Première dame en soins à l’étranger : un communiqué qui respecte l’institution. Dans la tradition républicaine, les épouses ou conjoints des chefs d’É
Première dame en soins à l’étranger : un communiqué qui respecte l’institution
Depuis l’annonce officielle du déplacement de la Première Dame de l’Union des Comores à l’étranger pour raisons de santé, un communiqué émanant de la Présidence a été publié, comme cela se fait dans bien des Républiques. Certains commentaires ont tenté de remettre en cause la légitimité de cette communication, arguant que la Première Dame n’est pas une élue du peuple.
Or, il est important de rappeler une chose fondamentale : si la Première Dame n’est pas une élue, elle demeure une figure publique associée à la Présidence de la République.À ce titre, elle incarne symboliquement une part de la Nation,notamment à travers son engagement social, culturel ou humanitaire. Informer le public de son état de santé dans un ton respectueux et institutionnel n’a rien d’indécent ; c’est même une marque de transparence et d’humanité.
Dans la tradition républicaine, les épouses ou conjoints des chefs d’État bénéficient souvent d’une attention particulière, non par privilège, mais par reconnaissance de leur rôle social indirect, et par souci de rassurer la population en cas d’événement les concernant.
Critiquer ce type de communiqué, c’est oublier les codes de communication des institutions, et parfois, instrumentaliser un fait humain à des fins politiques. La République ne perd rien à être humaine. Elle s’honore, au contraire, en exprimant respect et compassion.
Abasse Mhadjou

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