Affaire Shemir Kamoula et le groupe Cofipri : Communiqué de presse ! A cet effet, le groupe Cofipri a mis à la disposition de la société Nicom d'impor
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Face aux nombreuses allégations mensongères de Monsieur Shemir Kamoula, le groupe Cofipri a souhaité préciser par voie de communiqué de presse l'état d'avancement du contentieux qui dure depuis plus de 10 ans entre Monsieur Shémir Kamoula et le groupe Cofipri.
En 2012, le groupe Cofipri s'est associé avec Monsieur Shémir Kamoula en vue de développer des activités d'importation et de distribution dans l'Archipel des Comores.
A cet effet, le groupe Cofipri a mis à la disposition de la société Nicom d'importantes sommes d'argent en vue de développer les activités de la société Nicom. Le groupe Cofipri s'est aperçu, à ses dépens, que Monsieur Shemir Kamoula n'honorait aucun de ses engagements, et agissait de façon indélicate.
Dés 2014, un contentieux est donc né entre Monsieur Shémir Kamoula et le groupe Cofipri qui a souhaité recouvrer ses créances. Des procédures ont été initiées au Luxembourg, en France et à Moroni.
Il est intéressant de noter que, dans le cadre de plus de vingt procédures intentées ces dix dernières années hors de l'Union des Comores, Monsieur Shémir Kamoula n'a eu gain de cause dans aucune d'entre elles !
De plus, Monsieur Shémir Kamoula vient encore de perdre deux ultimes procédures à Mayotte, le Juge de l'Exécution de Mamoudzou vient, en effet, de mettre un terme définitif aux procédures de contestation de Monsieur Shémir Kamoula par deux arrêts du 16 juin 2025.
Un arrêt du Tribunal de Luxembourg du 28 mars 2017 a condamné Monsieur Shémir Kamoula à payer au groupe Cofipri la somme de 3 565 274,28 € plus les intérêts légaux. Cet arrêt a été confirmé par la Cour d'Appel de Luxembourg le 4 décembre 2019 et est devenu définitif.
Fort de son titre exécutoire, le groupe Cofipri a donc essayé par tous moyens de recouvrer sa créance, et a notamment saisi les biens immobiliers de Monsieur Shémir Kamoula situés à Mayotte.
Le 21 mars 2022, le Juge de l'Exécution de Mayotte a confirmé la créance du groupe Cofipri qui s'élevait, compte tenu des intérêts courus, à la somme de 5 266 725,05 € au 17 mai 2021.
Le 16 mai 2022, le groupe Cofipri a obtenu l'adjudication des biens de Monsieur Shémir Kamoula situés à Mayotte qui ont trouvé acheteur pour la somme de 3 343 620 €.
A la suite de cette cession, Monsieur Shémir Kamoula restait devoir au groupe Cofpri la somme de 1 923 105 € toujours augmentée des intérêts courus.
Fort de cette créance résiduelle, le groupe Cofipri a recherché d'autres actifs appartenant à Monsieur Shémir Kamoula en vue de recouvrer le solde de sa créance. Le groupe Cofipri a trouvé des actifs immobiliers appartenant à Monsieur Shémir Kamoula aux Émirats Arabe Unis. A l'été 2024, la procédure engagée aux Emirats a permis au groupe Cofipri de saisir trois immeubles et Monsieur Shémir Kamoula s'est vu appliqué un Travel Ban lui interdisant de quitter le territoire des Émirats Arabe Unis tant qu'il n'aura pas remboursé sa dette.
Un vice de procédure a suspendu l'exécution de la créance du groupe Cofipri aux Emirats Arabes Unis en avril 2025.
Néanmoins, la procédure doit reprendre dans les prochains jours suite à une décision en appel qui a débouté intégralement monsieur Shémir Kamoula en confirmant le bon droit du groupe Cofipri.
Dans le cadre de la suspension de la procédure aux Emirats Arabes Unis, Monsieur Shémir Kamoula en a profité pour quitter les Émirats après un séjour forcé de 8 mois à Dubai...
Fort de relations au sein de la Justice Comorienne, Monsieur Shémir Kamoula s'est empressé, à son retour aux Comores, de lancer de nouvelles procédures à l'encontre du groupe Cofipri devant les Tribunaux de Moroni. Force est de constater, que ces procédures ne reposent sur aucune réalité de fait ou de droit et ne respectent en rien le droit, l'autorité de la chose jugée, les compétences, les prescriptions, etc...
Le groupe Cofipri tient à alerter les plus Hautes Autorités Politiques Comoriennes, sur l'insécurité judiciaire en Union des Comores, entretenu par une minorité de magistrats.
En conclusion, Monsieur Shémir Kamoula n'a de cesse de faire croire qu'il est dans son bon droit et que c'est le groupe Cofipri qui reste débiteur à son encontre alors qu'il a perdu toutes les procédures hors des Comores et ce sans exception.
A ce jour, Monsieur Shémir Kamoula reste redevable au groupe Cofipri de plus de 2 800 000 € et le groupe Cofipri n'est en rien débiteur de Monsieur Shémir Kamoula comme ce dernier tente de le faire croire. Fort de son titre exécutoire, le groupe Cofipri est en droit de poursuivre l'exécution de sa créance aux Émirats Arabes Unis, où partout ailleurs dans le monde, ce qui ne manquera pas d'être effectué dans les prochaines semaines.
Dans l'intérêt de l'Union des Comores, Monsieur Shémir Kamoula devrait cesser de se comporter de façon équivoque avec certains magistrats comoriens, comportement qui cause de grands tords à l'Union des Comores et contribue à une insécurité judiciaire.
Jérôme LESAFFRE
Président du Conseil d'Administration
Groupe COFIPRI


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