« Mes frères, je ne me suis pas laissé abuser par les chiffres. Je ne suis pas victime d’une erreur. Je vous le dis aujourd’hui, en qualité...
« Mes frères, je ne me suis pas laissé abuser par les chiffres. Je ne suis pas victime d’une erreur. Je vous le dis aujourd’hui, en qualité de Président de l’Union des Comores, que l’Etat comorien a bénéficié d’un don de la Fondation Fatuma basée à Dubaï, d’un montant de 2 milliards d’euros » a déclaré le Chef de l’Etat.
Traduction du discours du Président de la République, prononcé au Stade de Missiri à Mutsamudu-Anjouan à l’occasion de la cérémonie de Barzangui. - TROISIEME PARTIE-
Qu’avons-nous donc obtenu avec la Fondation Fatuma ? A cette question, on me répondit 700 millions d’euros.
Jusque-là, mes chers frères, je me disais que je n’oserai pas divulguer cette nouvelle tant que je n’en n’aurai pas eu la confirmation et les preuves.
Nous sommes ainsi entrés en négociations avec les dirigeants de cette Fondation parmi lesquels, un honorable Monsieur, qui sera parmi nous dans quelques jours à l’occasion de l’investiture de Dr Ikililou DHOININE : Dr Reza Bir Zaman, que je remercie au nom de la République. Il est de nationalité iranienne mais n’allez pas penser qu’il y a un lien avec le Gouvernement iranien. C’est le Responsable de la Fondation Fatuma dont je vais vous révéler ici le don qu’elle nous a accordé.
De premier abord, on nous a donc accordé 700 millions.J’ai exprimé mes remerciements et j’ai demandé à Mohamed Bacar DOSSAR, Ministre des Finances, sans en parler à personne d’autre, non pas parce que je souhaitais une dissimulation, mais pour attendre la certitude avant d’oser en parler. Je lui ai alors dit d’entrer en négociation et de signer les conventions entre l’Etat comorien et la Fondation. Ce qui a été fait. Quand les représentants de cette Fondation sont venus ici pour la dernière fois, j’ai rencontré le Dr Reza, qui la dirige ainsi que ses collaborateurs, le 4 novembre 2010.
Notre frère Issam m’avait dit à cette occasion : Faites la preuve de votre force de persuasion et de votre culture, pour demander plus que ce qu’ils ont accordé. J’étais seul avec eux, même Mohamed Bacar DOSSAR n’était pas à mes côtés ce jour-là. J’ai ainsi usé de mes connaissances pour leur parler des problèmes de ce pays, de la situation du Comorien et de l’absence de perspectives d’avenir. Je leur ai parlé des difficultés des enfants qui naissent et de la jeunesse, bref, je leur ai parlé de la situation difficile de notre pays, pour leur demander de nous aider.
Je vous le dis, mes frères, nous sommes passés de 700 millions à un milliard - gardez votre calme- De un milliard, nous sommes passés à un milliard 500 millions et de là, nous sommes arrivés à 2 milliards d’euros !
Mes frères, je ne me suis pas laissé abuser par ce chiffre. Je ne suis pas victime d’une erreur. Je vous le dis aujourd’hui, en qualité de Président de l’Union des Comores, que l’Etat comorien a bénéficié d’un don de la Fondation Fatuma basée à Dubaï, aux Emirats, dirigée par des iraniens, d’un montant de 2 milliards d’euros.
Je suis certain que même à ce stade, certains d’entre vous doutent encore mais je vous confirme que cela est vrai. Pas 2 milliards de dollars ou de francs comoriens, mais je dis bien Deux milliards d’euros soit 2 milliards 800 millions de dollars. En faisant un petit calcul et en prenant en compte le budget annuel de notre pays, cela représente 33 ans de notre budget actuel. Le budget des Comores, multiplié par 33 ans !
J’ai donc aujourd’hui l’honneur et le prestige de vous faire part, Comoriens, de cette nouvelle. Si j’ose aujourd’hui vous en parler, c’est que j’en ai aujourd’hui la certitude.
Pourquoi cette certitude ? Quand nous nous sommes mis d’accord sur les 2 milliards, j’ai demandé à Mohamed Bacar DOSSAR d’aller signer le protocole dont j’ai ici un exemplaire. Quand il l’a lu, je lui ai donné l’ordre de signer au nom de l’Etat et de donner notre acceptation de cette somme dans les conditions stipulées. Je lui ai alors répété les propos de mon épouse : « qu’avons-nous à perdre en agissant ainsi ? » Mohamed Bacar DOSSAR a donc signé ce protocole le 5 novembre 2010.
