Beaucoup de Comoriens pensaient que l'ombre tutélaire de Sambi continuerait de hanter les couloirs de Beit Salam après le 26 mai 2011 t...
Beaucoup de Comoriens pensaient que l'ombre tutélaire de Sambi continuerait de hanter les couloirs de Beit Salam après le 26 mai 2011 tant son dauphin désigné, le Dr Ikililou Dhoinine paraissait d'un naturel très discret, tant leurs relations semblaient empreintes d'un certain paternalisme. En décidant de ne pas reconduire aucun membre de l'équipe gouvernementale sortante, le nouveau Président semble rompre, du moins symboliquement, le cordon ombilical avec son ancien mentor.
Par cette démarche, le Président Ikililou me rappelle un certain .... Said Mohamed DJOHAR (Qu'ALLAH l'agrée au Paradis) qui après avoir été propulsé au sommet de l'Etat comorien par les caciques du parti Udzima avait fini par les écarter du pouvoir. Souvenez vous que les barons de cette formation politique, conscients qu'ils n'avaient aucune chance de succéder au regretté Ahmed Abdallah Abderemane, avaient jeté leur dévolu sur Papa Djo pensant pouvoir le manipuler à leur aise en rais on de son âge avancé. Mal leur en a pris.
Il se débarrassa d'eux en deux trois mouvements pour le bien des Comoriens. Djohar instaura la démocratie, confia pour la première fois des fonctions gouvernementales à une femme comorienne, secoua les vieilles castes, renouvela la classe politique, cassa les monopoles privés, ouvrit le pays au monde arabe (même si Sambi s'en arroge aujourd'hui la paternité), électrifia et désenclava plusieurs localités du pays.
Le Président peut demander conseil à qui il veut, confier des responsabilités aux hommes et femmes de son choix mais c'est à lui et à lui seul que les Comoriens demanderont des comptes. L'expression "Je suis mal servi, parfois trahi" est à jeter aux oubliettes de l'Histoire. Le Président doit agir vite. Ces Arabes qu'on nous annonce depuis 5 ans ne viendront pas construire des hôtels dans un pays qui n'a pas de routes et qui vit au rythme du rationnement de l'électricité. Je crois qu'il s'agit là des 2 des trois à quatre priorités que le gouvernement doit se fixer pour redonner de l'espoir aux Comoriens. J'espère que nous pourrons compter sur le tempérament réservé du nouveau Président pour parler moins. La parole présidentielle doit être un évènement rare pour retrouver toute sa magnificence.
Le Président peut demander conseil à qui il veut, confier des responsabilités aux hommes et femmes de son choix mais c'est à lui et à lui seul que les Comoriens demanderont des comptes. L'expression "Je suis mal servi, parfois trahi" est à jeter aux oubliettes de l'Histoire. Le Président doit agir vite. Ces Arabes qu'on nous annonce depuis 5 ans ne viendront pas construire des hôtels dans un pays qui n'a pas de routes et qui vit au rythme du rationnement de l'électricité. Je crois qu'il s'agit là des 2 des trois à quatre priorités que le gouvernement doit se fixer pour redonner de l'espoir aux Comoriens. J'espère que nous pourrons compter sur le tempérament réservé du nouveau Président pour parler moins. La parole présidentielle doit être un évènement rare pour retrouver toute sa magnificence.