être accompagnée par différents soutiens sectoriels. La convention détaille les modalités d’utilisation des fonds.
L’aide budgétaire permettra notamment de prendre en charge un conseil juridique pour le pilotage des reformes institutionnelles sous la forme de douze mois d’expertise sur une période de deux ans. Elle inclura également des moyens pour initier des études et des propositions d’actions, délivrées sous forme d’expertise internationale et/ou nationale, conclut le journal mahorais dans un article repris par Comores-Web.
De son côté, Malango Actualité rappelle qu’après l’accord équilibré signé le 1er avril 2011 entre la France et les Comores, cassant la décision du gouvernement comorien d’exiger une pièce d’identité à toute personne se présentant à ses frontières comme cela se passe partout ailleurs (comme par exemple à Mayotte), tout le monde attendait cette « énorme récompense ». En fin de compte, cette aide budgétaire équivaut à 2667 billets aller-simple entre Mayotte et Anjouan. Avec 26 405 expulsions l’an dernier, l’armateur du bateau Maria Galanta, Michel Labourdère a dû gagner 9 fois plus.
Toujours selon Malango Actualité qui cite une source bien informée, l’aide budgétaire française est conditionnée par le renouvellement tacite de l’accord équilibré et par l’abandon des attaques contre la France à propos de Mayotte.
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