Malgré tout cela, je n’ai pas osé vous en parler. Jusque-là, c’était la Fondation qui nous avait donné son accord. Je voulais en plus avoir la certitude que ces fonds étaient placés quelque part au nom de l’Etat comorien.
Ce sur quoi je voudrais insister, c’est sur les conditions de l’octroi de ces fonds. Parmi ces conditions, bien entendu, il fallait primo, que ça soit l’Etat qui en soit le demandeur. ; Secundo, il fallait que ces fonds soient destinés à aider la population comorienne et aux infrastructures de base de notre pays dont je ne cesse de parler, dans des secteurs où nous avons le plus de difficultés. Parmi les conditions, il ya trtio, la réalisation des projets par des sociétés étrangères. Que les comoriens me comprennent : on nous a accordé des fonds mais on ne nous remet pas des fonds, entendu par là que ces milliards nous parviendront sous formes de réalisations de projets mais pas sous la forme de remise de fonds. J’ai accepté cela car l’essentiel est là. L’essentiel pour nous est de voir se réaliser les ports, les aéroports, les hôpitaux, les écoles, les routes. J’ai donc accepté qu’on ne nous remette même pas un petit sou.
En acceptant ces conditions, j’étais conscient des autres conditions, notamment les procédures connues pour débloquer des fonds. Je sais que même pour des montants moindres, les procédures sont innombrables entres Etats. Si aujourd’hui l’OMS, le PNUD ou l’Union Européenne, par exemple, nous accordent le moindre fonds, les procédures et les conditions sont nombreuses.
Prenant cela en compte, je me suis adressé à notre frère Issam pour lui dire : « Dieu a voulu que vous soyez notre intercesseur (notre Djibril) » A Anjouan un adage dit que le Djibril d’un être humain est un être humain comme lui. Gloire à Allah, cet adage est partagé par tous les Comoriens. J’ai donc dis à Issam : « je sais que même une petite somme n’est pas facile à décaisser. Qu’en sera-t-il avec une somme considérable. Conseilles-nous donc et accompagnes-nous dans le cadre d’un partenariat, pour rechercher ce qui nous a été accordé et, par la suite, aides-nous jusqu’à la réalisation des projets ».
J’ai donc suggéré qu’il ait un partenariat et une stratégie entre lui et ses amis d’une part et l’Etat comorien d’autre part. Car cette recherche n’est pas facile non plus.
Sachez en effet, que ces fonds ont un propriétaire. Si le Dr Reza le souhaite il vous dira de qui il s’agit. Mais il ya ceux qui sont chargés de la gestion de ces fonds. Notre protocole a été signé entre nous et les gestionnaires. Comment avoir l’aval des propriétaires, après avoir obtenu l’accord des gestionnaires ? Je redoutais encore de longues démarches à faire. J’ai donc demandé à notre frère Issam de s’associer avec nous.
Je vous disais qu’on nous a accordé ces deux milliards pour la réalisation de six grands projets seulement, retenus par le protocole, sans possibilité de les utiliser pour autre chose.
Il est de votre droit de connaitre quels sont les projets que j’ai choisis. Au début, même le Docteur Ikililou, je ne l’ai pas tenu informé des négociations. C’est seulement quand j’ai reçu la première correspondance m’annonçant la disponibilité des fonds que je lui en ai parlé. Au début, j’étais seul avec Mohamed Bacar DOSSAR seulement. Non pas pour cacher quoi que ce soit mais par crainte des tentations (فتنة) si courantes dans notre pays.
En parlant de Mohamed Bacar DOSSAR, permettez-moi de dire quelque chose. Il n’est pas dans mes habitudes de jeter facilement des fleurs aux gens. Mais aujourd’hui, et puisque dans une semaine je dois céder le gouvernail de notre pays à celui que nous avons tous choisi, j’aimerai vous dire que j’ai été accompagné par de nombreuse personnes, depuis que je suis Président, dont certains, depuis le premier jour. D’autres sont venues par la suite. Allah soit loué, nombreux sont ceux qui m’ont aidé, nombreux sont ceux qui m’ont été utiles même si certains m’ont fait subir des avanies. Il y a un certain nombre qui m’ont poignardé et qui m’ont trahi.
