Le discours prononcé par l e nouveau président comorien, Ikililou Dhoinine, après sa prestation de serment, jeudi dernier, a suscité...
Le discours prononcé par l e nouveau président comorien, Ikililou Dhoinine, après sa prestation de serment, jeudi dernier, a suscité de nombreuses réactions. Si certains s'affichent satisfaits, d'autres se disent «réservés, prudents» et préfèrent attendre les actes. Réagissant au discours du président Ikililou Dhoinine de jeudi dernier après son investiture, le juriste Said Issilamou, l'a qualifié de «très pointu» et de «significatif», en se déclarant être le président de tous les Comoriens. «Il s'est engagé à respecter toutes les formations politiques, a insisté sur l'unité de l'archipel et la consolidation de cohésion nationale, nous lui souhaitons de réussir», a-t-il dit. Pour M. Issilamou, Ikililou
Dhoinine «n'est pas un homme habitué au beau discours. Quant il dit qu'il va lutter contre la corruption, c'est qu'il a la volonté de le faire».
«On a besoin d'une équipe solide en répondant aux attentes du peuple, qui se fixe des objectifs clairs et qui s'emploie à
les atteindre», a dit, de son côté, Chabani Mohamed, l e secrétaire à l'organisation de la confédération des travailleurs comoriens (CTC). «On veut une équipe qui va construire et non vendre des rêves aux citoyens (...) on va le juger sur les actes et non sur ses paroles », a ajouté le syndicaliste.
Ahmed Mlaraha, secrétaire général de la fédération des agriculteurs (Fnac-Fa), s'est dit réjoui de la volonté du président Dhoinine de soutenir l'agriculture alors que Mohamed Soilih, le président de l a même organisation a souligné ce qu'il attend du nouveau président: «les agriculteurs attendent avec beaucoup de patience parce qu'ils considèrent que ce secteur est sinistré. Il faut un plan Marshall
pour sortir de cette regrettable situation».«Nous voulons le changement Nous voulons être associés aux décisions touchant à l'agriculture, à ceux qui la pratiquent et à l'avenir de leurs enfants», a poursuivi M. Soilih. Feyçoil Attoumane, un étudiant, lui se dit «d'accord avec lui (Ikililou Dhoinine) sur un seul point: la diminution des dépenses publiques». Sceptique, il fait remarquer: «ce n'est pas nouveau. Tous les chefs d'Etat qui se sont succédés dans notre pays ont eu à dire la même chose mais sans résultat.» Si le jeune étudiant attendait du président Dhoinine qu'il parlât de tourisme et d'industrie, deux secteurs d'activités, à ses yeux, créateurs de richesse, il s'est dit déçu de l'entendre parler vaguement de produits de rente sans dévoiler véritablement sa stratégie», a-t-il poursuivi. _
A.A.HAMDI:albalad
Dhoinine «n'est pas un homme habitué au beau discours. Quant il dit qu'il va lutter contre la corruption, c'est qu'il a la volonté de le faire».
«On a besoin d'une équipe solide en répondant aux attentes du peuple, qui se fixe des objectifs clairs et qui s'emploie à
les atteindre», a dit, de son côté, Chabani Mohamed, l e secrétaire à l'organisation de la confédération des travailleurs comoriens (CTC). «On veut une équipe qui va construire et non vendre des rêves aux citoyens (...) on va le juger sur les actes et non sur ses paroles », a ajouté le syndicaliste.
Ahmed Mlaraha, secrétaire général de la fédération des agriculteurs (Fnac-Fa), s'est dit réjoui de la volonté du président Dhoinine de soutenir l'agriculture alors que Mohamed Soilih, le président de l a même organisation a souligné ce qu'il attend du nouveau président: «les agriculteurs attendent avec beaucoup de patience parce qu'ils considèrent que ce secteur est sinistré. Il faut un plan Marshall
pour sortir de cette regrettable situation».«Nous voulons le changement Nous voulons être associés aux décisions touchant à l'agriculture, à ceux qui la pratiquent et à l'avenir de leurs enfants», a poursuivi M. Soilih. Feyçoil Attoumane, un étudiant, lui se dit «d'accord avec lui (Ikililou Dhoinine) sur un seul point: la diminution des dépenses publiques». Sceptique, il fait remarquer: «ce n'est pas nouveau. Tous les chefs d'Etat qui se sont succédés dans notre pays ont eu à dire la même chose mais sans résultat.» Si le jeune étudiant attendait du président Dhoinine qu'il parlât de tourisme et d'industrie, deux secteurs d'activités, à ses yeux, créateurs de richesse, il s'est dit déçu de l'entendre parler vaguement de produits de rente sans dévoiler véritablement sa stratégie», a-t-il poursuivi. _
A.A.HAMDI:albalad
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