L'opération de recensement des agents de la Fonction publique est lancée depuis hier dans les différents centres préfectoraux du pays. M...
L'opération de recensement des agents de la Fonction publique est lancée depuis hier dans les différents centres préfectoraux du pays. Mais, l'intersyndicale des enseignants s'y oppose arguant que l'efficacité n'est pas garantie.
L'opération de recensement des fonctionnaires entamée hier par le gouvernement comorien devrait durer 11 semaines. Et selon la haute autorité de la Fonction publique, elle va permettre l' « identification effective de tous les agents de l'Etat et la validation de leur situation, afin de savoir précisément qui fait quoi, et où ».En présence de son chef de service, chaque fonctionnaire s'y présente avec toutes les pièces justifiant son appartenance à l'administration publique: carte d'identité biométrique, acte de naissance, arrêté de recrutement diplômes-Mais l es enseignants remettent en cause la méthode utilisée et refusent de s'y soumettre. « Nous ne comprenons pas pourquoi on n'est pas i mpliqué?», explique Mohamed Abdou (Tchatcha), secrétaire adjoint de l'intersyndicale des enseignants. Il accuse les ministères des Finances et de la Fonction publique d'être à l'origine de toutes l es dérives de la Fonction publique. « On n'acceptera pas qu'il refasse le même coup encore aujourd'hui», ajoute-t-il.« Cette opération est réalisée par des agents désignés par les différents ministères et des administrations des îles », réplique Abdou Issa, secrétaire général par intérim au ministère des Finances qui précise que son ministère exerce uniquement un contrôle sur les opérations. Même raisonnement pour Ibouroi Ali Tabibou, secrétaire général de l a CTC, qui dit ne pas comprendre le comportement de ses collègues enseignants.Selon plusieurs sources, les opérations ont pu démarrer, notamment dans plusieurs régions de Ngazidja. « On nous a signalé quelques difficultés au niveau de Mitsamiouli », admet Ibouroi Ali Tabibou. _albalad
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