Mais je voudrais vous citer trois personnes. J’écrirai certainement mes mémoires et je parlerai des nombreuses personnes qui mont accompagné mais aujourd’hui, et cela est mérité, je cite des personnes qui m’ont accompagné de 2006 à aujourd’hui, en 2011, soit cinq ans de fidélité dont je souhaite témoigner ici. Si j’ai pu résister à quelque chose, ces trois personnes, entre autres, dans mon entourage proche, m’y ont beaucoup aidé :
la première personne c’est mon épouse, Madame Hadjira. Je vous le dis car elle a fait preuve de beaucoup de patience. Je ne sais pas comment vous dire. Elle vous a été utile si moi-même je l’ai été. Elle a enduré des situations pour lesquelles vous ne pourriez résister. Elle m’a exhorté à la patience, comme vous ne pourrez pas l’imaginer. Vous n’ignorez pas les crises qu’a vécues le pays.
La deuxième personne qui m’a été d’une très grande utilité, je le dis pour que tout le monde le sache, c’est Mohamed Bacar DOSSAR ; Si vous le connaissez je vous le dis. Ceux qui ne le connaissent pas je les informe. Au moment des grandes crises que nous avons vécues ici, c’est lui qui m’a aidé, plus que tout autre personne.
La troisième personne, je ne sais pas si elle est là ou si elle s’est cachée car elle fuit les foules, une jeune dame appelé Nakchamy NAILANE. Je voulais faire cette déclaration, pour que le monde sache que cette jeune dame m’a été d’une grande utilité et m’a beaucoup aidé.
Ces personnes m’ont été très utiles. Si j’ai accompli quelque chose de bien, ces personnes m’y ont aidé. Cela ne signifie pas qu’il n’y en a pas eu d’autres, qui sont nombreux, parmi les ministres, les directeurs, en place depuis plus longtemps ou nouveaux venus et que je regrette de n’avoir pas connus avant. Dieu nous donnera l’occasion d’écrire un livre sur ma présidence. Mais, dors-et-déjà, je voulais vous parler de cela.
Ainsi, Mohamed Bacar DOSSAR s’est impliqué depuis le début et en l’occurrence c’est une réussite. Ce que vous devez retenir, vous comoriens, c’est que nous avons demandé et obtenu cette aide et il n’y a aucun doute à avoir. Il est alors de notre devoir de suivre pas à pas l’évolution de ce dossier et l’exécution de ce protocole dont je vais vous lire quelques extraits.beit salam
... à suivre ...
Traduction du discours du Président de la République, prononcé au Stade de Missiri à Mutsamudu-Anjouan à l’occasion de la cérémonie de Barzangui. - TROISIEME PARTIE-
Qu’avons-nous donc obtenu avec la Fondation Fatuma ? A cette question, on me répondit 700 millions d’euros.
Jusque-là, mes chers frères, je me disais que je n’oserai pas divulguer cette nouvelle tant que je n’en n’aurai pas eu la confirmation et les preuves.
Nous sommes ainsi entrés en négociations avec les dirigeants de cette Fondation parmi lesquels, un honorable Monsieur, qui sera parmi nous dans quelques jours à l’occasion de l’investiture de Dr Ikililou DHOININE : Dr Reza Bir Zaman, que je remercie au nom de la République. Il est de nationalité iranienne mais n’allez pas penser qu’il y a un lien avec le Gouvernement iranien. C’est le Responsable de la Fondation Fatuma dont je vais vous révéler ici le don qu’elle nous a accordé.
De premier abord, on nous a donc accordé 700 millions.J’ai exprimé mes remerciements et j’ai demandé à Mohamed Bacar DOSSAR, Ministre des Finances, sans en parler à personne d’autre, non pas parce que je souhaitais une dissimulation, mais pour attendre la certitude avant d’oser en parler. Je lui ai alors dit d’entrer en négociation et de signer les conventions entre l’Etat comorien et la Fondation. Ce qui a été fait. Quand les représentants de cette Fondation sont venus ici pour la dernière fois, j’ai rencontré le Dr Reza, qui la dirige ainsi que ses collaborateurs, le 4 novembre 2010.
