De l'épée au balai : une leçon comorienne contre la barbarie. Plutôt que s’abandonner à la vengeance, le président Ali Soilihi a pris la parole à Radi
De l'épée au balai : une leçon comorienne contre la barbarie
Sous la Révolution comorienne, la peine de mort n’a été appliquée qu’une seule fois. Contre un charlatan meurtrier, Soulé Bwanamrwamngu, qui avait assassiné deux personnes venues naïvement lui demander de "multiplier" leur argent.
Plutôt que s’abandonner à la vengeance, le président Ali Soilihi a pris la parole à Radio Komor. Il a dénoncé la sorcellerie (Ugangi) non comme une simple superstition, mais comme un mal enraciné dans la pauvreté, l’ignorance, l’insécurité et le désespoir.
La justice a tranché.
Mais surtout, le gouvernement a choisi l’intelligence politique :
- Réforme audacieuse de l’éducation,
- Création d’emplois pour toutes et tous,
- Formation des adultes,
- Sensibilisation massive,
- Rétablissement de l’ordre et de la confiance dans l’État.
Résultat : plus jamais la peine capitale n’a été nécessaire.
Parce qu’on a compris que pour éradiquer la violence, il faut en arracher les racines.
Ce n’est pas l’épée qui sauve une société. C’est le balai.
Un balai qui nettoie l’ignorance, la misère, l’insécurité et l’incivisme.
Car pour abattre un arbre pourri,
on ne coupe pas seulement les branches.
On arrache les racines.
Dini NASSUR

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