Pourquoi Dr Achmet est-il libéré alors que Raïs Sambi croupit encore dans une cellule depuis plus de 8 ans ? ychologique. Huit années sans jugement di
Peuple comorien,
Le 2 mai 2025, le Dr Archimède, fils de la ville de Wela, Professeur en physique chimie, politicien Comorien et président du parti HURI a enfin été libéré. Après quinze mois d’enlèvement et de détention arbitraire, sans jugement, il sort des geôles d’Azali Assoumani. Il faut le dire haut et fort : c’est une victoire du courage sur la barbarie, une victoire de la dignité humaine sur l’humiliation. Et pour cela, nous saluons sa résistance et celle de sa famille.
Mais cette libération soulève une question cruelle, une question que tout Comorien libre doit se poser :
Pourquoi Dr Archimède est-il libéré, alors que le président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, lui, croupit encore dans une cellule depuis plus de 8 ans ?
Huit longues années.
Huit années d’humiliation, de déshumanisation, de torture psychologique. Huit années sans jugement digne de ce nom, jusqu'à cette parodie judiciaire organisée par Azali pour lui infliger une peine de 8 ans de prison ferme — pour rien. Car tout le monde le sait : Sambi n’a jamais été jugé selon la loi. Il a été exécuté politiquement par un dictateur qui avait peur de lui.
Le « procès » de Sambi n’était qu’une mise en scène, un simulacre honteux, un tribunal d’exception monté pour briser un homme, effacer sa voix, et réécrire l’histoire. On a inventé des accusations, on a écarté ses avocats, on l’a coupé du monde. Tout cela pour quoi ? Pour faire taire l’homme qui incarnait l’unité, la souveraineté et la dignité des Comores. Dr Archimède a été libéré. Et nous nous en réjouissons. Mais la justice ne peut pas être un privilège réservé à certains, selon leur origine, leur île ou leurs alliances.
Le peuple comorien voit clair. Il voit que les Grands-Comoriens sont libérés, pendant que les Anjouanais sont sacrifiés. Il voit qu’Azali veut briser l’unité nationale, diviser les îles, anéantir toute opposition, en jouant la carte de l’injustice sélective. Peuple comorien, ouvrez les yeux !
Ce n’est plus une question de politique. C’est une question de justice.
Aujourd’hui c’est Sambi. Demain, ce sera vous, votre frère, votre enfant.
Car Azali a fait des Comores un pays où l’on peut être enlevé, emprisonné, jugé ou libéré sur un simple caprice présidentiel. Il ne respecte rien, ni la loi, ni la morale, ni l’histoire.
Mais nous disons : ça suffit.
Nous ne voulons plus d’une justice à géométrie variable.
Nous ne voulons plus de cette tyrannie déguisée en démocratie.
Nous exigeons la libération immédiate et inconditionnelle du président Sambi, du Dr Salami, et de tous les prisonniers politiques.
Moi l’activiste de l’état de droit dans nos îles, je vous appelle, vous, peuple comorien, à reprendre en main votre destin. À sortir du silence. À refuser l’injustice. À rejeter la peur.
Car quand un peuple se lève, aucun tyran ne peut le faire taire.
« HUBBU LWATWAN MINA L’IMAN »
J’ai dit.
Pr Bashrahil
COMMENTAIRES