Notre frère Issam m’avait dit à cette occasion : Faites la preuve de votre force de persuasion et de votre culture, pour demander plus que ce qu’ils ont accordé. J’étais seul avec eux, même Mohamed Bacar DOSSAR n’était pas à mes côtés ce jour-là. J’ai ainsi usé de mes connaissances pour leur parler des problèmes de ce pays, de la situation du Comorien et de l’absence de perspectives d’avenir. Je leur ai parlé des difficultés des enfants qui naissent et de la jeunesse, bref, je leur ai parlé de la situation difficile de notre pays, pour leur demander de nous aider.
Je vous le dis, mes frères, nous sommes passés de 700 millions à un milliard - gardez votre calme- De un milliard, nous sommes passés à un milliard 500 millions et de là, nous sommes arrivés à 2 milliards d’euros !
Mes frères, je ne me suis pas laissé abuser par ce chiffre. Je ne suis pas victime d’une erreur. Je vous le dis aujourd’hui, en qualité de Président de l’Union des Comores, que l’Etat comorien a bénéficié d’un don de la Fondation Fatuma basée à Dubaï, aux Emirats, dirigée par des iraniens, d’un montant de 2 milliards d’euros.
Je suis certain que même à ce stade, certains d’entre vous doutent encore mais je vous confirme que cela est vrai. Pas 2 milliards de dollars ou de francs comoriens, mais je dis bien Deux milliards d’euros soit 2 milliards 800 millions de dollars. En faisant un petit calcul et en prenant en compte le budget annuel de notre pays, cela représente 33 ans de notre budget actuel. Le budget des Comores, multiplié par 33 ans !
J’ai donc aujourd’hui l’honneur et le prestige de vous faire part, Comoriens, de cette nouvelle. Si j’ose aujourd’hui vous en parler, c’est que j’en ai aujourd’hui la certitude.
Pourquoi cette certitude ? Quand nous nous sommes mis d’accord sur les 2 milliards, j’ai demandé à Mohamed Bacar DOSSAR d’aller signer le protocole dont j’ai ici un exemplaire. Quand il l’a lu, je lui ai donné l’ordre de signer au nom de l’Etat et de donner notre acceptation de cette somme dans les conditions stipulées. Je lui ai alors répété les propos de mon épouse : « qu’avons-nous à perdre en agissant ainsi ? » Mohamed Bacar DOSSAR a donc signé ce protocole le 5 novembre 2010.
Malgré tout cela, je n’ai pas osé vous en parler. Jusque-là, c’était la Fondation qui nous avait donné son accord. Je voulais en plus avoir la certitude que ces fonds étaient placés quelque part au nom de l’Etat comorien.
Ce sur quoi je voudrais insister, c’est sur les conditions de l’octroi de ces fonds. Parmi ces conditions, bien entendu, il fallait primo, que ça soit l’Etat qui en soit le demandeur. ; Secundo, il fallait que ces fonds soient destinés à aider la population comorienne et aux infrastructures de base de notre pays dont je ne cesse de parler, dans des secteurs où nous avons le plus de difficultés. Parmi les conditions, il ya trtio, la réalisation des projets par des sociétés étrangères. Que les comoriens me comprennent : on nous a accordé des fonds mais on ne nous remet pas des fonds, entendu par là que ces milliards nous parviendront sous formes de réalisations de projets mais pas sous la forme de remise de fonds. J’ai accepté cela car l’essentiel est là. L’essentiel pour nous est de voir se réaliser les ports, les aéroports, les hôpitaux, les écoles, les routes. J’ai donc accepté qu’on ne nous remette même pas un petit sou.
En acceptant ces conditions, j’étais conscient des autres conditions, notamment les procédures connues pour débloquer des fonds. Je sais que même pour des montants moindres, les procédures sont innombrables entres Etats. Si aujourd’hui l’OMS, le PNUD ou l’Union Européenne, par exemple, nous accordent le moindre fonds, les procédures et les conditions sont nombreuses.
Prenant cela en compte, je me suis adressé à notre frère Issam pour lui dire : « Dieu a voulu que vous soyez notre intercesseur (notre Djibril) » A Anjouan un adage dit que le Djibril d’un être humain est un être humain comme lui. Gloire à Allah, cet adage est partagé par tous les Comoriens. J’ai donc dis à Issam : « je sais que même une petite somme n’est pas facile à décaisser. Qu’en sera-t-il avec une somme considérable. Conseilles-nous donc et accompagnes-nous dans le cadre d’un partenariat, pour rechercher ce qui nous a été accordé et, par la suite, aides-nous jusqu’à la réalisation des projets ».
J’ai donc suggéré qu’il ait un partenariat et une stratégie entre lui et ses amis d’une part et l’Etat comorien d’autre part. Car cette recherche n’est pas facile non plus.
Sachez en effet, que ces fonds ont un propriétaire. Si le Dr Reza le souhaite il vous dira de qui il s’agit. Mais il ya ceux qui sont chargés de la gestion de ces fonds. Notre protocole a été signé entre nous et les gestionnaires. Comment avoir l’aval des propriétaires, après avoir obtenu l’accord des gestionnaires ? Je redoutais encore de longues démarches à faire. J’ai donc demandé à notre frère Issam de s’associer avec nous.
Je vous disais qu’on nous a accordé ces deux milliards pour la réalisation de six grands projets seulement, retenus par le protocole, sans possibilité de les utiliser pour autre chose.
Il est de votre droit de connaitre quels sont les projets que j’ai choisis. Au début, même le Docteur Ikililou, je ne l’ai pas tenu informé des négociations. C’est seulement quand j’ai reçu la première correspondance m’annonçant la disponibilité des fonds que je lui en ai parlé. Au début, j’étais seul avec Mohamed Bacar DOSSAR seulement. Non pas pour cacher quoi que ce soit mais par crainte des tentations (فتنة) si courantes dans notre pays.
En parlant de Mohamed Bacar DOSSAR, permettez-moi de dire quelque chose. Il n’est pas dans mes habitudes de jeter facilement des fleurs aux gens. Mais aujourd’hui, et puisque dans une semaine je dois céder le gouvernail de notre pays à celui que nous avons tous choisi, j’aimerai vous dire que j’ai été accompagné par de nombreuse personnes, depuis que je suis Président, dont certains, depuis le premier jour. D’autres sont venues par la suite. Allah soit loué, nombreux sont ceux qui m’ont aidé, nombreux sont ceux qui m’ont été utiles même si certains m’ont fait subir des avanies. Il y a un certain nombre qui m’ont poignardé et qui m’ont trahi.
Mais je voudrais vous citer trois personnes. J’écrirai certainement mes mémoires et je parlerai des nombreuses personnes qui mont accompagné mais aujourd’hui, et cela est mérité, je cite des personnes qui m’ont accompagné de 2006 à aujourd’hui, en 2011, soit cinq ans de fidélité dont je souhaite témoigner ici. Si j’ai pu résister à quelque chose, ces trois personnes, entre autres, dans mon entourage proche, m’y ont beaucoup aidé :
la première personne c’est mon épouse, Madame Hadjira. Je vous le dis car elle a fait preuve de beaucoup de patience. Je ne sais pas comment vous dire. Elle vous a été utile si moi-même je l’ai été. Elle a enduré des situations pour lesquelles vous ne pourriez résister. Elle m’a exhorté à la patience, comme vous ne pourrez pas l’imaginer. Vous n’ignorez pas les crises qu’a vécues le pays.
La deuxième personne qui m’a été d’une très grande utilité, je le dis pour que tout le monde le sache, c’est Mohamed Bacar DOSSAR ; Si vous le connaissez je vous le dis. Ceux qui ne le connaissent pas je les informe. Au moment des grandes crises que nous avons vécues ici, c’est lui qui m’a aidé, plus que tout autre personne.
La troisième personne, je ne sais pas si elle est là ou si elle s’est cachée car elle fuit les foules, une jeune dame appelé Nakchamy NAILANE. Je voulais faire cette déclaration, pour que le monde sache que cette jeune dame m’a été d’une grande utilité et m’a beaucoup aidé.
Ces personnes m’ont été très utiles. Si j’ai accompli quelque chose de bien, ces personnes m’y ont aidé. Cela ne signifie pas qu’il n’y en a pas eu d’autres, qui sont nombreux, parmi les ministres, les directeurs, en place depuis plus longtemps ou nouveaux venus et que je regrette de n’avoir pas connus avant. Dieu nous donnera l’occasion d’écrire un livre sur ma présidence. Mais, dors-et-déjà, je voulais vous parler de cela.
Ainsi, Mohamed Bacar DOSSAR s’est impliqué depuis le début et en l’occurrence c’est une réussite. Ce que vous devez retenir, vous comoriens, c’est que nous avons demandé et obtenu cette aide et il n’y a aucun doute à avoir. Il est alors de notre devoir de suivre pas à pas l’évolution de ce dossier et l’exécution de ce protocole dont je vais vous lire quelques extraits.beit salam
... à suivre ...